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Votre avis sur American Crime Story ?
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Faîtes entrer l’accusé
« American Crime Story » Meilleure série aux Emmy Awards 2016 ?
Et bien non, pas d’accord, mais pas du tout, comment est-ce possible d’attribuer un prix à cette mauvaise série. Gros moyen sans aucun doute, mais pour un résultat médiocre.
Le péplum de la série, du casting à gros cachets, de la réalisation « tape-à-l’œil », bref de la poudre aux yeux.
Scénario à la hauteur de l’évènement, beaucoup de bruit pour rien. Un fait divers façon « Showbizz » car on s’en souvient du procès d’OJ, crime crapuleux soit mais les médias et le public s’affolaient démesurément C’était une chasse à l’homme façon soap américain.
Cuba Gooding Jr. cabotine en OJ Simpson arrogant et mégalo, John Travolta m’a fendu le coeur en avocat grandiloquent, maquillé comme un camion volé, Sarah Paulson est teigneuse et agaçante façon 80 et David Schwimmer joue les culs bénis, c’est insoutenable.
J’ai, finalement, abandonné au troisième épisode, trop de sirène, trop de racolage, trop de rien finalement. Mais surtout comment se fait-il que les Emmy Awards soit passé à côté de « The Night of » ? …
« American Crime Story » Meilleure série aux Emmy Awards 2016 ?
Et bien non, pas d’accord, mais pas du tout, comment est-ce possible d’attribuer un prix à cette mauvaise série. Gros moyen sans aucun doute, mais pour un résultat médiocre.
Le péplum de la série, du casting à gros cachets, de la réalisation « tape-à-l’œil », bref de la poudre aux yeux.
Scénario à la hauteur de l’évènement, beaucoup de bruit pour rien. Un fait divers façon « Showbizz » car on s’en souvient du procès d’OJ, crime crapuleux soit mais les médias et le public s’affolaient démesurément C’était une chasse à l’homme façon soap américain.
Cuba Gooding Jr. cabotine en OJ Simpson arrogant et mégalo, John Travolta m’a fendu le coeur en avocat grandiloquent, maquillé comme un camion volé, Sarah Paulson est teigneuse et agaçante façon 80 et David Schwimmer joue les culs bénis, c’est insoutenable.
J’ai, finalement, abandonné au troisième épisode, trop de sirène, trop de racolage, trop de rien finalement. Mais surtout comment se fait-il que les Emmy Awards soit passé à côté de « The Night of » ? …
Yetcha
La reconstitution de cette affaire au retentissement mondial incroyable est extrêmement bien mené dans cette saison 1. Les acteurs parfaitement bien choisis et très bons. J'ai hâte de découvrir la saison 2. Superbe série, une fois encore. Et voilà désormais la saison 2 achevée... Quelle déception... J'ai eu du mal à la regarder tellement le traitement du sujet était maladroit et l'histoire inintéressante. Espérons que la saison 3 va leur permettre de redresser la barre.
Une série passionnante qui montre la tempête juridique et médiatique qu'était cette affaire. Si certains ressorts juridiques sont un peu complexes pour le quidam, c'est un plaisir de plonger dans ce tribunal, les manœuvres des avocats, les guerres d'égos, les coups bas, les retombées médiatiques et leurs conséquences sur la vie privée des personnes impliquées. Tout cela servi par un casting de choix. Un grand bravo !
Cette deuxième saison est rendue prenante par l'intéressant découpage chronologique, faisant du spectateur un enquêteur tout en insufflant dynamisme et suspense aux épisodes, mais surtout par le casting virevoltant emmené par un Darren Criss magnétique. Malgré quelques petites baisses de régime par-ci par-là cette nouvelle salve d'épisodes reste de très haute tenue, jusque dans ses éléments techniques ou visuels. A visionner sans hésitation!
