Mr. Robot
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491 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
Critique de la saison 1
5,0
Publiée le 21 septembre 2015
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12/09/2015 Bon je m’excuse rapidement de mon manque de contenu récent (vacances+rentrée obligent) pour arriver rapidement au vif du sujet, à savoir : MR. ROOOOOBOOOOOOOOOOT *applaudissement* . Je ne pense pas abuser quand je dis que depuis le jour de l’an, il n’y a pas meilleure série qui soit sortie. Déjà le pitch : Elliot, un jeune justicier asocial (et: bi/plus_encore.mp4) est contacté par un groupe de hackers nommé fsociety00.dat (les anonymous de la série quoi) afin de “sauver le monde” grossièrement.

Résumé la série d’une telle sorte est à la limite de l’insolence tant l’intrigue est complexe et les personnages att4chants (ou pas),réalistes et surtout UNIQUES EN LEUR GENRE à un point rarement atteint. Quand on lance le pilote, on croit que c’est un pseudo-Watch Dogs ou Person of Interest, mais c’est loin d’en être le cas car l’influence principale de cette série est … Fight Club de Fincher. Que ce soit au niveau de l’intrigue - très, mais alors TRÈS FORTEMENT inspiré du film - ou au niveau de l’esthétique jaunâtre en passant par les cadres particuliers mais soigné avec un jeu sur les focus très intéressant, Sam Esmail (le showrunner) élève sa série au rang de produit esthétique cinématographique de qualité. Mais il y a deux choses que l’on retient au niveau de la forme : déjà, la voix off du personnage principale, on est dans sa tête, il interagit avec nous et cela donne lieu à des façons de mises en scènes inédites avec des effets de montages ultra dynamiques. Enfin, la B.O envoûtante, électrisante, lancinante, et addictive, dans le même style que le récent Ex Machina. J’espère vraiment qui vont diffuser la soundtrack par un moyen ou un autre parce qu’elle est dans mon top 5 de l’année série et film confondus (voire même plus).

Il y a d’autres choses que j’adore au niveau de l’intrigue : déjà le rythme extrêmement soutenu comme quand on approche d’un Breaking Bad season finale. Ces situations ou les personnages sont pris dans des engrenages infernaux et cette frénésie qui se fait sentir chez le spectateur, autant dire que cela nous marque. Associez à tout cela, le fait que chaque épisode aborde un thème en particulier, c-à-d qu’ils sont chacun une oeuvre à part entière faisant parti d’un tout. Je vous rassure chaque épisode font énormément avancer l’intrigue, ce n’est pas du tout un truc à la Dr.House, Arrow et *insérer_série_policière_à_la_con* où dans chaque épisode on a un nouvel objectif, un nouvel ennemi et des nouveaux enjeux. Très loin de là. Une fois de plus, on à la des réflexions et thèmes propre à l’épisode que l’on regarde accompagné d’une problématique de fond que l’on a tout au long de la saison (que l’on binge watch, bien entendu). Parfaite transition pour m’attarder sur le fond.

C’est une série qui remets en cause l’existence du capitalisme actuelle, pose différentes interrogations sur notre véritable place au sein de la société, l’âme humaine et sa complexité, ainsi que nos rapports avec les autres avec les nouvelles technologies et les réseaux sociaux, l’abrutissement des populations par les compagnies tout en passant par des petites choses comme la drogue, la solitude, la culpabilité, la dépression … Vous l’aurez compris, içi les questions graves et existentielles sont à l’honneur, du monde impitoyable des conglomérats d’hommes d’affaires et des entreprises, aux coulisses d’une révolution 2.0, vous en sortirez réfléchi et ému. En trois mots : Intimiste. Electrique. Intelligent. 18.5/20.

20:41 : Je me suis renseigné et la série fait tellement dans les petits détails, que le vocabulaire technique d’informatique est bien accordé aux situations et ce que les persos font devants leurs écrans sont crédibles et pas juste du bidouillage sur clavier ou des termes à la va-vite “pour faire genre”.
anonyme
Un visiteur
Critique de la série
1,5
Publiée le 11 septembre 2015
Les premiers épisodes sont intéressants. Ensuite on remarque que l'expression hallucinée (fort bien) du "hacker" - qui est en fait un cracker, car les hackers ne détruisent pas - ne varie pas. Il y avait la série à succès "Breaking Bad" avec l'acteur-deux-expressions, il y a maintenant celle avec l'acteur-une-expression. Nous espérons la zéro prochainement.

De plus le scénario part en vrille avec la multiplication des hallucinations visuelles et sonores de notre brave justicier jeté dans un monde de m. et avec les tunnels techniques habituels et in.bit.able des cyberfilms, J'ai codé la framex dans le rospic et démonté le cinétion atropique en balançant les teztiques, je crois que c'est bon si à 02:08:07 digitalwitch tu fusionnes le fichier suckette twamaimstreaming.xqx OK.

