Mythologie sacrifiée au détriment d'un plat de méduse réchauffé.
Les séquences sont toutes prévisibles, sans aucune exception, la musique qui, se voulant héroïque, insulte le thème base qu'elle tente lamentablement d'imiter (John Williams lui-même risque de ne pas s'en remettre s'il entend ça). Toute la ville est au courant de la réelle personnalité de SuperGirl, même le clébard du coin de la rue qui vient honorer son lampadaire favori quotidiennement. Le pilote envoie la totalité de ce qui pourrait tenir en plusieurs épisodes, arrivée sur terre, avion sauvé des eaux, groupement anti-martiens, gros méchant qui te fait sentir l’énième venue du général Zod, la mère de Supergirl en krypto-message, le costume cash dans la main et j'en passe...
Je n'ose vous parler du pamplemousse qui explose au début de la série, censé représenter la planète Krypton
Un ami avec un an d'ancienneté sur After effect, 3DSmax et d'autres fait mieux que ça en matière d'effets spéciaux, et là les gars, ce n'est même pas de l'ironie, je suis sérieux...
Comment ça ? Pas convaincus ..
OK, parlons des acteurs.
Bon, en fait, j'en pleure encore tant c'est mal joué, je n'ai trouvé qu'un mot pour définir ce jeu qui ne mériterait même pas un razzie award. C'est GNANGNAN. Oui, c'est le mot qui colle le mieux à la série. C'est d'un pitoyable. Les télétubbies revisités, sérieusement, et sans l'inventivité du dialogue.
Désolé pour les fans, mais Calista Flockhart n'échappe pas à la règle. Jeu poussif et imbuvable, jouant la cruche malodorante. (Tu veux jouer une peste ? prend en de la graine sur Cersei et on en reparlera avec Harrison plus tard, petite)
Bref, en quelques mots ; un mauvais comédien joue, un bon comédien est.
Et pour cette série, passez votre chemin, là pour le coup, je vais me mettre à plus belle la vie. J'en suis réduit à ça devant tant de navrance.