Décidément prolifique à la télévision, Ryan Murphy a décidé de décliner la recette ''American Horror Story'' à la sauce ''true crime''. Pour commencer la série en grande pompe, Ryan Murphy décide de se pencher sur l'affaire O.J. Simpson qui a embrasé l'Amérique en 1994 et qui l'a divisé en deux. Confiant l'écriture de la saison aux compères Scott Alexander et Larry Karaszewski (scénaristes du génial ''Ed Wood''), Ryan Murphy se ''contente'' ici d'opérer en tant que producteur et réalisateur de trois épisodes. L'enjeu pour les deux scénaristes est de taille : retranscrire tout ce qui a fait le procès O.J. Simpson et tous ses rebondissements en dix épisodes. Le procès et l'affaire ayant été largement documentée, ils n'ont qu'à se baser sur un bouquin solide de Jeffrey Tobin pour condenser le tout dans une saison dominée par la maestria où chaque recoin de l'affaire est explorée sans pour autant trancher de façon directe sur la culpabilité ou non de Simpson (même si le dernier épisode de la saison laisse entrevoir une culpabilité assez difficile à masquer). S'attardant sur tous les acteurs de ce procès, aussi bien du côté de l'accusation (trop sûre d'elle quant aux faits) que de la défense (parasitée par les problèmes d'ego de ses avocats), cette première saison d'''American Crime Story'' s'évertue à démontrer que la justice américaine s'appuie moins sur les faits que sur l'art du storytelling, celui de raconter une histoire qui plaise aux jurés pour influencer leurs verdicts. Qu'importe le fait que Marcia Clark ait derrière elle toutes les preuves du monde quand Johnnie Cochran s'évertue à déployer son charisme pour orienter le jury vers ce qu'il veut. Nul doute qu'avec Cochran du côté de l'accusation, le sort d'O.J. Simpson aurait été différent. Sans suspense puisque l'on connaît tous le verdict qui tomba, la série nous montre donc l'échec de la justice face à l'agitation des médias et à la façon de la défense de tout détourner, orientant le procès vers la question brûlante qui est celle raciale (ironique quand on sait que Simpson vivait dans un quartier de riches WASP et qu'il n'a jamais rien fait pour la communauté noire) quand il aurait dû être le procès des violences conjugales. On assiste donc à une véritable débandade du côté de l'accusation qui va d'erreurs en erreurs tandis que la défense (forcément excellente puisque Simpson avait les moyens de se l'offrir) démonte un à un leurs preuves pour tourner le procès en guerre d'egos et bataille médiatique. Si l'on excepte un deuxième épisode assez répétitif, toute la saison est d'une virtuosité scénaristique sacrément bien ficelée, racontant clairement une affaire bourrée de personnages et de rebondissements en la rendant follement passionnante. Difficile de ne pas admirer le courage de Marcia Clark (fabuleuse Sarah Paulson), la pugnacité de Johnnie Cochran (charismatique en diable Courtney B. Vance), l'orgueil de Robert Shapiro (ce cabotin de John Travolta qu'on adore retrouver) ou la déconvenue de Robert Kardashian (touchant et trop rare David Schwimmer) quand il commence à douter de l'innocence de son ami. Leçon de narration impeccablement interprétée de bout en bout (à l'exception de Cuba Gooding Jr., un poil en-dessous), passionnante et palpitante, cette première saison d'''American Crime Story'' met la barre très haute quant à la suite de la série.