A la prochaine saison, je regarderai quand même les épisodes 1, 5 et 10. Peut-être.
Joaquim B.
Joaquim B.

1 abonné 14 critiques Suivre son activité

Critique de la série
5,0
Publiée le 10 juin 2015
Wowww super série.

Pour moi la meilleure série de 2015.
Axelle Pth
Axelle Pth

4 abonnés 7 critiques Suivre son activité

Critique de la saison 1
4,5
Publiée le 30 mars 2016
J'avoue avoir traîné les pieds pour regarder cette série dont je n'avais jamais entendu parler avant que mes amies me mettent la pression pour que je la vois.
C'est aujourd'hui chose faite, et je dois dire que mes amies ont bien fait.
Mr. Robot est sans doute la série la plus bizarre que j'ai jamais vu, dans un style tellement décalé qu'on a parfois du mal à suivre, mais je pense que c'est ce qui en fait son point fort.
La plupart du temps, quand on a du mal à suivre une série, ça nous encourage à l'abandonner. Mais avec Mr. Robot, ça nous encourage seulement à continuer.
Les acteurs sont brillants, je me dois de le dire. Ils sont absolument... incroyables, et je ne peux rien dire de plus sur leur jeu car ce n'est pas vraiment ma spécialité. Mais, wow.
Le réalisateur de la série a également organisé sa façon de filmer et ses plans d'une manière excellente, qui change plutôt pas mal des séries filmées d'une manière "traditionnelle".
L'histoire tient elle aussi en haleine sans avoir besoin de suspens, du moins au début de la saison.
Et pour finir, l'atmosphère de la série est elle aussi très spéciale, pesante. Elle nous met dans la peau du personnage d'Elliot alors que celui-ci reste un mystère, ce qui fait aussi le charme de la série.
Au final, cette série a tout pour réussir, il faut juste s'accrocher. Et accrochez-vous bien, parce que cette série va faire de la bouillie de votre matière grise !
fantom69
fantom69

3 abonnés 9 critiques Suivre son activité

Critique de la série
3,0
Publiée le 29 octobre 2015
Encore une série qui démarre sur les chapeaux de roues et qui patine à partir du milieu. Les acteurs sont tous excellents, mais l'histoire - très séduisante au début - peine à trouver ses rebondissements au bout d'un moment. Il y a un vrai ventre mou au milieu et on a peine à être captivé. Pour relancer l'action, le créateur sort la grosse artillerie et ouvre quantité de pistes qui certes nous "allument", mais qui hélas ne seront jamais vraiment explorées. Dommage.
Vehk A.
Vehk A.

1 abonné 56 critiques Suivre son activité

Critique de la saison 3
2,5
Publiée le 17 décembre 2017
3° saison d'une série qui table depuis le premier épisode sur "l'anticapitalisme" :
...30 épisodes plus tard, la première évocation de Marx, et encore, en même temps que l'une des protagonistes principales, radicalisée au point d'être allée jusqu'au meurtre, ne se soit d'abord réjouit du "relancement de l'économie" capitaliste qu'elle avait participé à détruire...

Au passage, même Marx, pour celleux qui ont un peu de culture historique et ont entendu parlé des mouvements communistes libertaires, peut être associé à une certaine forme de capitalisme, puisqu'il préconisait non pas l'abolition de l'argent, mais la planification économique par l'Etat, non pas l'égalité entre les Hommes, mais une hiérarchisation, une Capitalisation... Du Pouvoir.

Mr Robot n'a rien d'épique, d'anticapitaliste ou de révolutionnaire ; au contraire :
C'est avant tout une série à suspense à huis clos, un thriller complotiste dans lequel les "révolutionnaires" semblent être des individualistes revanchards irresponsables en prise avec les horribles conséquences de leur candeur extrémiste. Regrettable message que cet "anticapitalisme" qui ne s'en prends qu'aux "1%" - alors que si on se veut vraiment anticapitaliste, c'est tout l'édifice de la pyramide qui est à déconstruire, pas juste son sommet, on a déjà vu avec la chute des Rois et l'avènement de la bourgeoisie en quoi c'est complètement idiot - ...Et qui, même avec une si pauvre promesse révolutionnaire, ne parvient pas à rendre cela "séduisant" un seul instant, et même, au contraire, fait tout pour rendre ça rebutant.

