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Un visiteur
Critique de la série
4,0
Publiée le 25 février 2016
Mini-série qui propose une vision dystopique très vraisemblable, si l'on fait abstraction de quelques aspects mineurs. Les acteurs sont bons si ce n'est l'ado rebelle orpheline qui en fait des tonnes et n'est pas crédible. Le plus intéressant dans la vision d'un monde terrifiant reste que du côté des chômeurs qui vivent dans la Zone comme du côté des travailleurs dont la vie est atrocement étriquée et pleine de tensions, on ne trouve le bonheur. On reconnaît sans difficulté les problèmes de notre société: la menace du déclassement et de la misère versus une compétition absurde, déloyale ou carrément abjecte entre arrivistes sans estomac et fétichistes de l'esprit d'entreprise. Le plus décevant reste l'absence de suite: juste le temps de prendre goût à l'histoire, deux petites semaines et rideau!?
J'avais laissé tomber après le premier épisode sur Arte. Pas accroché du tout. Et puis je m'y suis remis en insistant et j'ai bien aimé. La SF est rare par chez nous, cette dystopie à la française est plutôt réussie. C'est très prenant. Le final nous laisse sur notre faim mais il parait que la saison 2 n'aura rien à voir avec la première. Et puis superbe casting : Ronit Elkabetz (dans ce qui restera son dernier rôle), Patrick Deladonchamps, Aurélien Recoing, Charles Berling, Olivier Rabourdin, Lubna Azabal...que du beau monde...Au final, une bonne surprise.
Une série française d'anticipation novatrice qui apporte un regard neuf et frenchie sur la société de demain en choisissant un thème de société actuel, à savoir le chômage. Malheureusement le traitement n'est pas assez approfondi mais de bonnes idées et de bonnes mise en abîmes sont vraiment encourageantes pour la suite. Car en effet, si la série n'aura pas de saison 2 à proprement parler, l'an prochain devrait sortir une "saison 2" qui prendra un autre thème de société, le vieillissement de la population. J'ai hâte de voir ça et pense que nous aurons une très bonne surprise. C'est à découvrir sans hésitation, une série dont on pardonnera donc ici sa jeunesse.
J'ai vu un épisode, mais cette série est d'un ennui, mais alors...Je trouvais le pitch assez prometteur, sans beaucoup d'originalité, un peu comme la série brésilienne, je ne me souviens plus du nom, mais c'était mille fois mieux, quand même. Bref, les décors et les looks des privilégiés sont affreux, ( et pourquoi ils se fringuent toujours comme dans les années 50, dans ce genre de dystopies )? On ne comprend pas toutes les paroles, puisque les acteurs articulent mal, et puis surtout, c'est d'un ennui, je l'ai déjà dit, mais c'est vraiment ce que j'en ai retenu. La Valla aussi, c'était beaucoup mieux. On est pas doués, nous autres, Français pour l'anticipation.
Une bonne idée de départ, mais ça ne suffit pas à faire une bonne série. La critique sous-jacente est intéressante (le travail doit-il définir la valeur d’un homme ou d’une femme ? la pression du monde professionnel où l’on doit être rentable ne nous rend-t-elle pas moins humains ? etc.) mais les intentions sont trop surlignées, le jeu des acteurs incarnant les Actifs est... désincarné (à dessein, mais ça ne marche pas), et même du côté des Zonards, l'intérêt est tout relatif, on ne s'attache pas vraiment aux personnages. La direction artistique, si elle est soignée, est à côté de la plaque. En matière d'anticipation, c'est en montrant un monde très proche du nôtre qu'on réussit le mieux à faire que le spectateur se projette. Cet univers là est juste kitsch et sans connexion avec la réalité qui nous entoure (à part la question de l'eau qui est abordée, quid de l'environnement ?!). La fin n'en n'est pas vraiment une (à quoi bon donner des pistes sur le passé de Sol, le chef des activistes, si l'intention n'est pas de l'exploiter par la suite ?). Dans le genre anticipation à la française, Arte a fait mieux par la suite avec Ad Vitam. Mais avec Trepalium, c'est la première fois que la chaîne, qui a pourtant habituellement de bonnes programmations en séries européennes, me déçoit.
il est ambitieux de vouloir proposer une série dont le thème s'intéresse à une société dystopique sans tomber dans le piège de l'outrance, de la caricature ou de l'outrance. Hélas, ici, il s'agit avant d'un manque de moyens et d'un casting inégal. La preuve en est faite au dernier épisode, ou la révolution tant attendue se transforme en pétard mouillé avec une évocation de guerre insurrectionnelle qui frise le ridicule, incapable d'en montrer une image. Le côté artificiel prend le pas sur l'ensemble et la tension ne prend pas définitivement pas avec l'argument vu et revu de l'eau, précieuse et indispensable à la survie de l'Homme. le message écologique reste un peu léger. dommage.
N'est pas Handmaid's tales qui veut... Il y a une bonne intention ici de faire une serie sérieuse et de qualité. Malheureusement le manque de moyen crevé l'écran et les acteurs sont dans l'ensemble assez mauvais. Dommage car le travail sur un monde future où les chomeurs sont des pestiferes étaient une bonne base de scénario pour une série TV.