Après Preminger ou Clouzot, était-il possible de "faire mieux" en matière de "film de procès" ayant l'ambition de transcender le simple (mais roboratif) plaisir du jeu d'échec entre avocats brillants et manipulateurs et du suspense judiciaire ? Oui, répond "American Crime Story" dans sa première et brillantissime première saison, consacrée à la sulfureuse affaire O.J. Simpson, qui passionna autant l'Amérique dans les années 90 qu'elle laissa indifférent le reste du monde. Oui, car l'atout majeur du format série TV, c'est la disponibilité du "temps", qui garantit une immersion autrement plus complète du spectateur (aucun détail de ce scandale judiciaire sans précédent ne nous sera épargné...), et qui nous offre surtout ce sentiment d'être parfaitement synchronisés avec la durée d'un procès complexe, dont tous les événements sont retranscrits ici avec une belle minutie. Très vite, et c'est la force de "American Crime Story", le suspense (sur le comment plutôt que le quoi, puisque le résultat du procès est bien sûr connu à l'avance...) se double d'une chronique impitoyable des maux endémiques de la société américaine, maux qui, assez incroyablement, sont les mêmes 20 ans plus tard : prépondérance du spectacle dans les médias, obsession omniprésente des problématiques de races, violences policières, indifférence du système vis à vis des victimes, et sexisme décomplexé. Des maux qui sont d'ailleurs ceux de la plupart des sociétés modernes. En celà, "American Crime Story" est véritablement puissant, et, pour tout dire, s'avère aussi indispensable que jouissif. Soulignons l'excellence générale de l'interprétation, magnifiant la finesse de l'écriture (ma préférence allant quand même au tour de force réalisé par un Travolta superbe d'ambigüité et de contradictions - d'ailleurs visiblement très engagé dans le projet dont il est producteur !), et admettons néanmoins qu'une mise en scène occasionnellement trop spectaculaire, trop envahissante, gâche un peu la finesse de notre plaisir devant une série aussi passionnante... presque parfaite, donc.
stallonefan62
Une saison nettement moins bonne que la 1ère !! J'ai trouvé les épisodes un peu fouillis avec des épisodes ne suivant pas un ordre chronologique !! Dur de s'y retrouver par moment !! De plus, mettre Versace dans le titre est quand même menssongé !!Son temps de présence ne doit pas excéder 1h dans toute la série !! Surtout , la série s'intéresse au tueur Andrew Cununan interprété de manière brillante par Darren Criss !! 1.5/5 rien que pour son interprétation !!
Un très bon début pour une histoire mouvementée et controversée celle de O.J Simpson. Des acteurs remarquables comme David Schwimmer, Cuba Goding Jr. John Travolta pour raconter la dimension humaine du scandale. Le personnage d'O.J Simpson surprend !
Un casting très hétéroclite pour une histoire judiciaire qui a soulevé l'Amérique. Les épisodes sont très inégaux mais la qualité de l'interprétation et l'attachement que l'on éprouve pour les personnages parviennent à rattraper les éventuelles lacunes. Une première saison un peu longue à cause notamment de la lenteur de certaines procédures judiciaires mais notre curiosité est attisée et on ne peut s'empêcher d'aller vérifier l'histoire de tous ces personnages ayant réellement existé. A voir au moins une fois, ne serait-ce que pour se rendre compte de l'ampleur du scandale.
Une saison très bien travaillé, bien focalisé sur le tueurs et cela rend la série passionnante d'un point de vu psychologique. Le bémol c'est Versace plutôt transparent et manquant de charisme dans la série. Une belle retranscription aussi du traitement des homosexuel dans la société. Grosse prouesse pour l'acteur qui campe le rôle d'Andrew.
