Puisque la saison 2 n'existe pas (sic), je la met ici.
Une saison plus longue déjà, 16 épisodes au lieu des 10 de la 1ère saison, on s’aguerrit chez Gulli.
Néanmoins ça reste dans la même lignée que la saison 1, tant au niveau de l’animation, que le style, que la musique ou les aventures, d’où la même note. La seule différence réside dans le fait que le côté gamin et scatophile est exacerbé, ainsi que la danse. Comme ce n’est pas ce que je préfère ça commençait mal mais le cliffhanger final compense. Toutefois l’humour et les persos demeurent. On a aussi droit à quelques clins d’œil à Indiana Jones, Dracula, Django, Armageddon, Serge Lama, le Fantôme de l’Opéra ou à Titanic version WC, puis ça dénonce gentiment les diktats de la mode (avec une parodie de Karl Lagarfeld), l’attrait de l’argent, les élections démocratiques qui ne donnent pas le pouvoir à la personne indiquée (Trump ?), ou les dérives de la chirurgie esthétique. On a pratiquement un thème différent à chaque épisode, même si la portée n’est pas bien grande.
Ces derniers se suffisent à eux même, certes il y a une petite continuité dans l’histoire mais rien qui n’empêche quiconque de comprendre. Au passage LALA disparait. On découvre de nouveaux personnages tels la sœur de Clover en nouvel ennemi, Rob le meilleur pote de Julian, ou Sage le méditateur philosophique revu à la sauce Madagascar, soit un mec loufoque et déjanté incapable d’être clair qui finit par être lourd. Il faut aussi noter que l’épisode 11 est très bon, dommage qu’il soit le seul noyé au milieu d’opus moins ambitieux. D’ailleurs les scénarios demeurent basiques, mais pire encore : ils vont à la facilité, notamment pour résoudre une intrigue dans le temps imparti, allez hop un éclair et basta. On ne se prend pas la tête sur la cohérence, la continuité ou le réalisme, certes c’est pour gosses mais un peu de sérieux dans l’écriture ne ferait pas de mal.
Bref rien de sensationnel, le rythme de croisière est là avec des fins parfois bâclées, ça ne change guère de la 1ère saison même si les scénaristes essaient d’innover parfois, du très moyen en somme.