Avis Trepalium - Page 4

Sur-vendu par Arte, j'attendais le 1er épisode avec impatience. Finalement ce fut une déception. On retrouve le jeu d'acteurs manquant de passion, des décors fades, et un concept qui se révèle vite utopique. J'ai eu l'impression de relire du Aldous Huxley mais en beaucoup beaucoup moins bien.
Pourquoi quand on pense aux problèmes de société on se limite à penser que les travailleurs sont des intégristes névrosés et les chômeurs de pauvres petits malheureux qui n'ont vraiment pas eu de chance... les cartes étaient toutes en main pour créer une série événement critique et explosive et au final on se retrouve dans un "Plus belle la vie" façon Arte.

Félicitation, j'ai adorer cette série. quelque fois le jeu d'acteur était moyen mais pour le reste c'est parfait. Bonne mise en ambiance!

On ne reprochera pas à Trépalium d'être - enfin ! - une série Française audacieuse mais on ne peut que regretter l'absence de moyens pour le mener, tant financier (pour le décors) qu'au niveau des acteurs (qui ne sont pas tous convainquant. Ce qui séduit dans Trepalium, c'est les ressorts de base de l'intrigue d'un scénario d'anticipation alléchant. Les premiers épisodes d'installation de l'histoire sont assez intéressant notamment dans la façon dont est imaginé la ville des actifs (décors lorgnant sur "Bienvenue à Gattaca", un savant mélange de modernité et d'archaïsme) mais la fin est quelque peu bâclée et sans doute pas seulement à cause des contraintes budgétaires (mais aussi du fait que les scénaristes tente de tout faire, de tout dire, d'amalgamer l'ensemble de l'univers d'anticipation). Bref, un sentiment mitigé même si force est de reconnaître qu'il est assez rare qu'une série française parvienne à poser de bonnes questions, ici sur le monde du travail.

Je n'ai tenu que 16 minutes du 1er épisode.La série fait pitié.Manque d'originalité , de poignant, de consistance.On n’adhère pas.La musique est pourrie.
A part Noires sont les galaxies et peut-être les revenants, la SF Française ne vole pas haut.Sauf pour nous faire rire.
Le jeu minable de certains figurants se combine à la pauvreté des dialogues.La scène de l'épouse
du ministre dans la voiture de fonction, quand elle a retrouvé son mari enlevé m'a fait littéralement pleurer de rire.
Il y a du bon dans cette série !
Miracle, car par moments on sent de l'idée, mais elle est vite étouffée par une horrible prestation commune.
Le but de la série n’était pas de nous faire réfléchir sur l'avenir,mais uniquement de trouver du travail aux figurants.

Si de prime abord, l'histoire narrative principale n'est pas des plus passionnantes, l'ambiance et le contexte, eux le sont. Cette série a le grand mérite d'aborder un sujet que généralement on préfère ignorer, et se questionner sur l'avenir d'une société basée sur le travail. Si les politiques peuvent paraître grotesques et omniprésentes, elles collent bien à notre réalité.....

Trepalium aurait pu être le "The Handmaid" français dans sa volonté de montrer une dérive possible de notre société. Mais alors que The Handmaid montre avec subtilité une caricature de dictature, Trepalium sombre dans l'absurde et devient sa propre caricature. Les acteurs sont rarement bons, peut-être parce qu'ils sont dirigés comme dans un film des années 70, Le scénario manichéen multiplie les clichés les plus affreux. C'est d'autant plus dommage qu'il y a au milieu de tout ce désordre quelques bonnes idées que l'on aurait aimé voir approfondies, mais au lieu de cela, les scènes sont traitées à toute vitesse sans essayer d'introduire ou expliquer les situations. La fin est ridicule, toujours plus incohérente et manichéenne. Pourquoi mettre une étoile et demi dans ces conditions ? Pour la photo et les décors, particulièrement ceux de la ville. Seule réussite de cette série. L'image glacée et minimaliste sert merveilleusement bien le propos malgré le manque de moyens. ça ne sauve aucunement la série, mais c'est à souligner.

L'idée de départ était plutôt intéressante. Mais le résultat est décevant. Le scénario est assez minime, avec des retournements incessants et incrédibles. Le futur dépeint est trop caricatural et pas assez technologique (un métier sur ordinateur s'apprend en 15 minutes...) Cela nuit et rend un résultat peu attractif.

Je suis bluffé par la qualité de la série, d'abord brossée à grands traits, épisode après épisode la société fictive prend du relief et de la crédibilité le tout desservis par de bons acteurs. Les premiers rapports entre les gens de la ville et ceux de la zone sont souvent à mourir de rire ! Et très vite on ne s'ennuie pas puis ça devient carrément passionnant.

un film qui doit amener à une réflexion et on se fout des décors et autres artifices, le mur n'existe pas mais combien de personnes passent à côté des sans abris ou SDF sans les regarder ? en les ignorant et en espérant ne jamais être à leur place, le mur imaginaire qui les empêche de tourner leur regard vers eux ??? n'est il pas vrai que dans notre société si on a pas un travail on est pas reconnu par nos pairs voir méprisés ??? c'est à cela qu'il faut réfléchir devant trépalium !!! acceptons de regarder la réalité en face et arrêtons de détourner le regard !!!