saison 1 = le procès est très intriguant tant le doûte nous est semé dans l'esprit comme pour les jurés
saison 2 = belle photographie - le récit est très intéressant aussi à travers ce personnage dérangé et son ascension meurtrière tragique - Versace n'étant qu'en trame de fond puisque c'est bien de son assassin qu'il s'agit en reconstituant son parcours macabre
saison 2 = belle photographie - le récit est très intéressant aussi à travers ce personnage dérangé et son ascension meurtrière tragique - Versace n'étant qu'en trame de fond puisque c'est bien de son assassin qu'il s'agit en reconstituant son parcours macabre
Que dire à part que cette saison 2 d'American Crime Story est magistrale !! Il suffit de regarder le premier épisode pour être happé et ne plus pouvoir en décrocher !! Mon Dieu quelle bande originale !! La musique classique vous saisit aux tripes dès le premier quart d'heure et donne un côté grandiose à l'horreur. La mort de Gianni Versace m'a traumatisé et la mettre en image m'a définitivement bouleversé. Je n'ai pas arrêté de pleurer pendant les deux premiers épisodes et cela a été vraiment éprouvant ! La suite est heureusement un peu plus reposante car elle décrit le parcours du monstre qui a abattu ce génie de la mode et franchement c'est affreux et passionnant ! Andrew Cunnanan glace les sangs et certaines scènes font froid dans le dos (comme celle où il ricane en public en voyant les infos qui annoncent la mort de Versace !!). Mon seul petit regret c'est que j'aurais préféré suivre la série dans l'ordre chronologique car parfois c'est un peu compliqué de remettre les périodes dans le bon ordre. Mais à part ça, cette série est incroyable et terrifiante !! Il n'y a pas de mots pour nommer l’innommable ! Ce crime est affreux et le restera et j'en frissonne encore ! Repose en paix il grandissimo Gianni !
Relativement méconnue en France car noyée dans la masse des nouvelles séries 2016, "American Crime Story" est une franche réussite qui se distingue des autres productions judiciaires par la multitude de questions qu'elle soulève et par la pertinente analyse de la société contemporaine qu'elle propose. Série d'anthologie gravitant autour du procès controversé et ultra-médiatisé de O.J Simpson, qui a fait la Une des médias au cours de l'année 1995, "American Crime Story" s'immisce donc dans les coulisses d'une affaire brûlante qui continue de passionner encore aujourd'hui. Créée par Scott Alexander et Larry Karaszewski, la série s'appuie sur une intrigue solide, à savoir ce procès hautement controversé, pour disséquer la société américaine des années 90. Racisme institutionnalisé, faillite de la justice, oubli des victimes et de leurs familles, misogynie et violences policières injustifiées sont autant de thèmes qui vont être traités avec brio tout au long des dix épisodes de cette première saison. Dans un contexte proche de celui que nous connaissons aujourd'hui, à savoir les violences policières envers les noirs américains, à l'origine de nombreuses manifestations, la série multiplie les points de vues (juges, jurés, la défense, l'accusé, les avocats) ce qui permet de donner une vision complète et riche du procès qui n'a pas peur d'affronter la réalité. Loin d'être manichéenne ou larmoyante, la série parvient à questionner les méthodes du système judiciaire à travers des dialogues intelligents et tranchants. Épaulé par un super casting avec des acteurs de grande classe (Cuba Gooding Jr, Courtney Vance, John Travolta) qui parviennent à faire ressortir la complexité de leurs personnages, "American Crime Story" est une belle surprise rondement bien menée.
Une excellente série américaine. On retrouve tout l'ambiance d'un procès médiatique sur une affaire très célèbre.
Je découvre un peu tardivement cette deuxième saison d’American Crime story, mais cela valait la peine d’attendre. J’ai pris une véritable claque ! L’intro est juste magistrale, magnifiquement filmée. La reconstitution des faits, la BO très année 80-90, la beauté des décors... tout est fait pour nous transporter 20 ans en arrière. Tous les personnages sont parfaitement incarnés et pour certains, la ressemblance des acteurs en est troublante. Darren Criss dont la particularité est d’être philippin-américain comme Andrew Cunanan (philippin-italien), crève littéralement l’écran. A la fois flippant et fragile, il rendrait le tueur presque sympathique quand on finit par comprendre pourquoi les choses se sont passés ainsi. Plus les épisodes défilent et plus on remonte dans le temps, ce qui peut effectivement un peu perturber. Cela dit, j’avoue m’être documentée sur internet ce qui m’a facilité les choses. Au final, je dirai que cette série m’a prise aux tripes, m’a profondément touchée.