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Lilia Girardot
5 critiques
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Critique de la saison 2
5,0
Publiée le 25 juin 2024
J’adore vraiment cette série qui parle pas de Gianni Versace lui même mais de l’histoire de son meurtrier. On comprends bien ce qu’il se passe dans sa tête, il est fou ! C’est très intéressant car on en apprend sur Versace lui même sans qu’il soit le sujet principal, on le voit d’un autre angle de vue
On apprécie comment c'est filmé, angoisse est vraiment prenante par moment. Mais on a du mal à croire en la manière dont c'est raconté. Croire que Monica L. Qui est constamment présentée comme une victime dans la série est mahonnete... Rensenti mitigé. Série un peu partisane dommage, on a un seul angle d'attaque
Ryan Murphy et sa série anthologique American Crime Story reviennent. Deux ans après le triomphe de The People v. O.J. Simpson, Murphy pose cette fois-ci le regard sur le meurtre du couturier Gianni Versace en 1997. L'angle d'approche? Une déconstruction du style initiée avec la saison 1. Le point de départ est le même, le choc de l'assassinat, pourtant The Assassination of Gianni Versace prend une autre voie. La précédente saison utilisait chaque épisode pour amplifier son envergure, la nouvelle profite de ses neufs parties pour centrer de plus en plus sur le personnage principal...Andrew Cunanan. Oui, le meurtrier qui, en moins de trois mois, laissera 5 cadavres derrière lui, dont le célèbre styliste. La promotion avait surtout mis l'accent sur les interprètes des Versace (Edgar Ramirez pour Gianni, Penelope Cruz pour Donatella) et la présence de Ricky Martin dans le rôle de l'amant du couturier. Mais sur l'ensemble des neufs épisodes, ils resteront à l'arrière-plan. Ryan Murphy part de l'explosion, va à rebours de son décompte funèbre pour déconstruire la bombe à retardement. Risqué? Sûrement mais cette approche prend tout son sens une fois l'histoire complète. À mesure qu'on remonte le temps en compagnie de l'assassin, on l'effeuille et avec lui se révèle l'intolérance d'une société qui créée les outils de sa propre destruction. Plus on s'enfonce dans la psyché retors de Cunanan, plus évidente devient sa mortelle destinée. Le geste dépourvu de sens devient l'aboutissement logique d'un amoncellement de fautes commises sur des années. L'erreur d'un homme devient celle d'une famille, d'un système prônant l'apparat jusqu'à ce que l'illusion efface tout le reste : la différence, la famille, la réalité. Sans complaisance, cette nouvelle saison parvient à nous faire éprouver de l'empathie pour Andrew Cunanan sans pour autant le rendre sympathique. Dans le rôle à double-casquette (bourreau/martyr) de Cunanan, Darren Criss est de toute beauté. Il apparait alternativement (voire simultanément) glaçant, perturbant ou pathétique. Je retiendrai également Finn Wittrock, Mike Farrell et Judith Light, tous trois bouleversants dans de petits rôles qui ont pourtant beaucoup de sens sur l'ensemble. Curieusement, ceux qu'on remarque le moins restent les vedettes. Attention, je les trouve bien employés: Edgar Ramirez est parfait en Gianni Versace. Penelope Cruz resplendit en Donatella et Ricky Martin livre une prestation plus qu'honnête dans le rôle d'Antonio D'Amico. C'est juste qu'ils sont plus un moyen qu'une fin pour R.Murphy. Ils permettent d'établir un saisissant miroir avec A.Cunanan et ceux qui l'ont croisé, ces âmes qui se cachent et à qui on ne donne pas la chance de vivre au grand jour. Encore une fois, la réalisation et la direction artistique sont au dessus de la mêlée (la séquence d'intro est un pur bijou). La bande originale de Mac Quayle est également un nouveau sans-faute (parfaite utilisation du Adagio in G minor qui hante cette saison). J'ai néanmoins une préférence pour la première saison qui semblait plus maîtrisée (celle-ci doit attendre le 3ème épisode pour trouver son identité). Mais The Assassination of Gianni Versace demeure une excellente proposition rendant American Crime Story encore plus singulière dans le paysage télévisuel. Singulièrement unique.
Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas trouvé une série aussi addictive.
Difficile en effet de ne pas être happé dès le premier épisode par cette reconstitution du procès de OJ Simpson, star noire du foot américain, accusé du meurtre de son ex-femme et de son compagnon.
On suit avec une délectation un peu morbide les méandres de cette affaire, dans laquelle les rebondissements successifs (côté défense, côté accusation, mais aussi chez le juge ou les jurés) paraitraient totalement improbables si on ne les savait pas ... réels !
La qualité de l'écriture est exceptionnelle, le casting incroyable (Sarah Paulson en tête) et la mise en scène d'une solidité à toute épreuve. La série est édifiante en ce qu'elle montre les incroyables faiblesses du système judiciaire américain, et le racisme croisé des deux communautés qui empêche tout jugement équitable.
