Avis Trepalium - Page 2

J'ai tenu un demi épisode tant ce futur est peu crédible et le casting épouvantable. Pourtant avec un budget correct cela pu donner quelque chose d'intéressant...

pas grand chose à envier aux séries américaines. bon scénario, du rythme, de l atmosphère. très sympa

Un bon somnifère : scénario naïf et manichéen, décors rétro-futuristes comme de la science-fiction des années 60, acteurs mauvais, dotés d'une diction médiocre (ils n'ont pas fait d'école de théâtre?), bref c'est mauvais, je me suis endormi au cours du 1er épisode ..

Scénario d’une subtilité digne d’un reportage de BFM sur un sujet social, tellement simpliste que c'en est démagogique. Dialogues bavards sur-écrits, nous expliquants ce qu’on voit déjà à l’image, récités par des acteurs qui ne sont visiblement pas dirigés. Le montage ne pouvant pas permettre de sauver une mise en scène dont la seule fonction ici est de souligner lourdement le propos déjà loin d'être subtil... et dont le plus fort parti-pris est de nous insérer un grand mur dans un plan sur deux, au cas où n’ou n’aurions pas bien compris. Mais soyons reconnaissants, on nous a épargné les sous-titres explicatif.
Le tout est baigné dans un univers pompé sur celui de Bienvenu à Gattaca, sorti il y a 20 ans déjà (que je conseille, lui). Un "message à caractère informatif" ne fait ni une oeuvre, ni même, au pire, un bon produit. Je crains qu'au vu de l'échec critique voire commercial, cette série serve de jurisprudence à toutes les productions télévisuelles pour ne jamais retenter l’expérience de l’anticipation, pourtant tellement pertinente. Dommage dommage dommage.

11 février 2016 : Mon avis après les épisodes 1,2 et 3 : La mise en place de l'intrigue, qui se déroule essentiellement au premier épisode, est un peu longue et trop détaillée. Ensuite la trame s'installe, et on comprend pourquoi le démarrage est nécessairement complexe.
Malgré quelques maladresses dans l'histoire, les différentes péripéties s'articulent correctement et les personnages sont fouillés et souvent peu conventionnels.
Le capitalisme, la peur de la perte d'emploi, le chacun pour soi, l'amour, l'isolement, la fracture, la perfidie, ... on ne s'ennuie pas une seule seconde.
Il s'agit d'une série d'anticipation / SF, mais on est loin des inutiles effets spéciaux tonitruants et psychédéliques, ... et c'est très bien.
Comme quoi, en France, on sait faire du bon boulot.
J'attends avec impatience les épisodes 4, 5 et 6.

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18 février 2016 : Les épisodes 4, 5 et 6 sont du même acabit. Peu à peu les différents liens se dénouent et on aboutit à un final bien conçu.
Les dernières minutes sont tout à fait inattendues spoiler: et la dernière scène apporte une belle surprise, qui pourrait augurer une suite ?

Déception ! Arte annonçait une série de science-fiction et au final il ne s'agit que d'un conte simpliste. La science-fiction n'a pas besoin de vraisemblance, mais elle exige au moins la cohérence et une logique interne.
Or dans le monde de Trepalium, rien ne tient debout ni sur le plan technique ni sur le plan économique : qui produit les biens consommés et où ? de quoi vit-on dans la "zone" ? le "travail" des actifs n'est qu'une sorte de jeu vidéo répétitif qu'il est aberrant de ne pas faire faire par un logiciel ...
On pourrait multiplier les exemples d'aberrations, mais il ne faut pas déflorer ici le scénario. En résumé, la série aurait pu être intéressante si les scénaristes avaient pris la peine d'imaginer un monde cohérent avant d'en tirer une histoire, comme l'ont fait les grands auteurs de romans de science-fiction.

Une belle série française , qui nous emmène dans un monde surréaliste mais joué de manière si profonde que l'on y croit vraiment.
J'ai bien aimé malgré quelques personnages ennuyeux, l'intrigue est tel que l'on veut toujours savoir la suite.