Le thème était attirant et prometteur ! 10 mn plus tard, totalement dégoûtée par les acteurs et les dialogues je laisse tomber ! Malheureusement tourné à la française et ce n'est pas un compliment, tellement c'est caricatural des mauvaises séries où le sujet n'est pas maîtrisé et où personne ne s'est donné la peine de se demander ce que pourrait éprouver les spectateurs. Dommage, ça aurait pu !!
C'est une série à voir en raison de son originalité. Visuellement très réussie, cette série d'anticipation pose la question de l'avenir de l'Homme dans un système où le travail se raréfie. Malheureusement, le scénario n'est pas à la hauteur de la promesse et manque d'originalité. Il est facile d'anticiper les rebondissements tant il est construit sur des schémas classiques. De plus, très manichéen, il contient tout un tas de poncifs et de clichés bien de gauche qui navreront ceux qui s'attendent à un peu plus qu'un simple caricature. Enfin, le jeu des acteurs est une calamité à la française. Seul Charles Berling tire son épingle du jeu.
Une série S.F. française c'est déjà pas fréquent en plus elle est ambitieuse et relativement atypique quoique pas aussi originale qu'il n'y parait. C'est un inconnu qui n'en est pas un et un avenir qui est loin d'être abscons. Le format 6x52 mn fait qu'elle est aussi assez courte cependant il y a une vraie histoire et un vrai contexte et cela est méritoire, rien d'horrifique ni trop vulgaire. Pas forcement bien recommandable mais avec autant de qualités que de défauts et l'intention pas si mauvaise fait pencher en faveur d'un bien. Qu'importe la facture limitée et les préjugés conformistes bien ridicules.
Ronit Elkabetz actrice et cinéaste au talent exceptionnel participa à cette série que j'aie regardé uniquement en raison de sa présence au générique.
Déjà très malade, elle décédera un an après la fin du tournage et un mois après la diffusion télévisée de " trepalium".
Cette série française de science-fiction qui ne proposera qu'une seul saison, même si elle laisse la place à une suite, est ratée.
Inspirée surtout de " les fils de l'homme" de Cuaron, de " soleil vert " de Richard Fleisher et aussi de " bienvenue à Gattaca" d'Andrew Nichols, n'arrive pas à la cheville de ces trois références.
Sur un scénario qui tente de rendre compte de la lutte des classes, puis de la révolution, " trepalium" malgré un casting très relevé, est mal réalisé. Manque de moyens, manque de talent ? Sans doute un peu des deux.
Le feuilleton après le début poussif du premier épisode, paraît décoller pendant la deuxième puis la troisième partie avant de laisser le spectateur en chemin jusqu'au sixième et dernier épisode et vraiment pas le meilleur.
Les aficionados de Ronit Elkabetz qui veulent connaître sa filmographie complète pourront jeter un œil à la série, les autres se tourneront avec un meilleur bénéfice et surtout beaucoup plus de plaisir, vers les trois références cinématographiques précitées.
Dans la vie, il n’y a pas que les séries américaines ou, pour mon cas, les séries nordiques. Il existe quand même de bonnes séries françaises. Oui, si on cherche bien, on en trouve de bonnes. Et là, c’est Arte qui a bien fouillé pour nous et nous sort Trepalium, une série sociale futuriste. Alors en ces temps de disettes politiques et d’incompréhension nationale, il est bon de se pencher sur cette série. Est-ce qu’un jour on arrivera à cet extrême, les actifs d’un côté et les zonards (chômeurs et non utiles aux sociétés) de l’autre, tous séparés par un mur. Dans le doute que l’on arrive à cette extrême, on peut déjà se dire que le mur est présent, non physiquement mais socialement. De là, le regard envers cette série peut être plus lourd. Dans ce monde, tous les actifs ne vivent que pour leur entreprise, la peur d’être exclu rend les personnes aussi dociles que des machines et ainsi illustre le rêve de tout dirigeant pro-capitaliste. De l’autre côté du mur, les entre-aides ne sont pas légions, on aurait pu voir un système socialo-communiste se mettre en place mais on a plus une anarchie régit par la débrouillardise qui domine. Alors oui, c’est poussé à l’extrême et ce sujet est tellement complexe que l’on peut tout remettre en question. Pourquoi les actifs se sont-ils enfermés dans leur système ? Pourquoi les zonards ne fuient pas vers d’autres endroits (ils sont à l’extérieur du mur) ? Pourquoi la communauté internationale semble si intéressée par ce système ? L’ambition est grande pour cette série et le sujet si sérieux que tout peut être effondré en moins de deux questions mais prenons le rendu tel qu’il est. Et finalement, c’est plutôt bien fait. Ce futur est « sympa » à voir, ce mélange de design des années 80 propulsé 30 ans après nous et ces looks tout droit sortis des années 50 rend l’esthétique de cette série très belle. La zone, quant à elle, est directement inspiré de notre époque (version anarchie et abandon bien sûr) et donc se révèle moins intéressante. De plus, l’image est sur un ton gris permanent qui plonge ainsi dans une atmosphère particulière. Trepalium prouve ainsi que même en France on a des idées et du savoir-faire dans les séries télé !