On sort de cette série lessivé et passablement pessimiste quant à l'avenir de la nation américaine - qui depuis 1995 a montré qu'elle pouvait être aussi irréfléchie que ces évènements le laissent penser.
Contrairement à la saison 1 qui apportait du suspense cette saison est plate est ennuyante. Le montage sans chronologie rend la série encore plus brouillon et elle n'en n'avais clairement pas besoin vu le manque d'inspiration déjà présent.
Le titre est trompeur pour cette saison 2, on s'intéresse trop à Cunanan et pas assez de Versace. Dommage, car les passage avec Donatella, Gianni et son mari étaient topissimes. Tout le talent qu'à beau avoir Darren Criss ne suffit pas à sauver son personnage que l'on exploite trop. Le fait que la saison soit tournée à l'envers n'a pas aidé non plus. Déçu car y'avait matière.
Larry Karaszewski et Scott Alexander sont un peu les spécialistes du biopic hors-catégorie. À leur crédit, il y a Ed Wood, Larry Flint ou Man on the Moon...Qui dit mieux? Maintenant imaginez cette paire de scénaristes se lancer dans la création télévisée. Elle s'appellera American Crime Story et épousera la forme anthologique. Deux bonnes nouvelles en une pour ainsi dire. D'une part, elle permet un renouvellement constant d'une saison à une autre et oblige donc le duo à soigner au maximum ses intrigues. Et pour lancer la première saison, Karaszewski et Alexander ont jeté leur dévolu sur l'affaire O.J. Simpson. Souvent considérée comme l'une des plus importantes enquêtes criminelles aux États-Unis, elle fut l'objet d'un immense battage médiatique dont les répercussions font encore l'objet de débats enflammés. Un terrain de jeu idéal pour les créateurs, qui auscultent un pays que l'affaire va mener au bord de l'implosion, les plaies du passé(?) se rouvrant au contact de tourments présents. Le double meurtre dont est accusé l'ancien joueur de football et comédien O.J. Simpson devient le procès d'une Amérique contre une autre. Les médias prennent vite une place encombrante et intensifient leur couverture jusqu'à outrance, donnant une allure de farce grotesque à cette sanglante enquête. Chaque épisode est l'occasion pour Karaszewski et Alexander de sonder les maux d'une société empêtrée dans ses excès: racisme, fossé entre les classes sociales, hyper-médiatisation,... The People v. O.J. Simpson est une œuvre d'une rigueur ahurissante (on peut difficile faire plus collé aux faits)à la finesse d'écriture remarquable. Mais c'est surtout une série fiévreuse qui parvient à maintenir cette sensation de malaise jusqu'à son épilogue glaçant. Si on en juge d'après leurs prestations, les acteurs semblent bien conscients de la chance de participer à une création aussi colossale. Mis à part Cuba Gooding jr en roue libre, ils sont tous géniaux. De Sarah Paulson à John Travolta, en passant par David Schwimmer, Courtney B. Vance ou encore Sterling K. Brown. La réalisation -sans atteindre la maestria de True Detective- est efficace et la bande originale est exceptionnelle (Kool & the Gang, Isley Brothers, Portishead). Il y a fort à parier que la série se fera une jolie place parmi les canons cette année. L'affaire O.J. Simpson fut l'allumette jetée dans cette poudrière qu'on appelle l'Amérique. Il ne sera donc pas étonnant de voir American Crime Story laisser des traces sur l'année télévisuelle de 2016.
Cette première saison d'American Crime Story sur le procès très controversé d'O.J. Simpson est d'une réussite insolente. L'histoire est passionnante de bout en bout, les épisodes sont extrêmement bien écrits, le suspense est très bien travaillé (malgré le fait que l'on puisse connaître le dénouement de cette histoire vieille de 22 ans) et que dire des acteurs qui sont juste incroyables. Sarah Paulson, Cuba Gooding Jr., John Travolta, David Schwimmer, Courtney B. Vance... Tous sont excellents et cette première saison mérite amplement toutes ces récompenses qu'elle a reçu. Ryan Murphy a encore fait fort en produisant cette série et si les deux prochaines saisons (sur l'ouragan Katrina et sur le meurtre du styliste italien Versace) sont du même niveau d'écriture, de réalisation et d'interprétation, alors American Crime Story sera sans nul doute une des séries indispensables du paysage télévisuel. Un véritable régal à découvrir de toute urgence.
