Ce premier épisode apparaît comme très prévisible dès le départ, proposant une histoire déjà vue
(un accident de voiture avec délit de fuite)
et à l'issue attendue
(le serrurier coupable)
, sauf que le déroulé détaillé est vraiment spécial
(Hélène qui fait venir le serrurier pour tenter de confirmer ses doutes, elle utilise son métier d'agent immobilier pour pénétrer la maison du serrurier, elle découvre l'article de journal sur l'accident et une fiche de dépannage aux horaires coïncidant avec l'accident, l'attraction bizarre entre Hélène et le serrurier (sexe), la lettre d'Hélène à la femme de celui-ci)
et que les 10 dernières minutes bénéficient d'une avalanche de twists
(le neveu d'Hélène était dans la voiture, sa soeur était au courant, le serrurier n'a pas été tué par vengeance mais en légitime défense car il avait tiré sur son mari, celui-ci (qu'on croit mort) ne l'est pas (on notera le bon montage entre passé et présent pour faire cette révélation), Hélène libérée)
posant des dilemmes intéressants
(Hélène va choisir de mentir à la barre pour protéger sa soeur et son neveu et aussi pour préserver la femme du serrurier)
. Sur le rythme global, l'épisode est parfois un poil long, pas suffisant pour entacher un premier épisode de qualité, où Clémentine Célarié est extrêmement touchante.
Le deuxième épisode conserve l'esprit du premier
(incertitude sur qui a fait quoi, qui est encore en vie, quel est le motif du délit)
tout en proposant une histoire plus étoffée sur le fond
(le parcours de vie chaotique d'une femme handicapée suite à l'accident de moto lorsque son mari Laurent conduisait)
et extrêmement riche en rebondissements. C'est bien simple, l'épisode est parfaitement construit pour nous faire élaborer des théories multiples et fausses à partir d’éléments majeurs
(beau-père qui démasque l'adultère de Laurent, le mec de la maîtresse qui menace de tout balancer à la femme de Laurent, l'associé qui s'engueule avec Laurent, la jalousie de la maitresse)
pour aboutir à une conclusion étonnante
(la maitresse a tenté de tuer la femme de Laurent et lui met tout sur le dos, la femme de Laurent défend son mari et l'innocente)
quoique imparfaite
(on se doute rapidement que Laurent sera acquitté)
. On notera notamment les bons allers-retours (même si il y en a un peu trop par moments) entre flashbacks et passages au tribunal, permettant de voir progressivement des visages qui en disent long
(le serrurier coupable)
0
.
Au-delà de cela, le plus précieux est de voir l'évolution du couple Juliette-Laurent face aux événements, les 2 passant des disputes à la réconciliation, de la trahison aux regrets, sans oublier l'énorme séquence
(le serrurier coupable)
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, à l'image d'une dernière scène épatante
(le serrurier coupable)
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.
Côté casting, Lorant Deutsch est très bon dans un rôle inhabituel et Fanny Valette est exceptionnelle.
Le 3ème épisode reste fidèle à la construction de la série (on fait connaissance progressivement avec les personnages et on les découvre ensuite dans le cadre du tribunal) mais a l'avantage de modifier légèrement sa structure,
(le serrurier coupable)
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un changement bienvenu pour maintenir un certain effet de surprise.
Sur le fond, j'ai bien aimé comment
(le serrurier coupable)
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Dans le registre des bémols, l'issue des procès est assez téléphonée, au même titre que la nature du vrai coupable. Sinon, l'épisode aurait pu être plus focalisé sur la façon avec laquelle Julie gère le viol qu'elle a subi, c'est un point qu'Accusé évoque de temps en temps, sans aller au bout des choses.
Le 4ème épisode reste dans la lignée des précédents, tout en changeant le motif de l'accusation
(le serrurier coupable)
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. Pour le reste, Isabelle Gélinas campe parfaitement une femme souhaitant tellement concilier une vie professionnelle épanouie mais prenante et une vie personnelle chamboulée
(le serrurier coupable)
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qu'elle finit par être en burn-out total
(le serrurier coupable)
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. Le scénario dépeint très bien cette descente aux enfers et y ajoute de la modernité en évoquant la condition féminine par rapport à la condition masculine, avec des femmes à qui on ne pardonne pas de privilégier le boulot à la famille.
L'épisode 5 est intéressant dans le fait qu'il s'intéresse à une culpabilité psychologique
(le serrurier coupable)
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qui percute une vie personnelle compliquée
(le serrurier coupable)
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et que pour définitivement soigner sa conscience,
(Hélène qui fait venir le serrurier pour tenter de confirmer ses doutes, elle utilise son métier d'agent immobilier pour pénétrer la maison du serrurier, elle découvre l'article de journal sur l'accident et une fiche de dépannage aux horaires coïncidant avec l'accident, l'attraction bizarre entre Hélène et le serrurier (sexe), la lettre d'Hélène à la femme de celui-ci)
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. Bruno Wolkowitch est très convaincant.
L'épisode 6 démarre sur un grand classique (l'amour d'un élève pour sa professeure) qui cache en réalité un sérieux malaise chez ce jeune
(Hélène qui fait venir le serrurier pour tenter de confirmer ses doutes, elle utilise son métier d'agent immobilier pour pénétrer la maison du serrurier, elle découvre l'article de journal sur l'accident et une fiche de dépannage aux horaires coïncidant avec l'accident, l'attraction bizarre entre Hélène et le serrurier (sexe), la lettre d'Hélène à la femme de celui-ci)
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Le scénario traduit alors très bien plusieurs éléments majeurs qui en résultent,
(Hélène qui fait venir le serrurier pour tenter de confirmer ses doutes, elle utilise son métier d'agent immobilier pour pénétrer la maison du serrurier, elle découvre l'article de journal sur l'accident et une fiche de dépannage aux horaires coïncidant avec l'accident, l'attraction bizarre entre Hélène et le serrurier (sexe), la lettre d'Hélène à la femme de celui-ci)
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Félicitations aux 3 acteurs principaux de cet épisode.