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Critique de la série
3,5
Publiée le 5 avril 2016
Bien que n`étant pas fan du genre, Kids on the Slope est parvenu à me plaire au travers de ses épisodes sans temps morts. J`ai ris, j`ai été ému par cette histoire, qui pourtant peut sembler être déjà vue, j`ai swingué sur des morceaux de jazz sans pour autant être amateur de ce genre musical et j`ai surtout vu une magnifique peinture du Japon d`après guerre dans les années 60, grâce à une réalisation et une patte artistique remarquable. Shin'ichirō Watanabe réalise une œuvre totalement différente de Cowboy Bebop et Samurai Champloo, ne vous attendez donc pas à un animé du même registre. Watanabe prend ici un virage à 180° et s'amuse tranquillement avec le jazz, dans cette série qui demande qu'on prenne son temps pour se faire apprécier. On en ressort malgré tout avec un souvenir sympathique, et plutôt nostalgique, à l'image de la série.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
5,0
Publiée le 19 juillet 2015
Ce manga est agréable à regarder, on est tout de suite prit par l'histoire de Sentaro et Kaoru. Je le recommande à tout amateur de manga et de musique :) les deux sont parfaitement accorder :)
Juwain

9 critiques

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Critique de la série
4,5
Publiée le 27 septembre 2019
Shin’ichirō Watanabe, l’une des stars de l’animation japonaise depuis Cowboy Be-bop est toujours attendu au tournant à chacune de ses réalisations. Encore plus quand il retrouve sa compositrice fétiche Yoko Kanno.

« L’image peut être excellente, mais si la musique n’est pas bonne, ce sera très dur à regarder. » confessait-il dans Le Monde du 8 juillet dernier.
Et de fait Sakamichi no Apollon est parfois dur à regarder. Malgré une bande-son de très bonne facture, la narration est aussi rythmée qu’une chanson de Vincent Delerm sous Prozac. Des longueurs et des scories scénaristiques ralentissent considérablement cette histoire en panne d’inspiration plombée par un drôle de triangle amoureux lycéen (Kaoru, le pianiste binoclard et sensible, Sentarō, le batteur bad boy au grand cœur et Ritsuko, la sainte nitouche ingénue) dans le Japon rural de 1966. On répète, on se produit, on croit s’aimer et on repart pour un tour. Et un tour…

Pour autant, on pardonnera tout à ce duo magique que forment Watanabe et Kanno : la série est sauvée par quelques fulgurances comme cette impro survitaminée digne du Johnny B. Goode de Michael J. Fox dans l’épisode 7 ou encore ce dernier épisode en guise d’apothéose musicale où l’iconographie chrétienne chère à Watanabe se joue du téléspectateur.

La musique jazzy, quant à elle, n’est pas une actrice comme les autres chez la compositrice de Samourai Champloo, elle est LA principale actrice. Envoutante, entêtante, enivrante.

Il en va de notre résistance à ces artifices musicaux comme de celle de Daphné – dont le mythe grecque vient illustrer le sort de Sentarō dans l’épisode 4 – qui ne put se dérober à la cour d’Apollon, Dieu des arts… et de la musique.

Difficile donc d’être hermétique au charme désuet et suranné de cette bromance qui fonctionne grâce à la symbiose de Kanno et Watanabe.

La pente d’Apollon (Sakamichi no Apollon), celle qui emmène Sentarō et Kaoru chaque matin vers leur destin, c’est le chemin que cette jolie série sans prétention nous enjoint d’emprunter : celle des arts, de l’amitié et du temps de vivre…