"American Crime Story" revient sur un procès extrêmement long et extrêmement médiatisé dont la conclusion aura été paradoxalement extrêmement courte. Je craignais au début l'erreur de casting pour Sarah Paulson avec sa perruque frisée qui ne la rend pas crédible, mais en changeant de coiffure à mi-parcours elle retrouve toute sa hauteur et s'en tire honorablement. La qualité de l'interprétation de Sterling K. Brown et Courtney B. Vance est clairement à souligner, David Schwimmer s'en sort aussi bien même si je trouve que passés les premiers épisodes, il reste dans l'ombre sans revendiquer ses idées. La performance de John Travolta en revanche ne m'a pas convaincue, car si certes son personnage est antipathique, ses lentilles, sa machoire ultra-carrée et ses TOC de gestuelle rendent la mimique particulièrement ridicule. Cette série ne rend pas non plus hommage à OJ Simpson, dépeint dans les premiers épisodes plutôt comme un lâche spoiler: (il menace de se suicider si on ne le laisse pas rentrer voir sa maman) , ca casse un peu le mythe mais tend à renforcer l'idée que ce champion viril n'avait peut-être pas les épaules pour assassiner deux personnes. La fin, si elle est déjà connue, ne permet pas d'évacuer le sentiment de dégoût sur cette affaire d'un homme qui, grâce à une brochette d'avocats surpayés, a pu s'en sortir. Tout l'intérêt du procès était que Simpson soit jugé comme un blanc, sauf que paradoxalement si Simpson avait été blanc et/ou pauvre, il ne s'en serait pas sorti, ce qui est parfaitement résumé par Chris Darden à la fin, qui contient une morale positive malgré tout. Les rares opposants du jury éteints par la communauté noire dominante, appuyés sur une seule chose : le doute. Cette simple possibilité qu'OJ n'ait pas commis ces meurtres et que la police de Los Angeles se soit acharnée sur le suspect le plus probable plutôt que le(s) vrai(s) meurtrier(s) permet de nous offrir cette série d'une grande qualité et qui prend le temps d'explorer tous les aspects déterminants du procès (de l'enfer) pour se mettre à la place du jury.
Je n'attendais rien de particulier pour cette série, et j'ai vraiment aimé. Une fiction qui se situe quelques années après des faits réels, ou on ressent le contexte américain. Les personnages sont charismatiques, les acteurs bons, on y croit et l'histoire se développe autour d'une affaire de meurtre assez intrigante on ne sait pas quoi penser du principal suspect, pour le moment. En attendant la suite que je suivrais avec attention.
Le 1er épisode est volontairement too much, très bling bling, très gay, trop de travellings puis le rythme se dessine avec cette particularité de remonter le temps avec deux histoires qui s'éloignent au fil de la série pour proposer le parcours d'un tueur en série (dérangeant, insupportable, génial) et dans une moindre mesure le destin de Versace. Alors pourquoi les Italiens parlent en anglais et sont campés par des latinos ? Parce que tout est too much, à la lisière du mauvais goût mais brillant.
Il est vrai que cette première saison basée un drame judiciaire sur l'affaire O.J Simpson, procès ultra-médiatisé de 1995, de la grande star du football américain accusé du meurtre de son ex-femme, Nicole Brown Simpson, et de son compagnon, Ronald Goldman, et le fait même que je connaisse déjà le verdict avant de débuter la série, m'avait fait peur d'avoir à voir du déjà vu, du moins du déjà ressenti et que cela allait enlever et gâcher cette première saison (...). Eh bien, rien de cela ne c'est produit et rien n'a affecté le grand plaisir de voir cette superbe saison. Le spectateur restera scotché sur cette affaire pour en savoir et voir tous les détails colorés de cette terrible affaire. Le casting et vraiment bien choisi Sarah Paulson, Courteney v.vance, David shwimmer et John Travolta. Cette série commence très très bien et je ne souhaite qu'une seule chose, que la suite en soit tout aussi passionnante que cette première saison. A souligné....la distribution du film était un casting d'une qualité irréprochable, avec des stars du cinéma, une pépite pour cette saison-ci, ce qui rehausse encore la qualité de cette saison... N'oubliez jamais au-delà de tout doute raisonnable sera la fin de ma critique. Je vous conseille de voir cette série, du moins pour commencer cette saison-ci, pour vous donner une idée. La réalisation et l’interprétation de cette saison sont vraiment une réussite. Je la conseille vivement.
La saison 1 de cette série avait été un gros coup de cœur avec toute l'histoire du procès de OJ Simpson je vous en parlais ici sur le blog. Pour cette saison nous avons eut le droit à une saison consacrée au meurtre de Gianni Versace. Et alors que je m'attendais à TOUTE une saison centrée sur le célèbre couturier, la série à fait le choix courageux de s'intéresser davantage à son meurtrier. Je sais qu'il a eut quelques déçus mais pour ma part cela à directement fonctionné j'ai été fascinée par Andrew Cunanan et sa descente aux enfers il faut dire que l’interprétation de Darren Criss est grandiose et à la fois totalement effrayante. La série est toujours aussi bien documentée et prenante j'ai été totalement conquise et pris au tripes par chaque épisodes. A noté aussi une sublime Pénélope Cruz en Donatella Versace. En bref même si on aurait aimé avoir plus de scènes dans l'univers des Versace, je vous conseille toujours aussi vivement cette série et j'ai hâte de voir la saison 3 qui cette fois sera dédiée à l'Ougaran Katrina.
Franchement je ne m'attendais pas à quelque d'aussi bien, j'ai été agréablement surprise tout le long. Franchement j'aime beaucoup cette série je vous la recommande fortement. Même plus les mots pour vous expliquez tellement elle est bien.