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    Jack Irish
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    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

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    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 17 juillet 2019
    On le sait depuis plusieurs décennies, le cinéma australien est spécialement vivace, proposant outre ses acteurs (Hugh Jackman, Guy Pearce, Eric Bana, Cate Blanchett, Noami Watts, Nicole Kidman) et ses réalisateurs (Peter Weir, Bruce Beresford, Roger Donaldson, George Miller) œuvrant à Hollywood, une production nationale réservant la plupart du temps d'excellentes surprises quelque soit le genre abordé. Il en va désormais de même dans le domaine des séries télévisées avec "Jack Irish" où Guy Pearce incarne un avocat retiré des affaires pour se consacrer à la menuiserie et de temps à autre à la résolution d'enquêtes sur lesquelles il arrive par le fait du hasard. Le jeune avocat retraité mène une vie de bohème qui le voit déambuler dans un Melbourne populaire où il a pris des habitudes de célibataire ce qui ne facilite pas sa relation amoureuse avec la jolie Linda Hiller (Marta Dusseldorp), reporter international qui lui réclame une relation stable à travers la naissance d'un enfant. C'est au pub du coin de sa rue qu'Irish a son bureau dans l'arrière cuisine d'où il peut entendre trois vieillards soliloquer sur le devenir du monde et sur son propre père ancien grand joueur de football. Les enquêtes particulièrement touffues mais jamais confuses ont trait aux problématiques du moment, notamment le sort des migrants qui touche aussi l'Australie en raison de sa proximité avec les Philippines et l'Inde. Dans la première saison, il s'agit d'une secte qui partant d'Australie cherche à étendre sa zone d'influence sur l'ensemble de l'Asie du Sud-Est. Pour la deuxième saison, c'est une filière d'accueil d'étudiants étrangers mafieuse qui sera en cause. Guy Pearce étant connu pour ses convictions humanistes, la série est clairement orientée vers les causes qui lui sont chères. L'ensemble est sans doute un peu manichéen n'éclairant qu'une partie des aspects des problématiques soulevées. Mais l'intérêt est ailleurs grâce au jeu toujours sobre mais pénétrant de Guy Pearce et aux seconds rôles particulièrement approfondis qui permettent de créer des digressions propres à provoquer des changements de tonalité qui font que l'on ne s'ennuie jamais à suivre les aventures et les aléas personnels de Jack Irish
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