Ca fait grandement plaisir de voir une série française qui ne soit pas une série policière ! ^^

Plus sérieusement, je salue Arte d'avoir pris le parti de produire une série originale "d'anticipation". Malgré des moyens certainement inférieurs à ce qu'il aurait été si ça avait été produit par des chaînes plus friqués du style Canal + ou Tf1, la série s'en sort très bien, tant au niveau du scénario que du développement des personnages et surtout du casting, inconnu au grand public, mais excellent à tout point de vue.

Y a plus qu'à espérer que cela ne devienne pas un jour une réalité...

Franchement, je suis étonné par la note générale de cette série. Certes, elle n'est pas parfaite et aurait pu faire mieux sur certains points; mais je ne suis pas de mêmes avis que beaucoup de critiques. Après, effectivement il faut peut-être parler un peu de cultures associés aussi.
De mon avis, cette série est très "stylée", dans un sens neutre, remplie de style. Cette série est selon moi dans le genre expressionniste: les décors imposants, des lignes droites, des bâtiments soviétiques. Justement pour moi c'est son charme, cela fait penser tout de suite à l'ambiance expressionniste comme le Métropolis de Fritz Lang ou les livres de Kafka ou encore quelques clips de Pink Floyd. Dans autre côté j'ai vu que c'est la raison pour laquelle beaucoup de gens critiquent, la décoration "vieillotte". Perso, j'aime bien ce style (c'est totalement subjectif). Cette série me donne depuis quelques jours envie de photographier des bâtiments Art Déco dans la ville et je vais certainement re-étudier la Cité Radieuse du Corbusier aussi.
Un autre côté "stylé" est la manière théâtrale de certains acteurs ou certaines scènes; au fond j'aime bien (juste mon goût personnel) ; certaines personnes trouveraient que c'était caricatural. Je trouve que cela démontre bien l'ambiance robotique de la vie des actifs. A certains moments certains acteurs jouent aussi comme une série américaine dramatique, de manière totalement émotionnelle. Des gens préfèrent peut-être cette méthode, mais moi je trouve que c'est tout aussi caricatural (de toute manière, on sait que c'est une série et ça ne se passe pas dans notre vie). Le côté théâtral me donne une lointaine sensation de la distanciation, ça m'aide à réfléchir sur le sens de la série.
Si cette série a juste ces styles, je ne ferais pas autant d'éloge. Je trouve que ce qui est totalement intrigant mais stressant, est la fin! spoiler: Comment dire, on se tape une révolution sanguine pour encore retrouver avec une famille de dynastie ? Avec anciens dictateurs en contrôle?
J'avoue que c'est ça qui m'a fasciné. Certes, je ne suis pas du tout sûr que les réalisateurs soient dans ce sens là, mais pour moi, c'est ça la critique de la réalité! C'est vrai que la fin n'indique pas clairement ce que deviennent les protagonistes. spoiler: On pourrait imaginer qu'ils aillent vraiment dans le sens de réconciliation ; on pourraient aussi imaginer que le fils de la famille dirigeante établisse une nouvelle règne avec de nouvelles restrictions pour consolider son pouvoir. Franchement je me demandais si les réalisateur ne soient pas inspirés de l'histoire de la Grèce avec Tsipras....
Cette liberté d'interprétation me fait froid au dos, je pense que je peux dire que c'est plutôt une bonne série.

Je ne suis pas "série" Addict ... Mais je n'ai pas pu m'arrêter de regarder ... C'est un conte, une fable ... De quoi se remettre en question. Plus fort que n'importe quel reportage ou article. Tout y est. Je suis accro.

Difficile de faire vivre un univers futuriste avec peu de moyens ! La pauvreté des décors se ressent dès les premières minutes de cette série. De plus les comédiens, leur direction... ou les deux ne sont pas fameux. Aucun caractère ne ressort. On se demande pourquoi avoir engagé Charles Berling, qui est tout de même à plusieurs niveaux au dessus du lot, pour lui donner un si petit rôle. Les incohérences abondent. Par exemple l'univers des inactifs est tout de même bien gentillet. Dans une telle situation de terribles gangs feraient régner leur loi, à la manière de ceux de New York 1997, le chef d'oeuvre de Carpenter. Les révolutionnaires apparaissent très fades eux aussi. Dommage car le thème choisi est formidable et il y a tout de même, ça et là, quelques bonnes idées, voire des idées subversives, comme ces "emplois solidaires" qui rappellent ceux créés par nos gouvernements. Malheureusement, il ne suffit pas de reproduire des citations de PK Dick ou de Bradbury pour réaliser une bonne série de SF. Celle-ci a le mérite d'exister. Mais on est très loin des réalisations anglo-saxonnes ou même de la série suédoise Real humans. les Français seraient-ils fâchés avec la Science Fiction ?