Trepalium, ou quand Arte s'essaie à la science-fiction... De l'anticipation "sociale", tel est le concept. Un monde où le travail est devenu une variable séparant les hommes, les "actifs" utiles et bien soignés et les "zonards" inutiles et vivant dans la misere.
Comme souvent dans des séries de ce type, les premiers épisodes installent l'ambiance, permettent au spectateur de découvrir les codes et usages en vigueur dans ce monde imaginaire. Les premiers ressorts de l'intrigue sont aussi posés. Mais c'est justement ce point qui pose un peu problème... Un scénario cousu de fil blanc (une zonarde et une active qui se ressemblent étrangement, un actif mal qui a une petite fille non conforme avec le monde dans lequel il vit, une révolte fomentée, une histoire d'amour impossible...) qui montre ses limites et donne une petite impression de gâchis.
Le sens du détail apporté pour décrire cet univers impitoyable où ne pas travailler rime avec ne pas exister, ainsi qu'une lumière et une image soignées à l'esthétique bilalienne, méritaient (encore) mieux.

Bienvenue à Gattaca, Equilibrium et Time Out ont partouzé et donné Trepalium !

Certains vont dire que c'est un parfait exemple de ce que les conspirationistes sont capables d'imaginer pour leur nuire alors qu'ils rêvent secrètement qu'il en soit ainsi.

Cette série n'est pas étasunienne et ne plaît très probablement pas à la majorité des spectateurs à l'esprit amérianisé et étriqué. Les acteurs sont assez convaincants et le scénario plutôt bien ficelé.

A voir !

On aime ou on déteste mais ça a le mérite d'être original au moins. Dans le style rétro-futuriste, ça ma fait penser au bouquins "Anticipation". C'est parfois carrément étrange ce scénario: des voitures électriques mais certaines sont des Simca 1100 des années 70' !!! Malgré tout, je trouve que avec un si petit budget (6 millions d'€) le résultat final est très correct.

PS les acteurs et actrices sont bons, mais j'ai particulièrement aimé Achille Ridolfi (Jeff, le solidaire choisi pour les représenter...) qui joue vraiment bien je trouve... Belle découverte que cet acteur...

Arte propose d'aborder un thème actuel pour le tourner en catastrophe dans un futur prochain. Il n'y aura pas de suite à Trepalium. Le prochain thème abordé sera celui de la vieillesse.

Nous sommes ici dans un contexte avec 80% de chômage, ou le monde du travail est décrit d'une façon pas du tout envieuse ici : système totalitarisme où l'unique objectif est le profit, toute personne inapte au travail n'apportant pas de profit est expulsé vers la zone, et tous les coups sont permis pour rester en ville en écrasant l'autre pour garder sa place ou grimper dans l'échelle sociale.

La situation des zonards ne semble pas plus enviable(anarchie, pauvreté, maladie "bleue") mais paraît plus emplie d'émotions, de valeurs humaines...leur espoir pour certains est d'intégrer la ville pour trouver du travail, mais il n'y en a pas/plus et le mur les empêche de circuler librement, les zonards étant considérés comme indésirables...

J'en suis à la moitié de la série (3ème épisode) et désespère de voir autant de fatalité: pourquoi aller chercher une solution auprès de ceux qui les ont rejeté?les zonards auraient pu se regrouper entre eux afin de fonder une micro société et ainsi repartir sur de nouvelles bases...

Conclusion: bonne série, bon scénario et bon jeu d'acteurs. malgré le petit budget, le réalisme est saisissant, et les réflexions qui s'en dégagent sont intéressantes. enfin le genre de série qui pourrait me faire aimer les séries françaises.

Cette série est une belle surprise! Un futur plausible qui dénonce notre rapport au travail.
En terme de jeu d'acteur, je pense que les personnes qui disent qu'ils sont froids et caricaturaux n'ont pas vraiment compris la série: c'est fait exprès. D'autant qu'on voit clairement la différence entre Actifs et Zonards. Dans Bienvenue à Gattaca on ne peut pas dire que les acteurs étaient très chaleureux ou bavards... et pourtant c'est un excellent film. Le manque de moyen ne m'a pas frappé, je trouve au contraire que les décors sont réfléchis: les costumes un peu rétros montrent que la mode est un éternel recommencement. Financièrement parlant, il était judicieux de faire ce choix plutôt que d'inventer tout de A à Z. Pareil pour les voitures, les maisons. Les détails sont soignés, par exemple les armes des soldats sont les mêmes que celles des soldats français actuels, en version améliorée.
Comme cela se passe dans un futur relativement proche, je trouve que les choix de modes et décors sont bien pensés.
Concernant le scénario, je me suis bien laissée prendre et cela change des séries policières.
Je salue ARTE pour sa prise de risque de présenter une telle série, cela fait du bien, et je la recommande.

Très bonne série. Bons acteurs passionnants.
Scénario réel. Une saison 2 est obligatoire vus la fin du dernier épisode de la saison 1... On ne peut nous laisser sur notre faim!
Saison 2 en marche super!