The Last Kingdom est basée sur Les Histoires saxonnes (The Saxon Stories en VO). Publiée depuis 2004, cette saga historique est née de la plume de l’auteur britannique Bernard Cornwell. Ce dernier a eu l’idée d’écrire ces romans suite à sa rencontre avec son père biologique, William Outhred, qui lui a appris l’histoire de ses ancêtres saxons, alors propriétaires de Bebbanburg.
Le titre The Last Kingdom, qui signifie "le dernier royaume", fait référence au Wessex. Au IXe siècle, le Wessex est le dernier royaume anglo-saxon à résister aux invasions vikings.
Si Uhtred est le protagoniste de l’histoire, Stephen Butchard a décidé de s’impliquer sur le projet en raison de son intérêt prononcé pour un autre personnage : "Je ne connaissais rien à cette période, mais cela m'a accroché parce que je voulais savoir pourquoi Alfred s'appelait 'le Grand'. Je voulais faire ressortir Alfred et explorer sa véritable histoire. Il est effectivement à l’origine de la naissance de l'Angleterre. Cet homme physiquement faible est devenu un roi d'une force incroyable. C’est ce qui m'a fasciné.", raconte le créateur.
En termes de direction artistique, Nick Murphy, qui a réalisé le pilote, a fait le choix de distinguer deux identités tribales entre les Saxons et les Danois afin d’éviter les confusions pour le spectateur. "Très vite, nous avons établi que les Vikings étaient plus sexy, plus flamboyants, avaient des tatouages, des barbes, de grandes mèches fluides avec des tresses, tandis que les Saxons seraient assez pieux, contenus, leurs cheveux seraient serrés et soignés. Nick tenait à ce que les coiffures des femmes saxonnes soient tressées sous leur menton, ce qui serait soigné et pratique.", témoigne la coiffeuse et maquilleuse Kate Benton.
Alexander Dreymon s’est entraîné au combat à l’épée et a pris des cours d’équitation pendant une semaine avant le tournage de la première saison. Afin de se maintenir en forme, l’acteur a continué des séances de musculation entre deux prises. En outre, il a tenu à réaliser lui-même ses cascades à cheval, qui font partie de ses scènes favorites. "Quand j’étais gosse dans le Dakota, je sautais sur un cheval, je galopais pendant des heures et je ne voyais que des troupeaux de bisons : je ne me suis jamais senti aussi libre…", évoque-t-il.