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Audrey L
647 abonnés
2 593 critiques
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3,5
Publiée le 16 avril 2020
Ce générique est un danger public. Si vous avez le malheur de l'entendre une fois (en VF "Éteignez vos télés" comme en VO "Look Away") c'en est fini de vous, vous l'aurez dans la tête toute la semaine, quoique ce n'est pas si déplaisant d'avoir Neil Patrick Harris en tête. Il a dû follement s'amuser à faire cette série, ses déguisements grotesques sont une sacrée source de fous-rires pour nous (en scientifique, en marin, et surtout en hideuse secrétaire à grosses hanches et forte poitrine... Ce dernier costume a achevé nos zygomatiques !), et ses parties chantées ponctuées de cyniques sont assez ridicules pour nous tirer un rire de rab. Sans faire oublier l'inimitable interprétation de Jim Carrey il y a quelques années dans le film éponyme, il parvient tout de même à attirer de la sympathie malgré son maquillage en latex raté et le principe scénaristique (il se déguise, les orphelins le reconnaissent mais personne ne les croit, le démasquent, s'en vont et rebelote...) assez redondant qui fait que l'on apprécie de moins en moins de le retrouver (heureusement que le dernier coup a mis le paquet avec la costume de la secrétaire où il s'éclate visiblement). L'univers particulier de la série est clairement "quitte ou double" pour le spectateur : filtre terne, effets spéciaux atroces (dignes d'un mauvais jeu vidéo), un démarrage qui nous répète de ne pas continuer, un narrateur intempestif... C'est à prendre ou à laisser. Et subjectivement, j'ai longtemps hésité. Mais lorsque dans ce (satané) générique on voit passer James Newton Howard à la musique, et Bo Welch (à qui on doit l'univers gothique du Batman de Burton) au design des décors, et en voyant les adorables bouilles des enfants, on continue forcément. Après beaucoup d'efforts pour accrocher au début, on finit par s'habituer à l'univers singulier et on suit les (més)aventures surtout si c'est pour voir Neil Patrick Harris en jupe rose.
Cette nouvelle création originale de Netflix est une belle découverte, Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire est un beau récit enrichissant avec une plaisante narration de Lemony Snicket. Les trois orphelins nous embarquent dans leurs palpitantes aventures face à un comte Olaf redoutable. La série est intrigante par son univers divertissant avec une première saison convaincante et satisfaisante même si elle enregistre quelques lenteurs dans les premiers épisodes, la série a malgré tout beaucoup de potentiel pour continuer. - 12,5/20 Critique sur Les désastreuses aventures des Orphelins Baudelaire (saison 1) Vue en 2018 sur Netflix
Univers magique avec des décors particulièrement soignés et des comédiens au talent rare. Une véritable découverte et un réel plaisir de suivre ces aventures
La saison 1 de Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire est une adaptation visuellement captivante et ingénieusement fidèle à l’esprit des livres de Lemony Snicket. Dès le premier épisode, on plonge dans un univers aussi sombre que décalé, où les malheurs des jeunes Baudelaire sont entrelacés d’humour noir et de rebondissements surprenants. La série réussit le pari de ne pas se contenter d’une simple transposition, mais d’ajouter une dimension théâtrale qui rend hommage à l’absurde et au tragique de l’histoire.
Neil Patrick Harris incarne un Comte Olaf fascinant et terrifiant, avec un côté grotesque qui ajoute une touche de comédie sans jamais atténuer la menace qu’il représente pour les orphelins. La performance des jeunes acteurs est tout aussi convaincante, notamment celle de Malina Weissman et de Louis Hynes, qui donnent vie à Violette et Klaus avec une maturité et une sensibilité remarquables.
L’atmosphère visuelle est un des grands atouts de cette saison : les décors, les costumes, et les effets spéciaux contribuent à créer un monde unique et immersif. Chaque épisode semble être un tableau soigneusement composé, où chaque détail renforce la noirceur poétique de l'intrigue.
Quelques longueurs peuvent se faire sentir, et le rythme parfois lent aurait pu me décourager. Je conseille pour ceux qui apprécient les récits à l’ambiance soignée et les histoires où le désespoir se mêle à l’ironie, cette première saison est un vrai bijou.
Les Désastreuses Aventures des orphelins Baudelaire parvient à être aussi drôle que sombre, aussi fantaisiste qu’émouvante. Avec une réalisation soignée et un casting au sommet, cette série est une réussite que je recommande pour les amateurs d'univers gothiques et singuliers.
Féerique, déjanté, drôle, triste Beauté des décors, images de synthèse rajoutées grossièrement mais toujours avec harmonie... donnent à cette série un style décalé qui me rappelle tim Burton. Les enfants adorent. La langue est bien maniée. A la limite de la comédie musicale. Enfin un style inhabituel qui réussit le pari du divertissement les jours de pluie !
J"adore Les Désastreuses Aventures Des Orphelins Baudelaire. Voilà pourquoi je mets la note de... spoiler: 5 étoiles.
Continuez comme ça !
JE VOUS AIMES VIOLETTE, KLAUS ET PRUNILLE
Après une adaptation de très bonne tenue il y a une dizaine d’années, une nouvelle chance est donnée à la saga, cette fois-ci sous forme de série. Certes, cette forme sied mieux à une narration proche des romans. Malheureusement elle ne permet pas de s’affranchir du côté très répétitif des intrigues qui plombe des épisodes pourtant très réussis visuellement et portés par l’extravagance de Neil Patrick Harris (qui succède, sans honte, à un excellent Jim Carrey).
Après un film dont je garde un agréable souvenir avec Jim Carrey, j’avoue que j’étais assez impatient de voir cette version télévisée. Surtout que j’aime bien Neil Patrick Harris et que les premiers visuels de la série semblait prometteur. Alors tout d’abord, c’est clairement une ambiance de pince-sans-rire, là soit on accroche soit (comme ils disent) on éteint le téléviseur. Par contre, une fois accroché tout est plongé dans une ambiance à la Wes Anderson mais en version dépressif. Les couleurs, les effets spéciaux, les jeux d’acteurs et les personnages raisonnent dans cet univers triste et mélancolique. Une douce sensation de joie de voir leurs soucis s’accumuler et la stupidité de certains protagonistes entourant les enfants nous maintient dans cet univers, et c’est toujours avec entrain que l’on enchaine sur l’épisode suivant. Le trio est d’orphelins est emmené avec justesse et réussite par les deux adolescents (bon, les scènes du bébé piquent parfois un peu mais on excuse facilement). Neil Patrick Harris s’éclate dans son rôle et se fait un énorme plaisir avec ses costumes (et pour le coup différents personnages). J’ai beaucoup aimé aussi de voir en « invités » Will Arnet (30 Rock), Don Johnson (Nash Bridges) ou Codie Smulders (How I met your mother … ouh c’te hasard !). Oui, c’est série est très bien faite et amène son univers grisou avec une grand délicatesse. Vivement la saison 2 !