Bon grand fan d'arte je ne pouvais faire l'impasse sur cette serie. Bonne dystopie futuriste. Beaucoup critiquent l'univers futuriste incredible. Je pense comme d'autres que c'est un choix artistique certes, mais traduit aussi surement un manque de moyens (animations futuristes tres tres cheres). Mais qui sait comment le futur sera ? Univers tres proche de gataca mais un cran au dessous. Beaucoup de mal dans le scénario, on peine à creer le suspense à la fin d'un episode. Peu ou pas d'encrage du tout, on nous jette dans ce monde et à nous de nous y faire dommage. Ce qui cree un lien direct avec la critique finale, pas assez de fond à mon goût. Il faudrait egalement nous attacher aux personnages ! Bref une bonne serie, mais pour toutes ces raisons difficile (trop ?) à regarder.

Mais au dela de tout ca, c'est justement ce qui me fait mettre 3,5 etoiles. Cette serie n'est pas comme les autres, et ravira les amateurs d'un cinema ORIGINAL (bien que pas novateur).

Comme pour certaines series, il faut un peu s'accrocher...

Très bonne série très bon sujets simple dans le jeu mais pas si loin d'un future potentiel. Bravo

Et vlan, encore une de mes questions quizz préférée que je ne pourrais plus utiliser... puisque maintenant tout le monde connait l'origine et le sens du mot "travail".

En tout cas, voilà une fiction qui m'ôte quelques regrets quand à ma chère redevance audiovisuelle. Les Français n'ont jamais été fortiches dans la dystopie, mais là, et avec peu de moyens, les créateurs de Trepalium font fort.

L'ambiance, glaciale, dé-sentimentalisée; le mélange entre architecture et technologie avant-gardiste et des moyens de transports des années 70 n'est pas sans rappeler la récente adaptation de "The man in the high castle".
Des clins d'oeuils appuyés d'ailleurs aux grands auteurs de dystopies: citations de K. Dick au générique de début; mais aussi aux adaptations ciné récentes: Hunger Games, Gattaca...
Et pour l'anecdote, les décors intérieurs du ministère du travail sont ceux du siège du P.C.F.

On va se laisser porter par ce futur (peut-être pas si lointain) du monde du travail imaginé par la série. Mais en sachant très bien que, comme pour "..High Castle" ou tant d'autres séries, la fin nous laissera sur notre faim, bâclée pour préparer une seconde saison qui n'aura pas lieue.
Il y a rien de plus énervant que les bonnes idées et projets qui sont abandonnés avant leur apogée.

J'ai moi aussi d'abord cru à un mauvais jeu d'acteur mais je pense que la plupart des gens n’ont pas comprit pourquoi les personnages parlaient si "bizarrement".
Mon interprétation c'est que dans cette ville du futur la culture à évolué et que les gens parlent désormais "efficace", "utile", uniquement. Une fois que l'on intègre cette règle, on voit la série d'un autre angle. Chaque phrase prononcé par les membres des "actifs" à un sens, un objectif.
En ce qui concerne les aspects techniques j'estime qu'ils étaient à la hauteur nécessaire pour faire apprécier la série. Certes, les pays étranger font mieux sur certains aspects, mais ils ont aussi plus d'expériences (et de budget?). Pour moi c'est en favorisant ce genre de série Française que nous développeront des compétences similaires.

Enfin, pour le fond, j'ai trouvé le sujet très intéressant. On se rend compte que la dystopie étudié n'est pas si éloigné de notre monde actuel. Les phrases, les expressions sont déjà là. L’incompréhension entre la classe politique et le peuple, l'incompréhension même entre les "actifs" et les soi disant "inactifs" (les "zonards").
En abordant ces questions de société sur le rapport entre l'homme et le travail, la série nous permet de réfléchir à nos conditions actuels. Jusqu'où sommes nous prêt à allez pour avoir un travail ? Une promotion ? Est-ce que le travail compte plus que la famille ? Les relations d'amitiés ?