Enfin bref... Pour laisser de côté la honteuse tentative de faire croire à une série anticapitaliste ( il paraît qu'ils comptent revenir aux sources dans la saison 4, voire 5... (toux)-trop-tard-vous-nous-avez-déjà-pris-pour-des-pigeons-(toux) ) ...Et pour en revenir à Mr Robot comme simple thriller de base surfant sur l'exclusivité du numérique et certains mécontentements générationnels pour essayer de sortir du lot et faire des ventes ( c'est en effet tout ce que c'est ) : Après une première saison qui se cherchait, une seconde saison qui essayait de gagner du temps en brouillant les pistes, la saison 3 apporte certes des réponses, mais je trouve une bonne part d'entre elles peu cohérentes, insatisfaisantes, voire délirantes. "J'ai fait ce que j'ai fait parce que quelqu'un m'a fait croire à la résurrection" ? Vraiment ?
"Ok, then."

Alors, certes, la série sait entretenir un certain suspense, elle impulse du rythme, elle parvient souvent à mettre ça en images léchées, avec des musiques de synthèse qui collent à l'ambiance... Mais, même en essayant d'y mettre toute ma bonne volonté pour oublier l'arnaque philosophique et politique au cœur de ce "produit cinématographique"... Même en acceptant temporairement de fermer les yeux sur le fond...
Sur la forme, je trouve la critique bien exaltée, quant à cet avatar brouillon et invraisemblable de Fight Club.
anonyme
Un visiteur
Critique de la saison 1
3,5
Publiée le 1 septembre 2015
Très bon démarrage mais s'enlisse assez vite.
Ils auraient mieux f it d'en faire un film.
lhomme-grenouille
lhomme-grenouille

3 381 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

Critique de la saison 2
3,0
Publiée le 9 février 2017
Bon bah, malgré mon impression plus que mitigée de la première saison, j’y suis retourné ! Il faut dire : difficile de tourner le dos à une série qui – malgré tout ce que j’ai eu à lui reprocher – se révèle aussi belle plastiquement parlant et aussi pertinente dans le sujet qu’elle entend aborder. Et franchement, bien m’en a pris. Tout mon entourage m’avait dit que cette seconde saison était différente de la première. Certains la jugeaient meilleure, d’autres la trouvaient moins bonne. Moi, en tout cas, je fais effectivement partie de ceux qui la trouvent meilleure (comme la plupart des gens qui n’ont pas trop été conquis par la première saison d’ailleurs ^^). Et, à dire vrai, il n’y a pas trop de mystère à ça. Pourquoi je la trouve meilleure ? Déjà parce que cette saison met entre parenthèse tout ce qui m’avait le plus gonflé lors de la première ( spoiler: Notamment ce personnage moisi qu’est Wellick !
), mais aussi parce qu’elle ose enfin mettre les pieds dans le plat. Après je ne sais pas combien de digressions lors de la saison 1, dans cette saison 2 on ose enfin aborder la question du chaos généré par la petite révolution de F-Society. Franchement, j’ai trouvé ça très agréable tant ça posait un univers assez original, prenant, et surtout tant ça nous conduisait vers une forme d’inconnu. Après tout, c’est vrai ça : jusqu’où le système actuel pourrait couler si on le privait de ce qui lui est désormais devenu essentiel : la communication globalisée ? Pour le coup, j’ai revécu le même grisement que j’avais connu en début de saison 1. la seule différence c’est que là, contrairement à la saison 1, le grisement ne s’est pas évanoui après deux ou trois épisodes. Là, il a duré plus longtemps… Jusqu’à l’épisode 5 environ… Bon, du coup. Bon, du coup, vous l’aurez compris, tout l’est pas rose non plus dans cette saison 2. Encore une fois, j’ai fini par buter contre les mêmes faiblesses que lors de la saison 1. passé l’épisode 5, l’intrigue du personnage principal ne bouge plus trop (à dire vrai, elle ne bouge jamais vraiment). De même, voilà que se multiplient (à nouveau) les problématiques des personnages secondaires que, moi, je trouve totalement inconsistants (qu’il s’agisse d’Angela, de la sœur, de Whiterose, ou de l’agent du FBI, ces quatre personnages, pour moi, sont bien trop lisses et stéréotypés pour fonctionner). Et le pire, c’est que pour tenir la longueur, la série revient nous endormir avec tout un jargonage et des intrigues à base de piratage dont je n’ai jamais vraiment vu l’utilité sur l’intrigue. Et c’est un peu le gros souci de cette série je trouve. Elle lance plein de pistes, les fait stagner toutes, si bien qu’au final je ne suis parvenu à m’intéresser pour aucune. Si la série avait vraiment voulu me happer par le mystère de ces différentes intrigues, il aurait fallu qu’elle lâche régulièrement du lest, qu’elle me donne l’impression que ce fil conducteur là allait peut-être me permettre de démêler toute la pelote. Or, là, ce n’est clairement pas le cas, et ça dure sur des épisodes entiers. Et le problème, c’est que lorsque qu’une piste se débloque enfin, moi, je n’ai même plus le souvenir d’où vient cette piste (par exemple, la mort du hacker et la douille qui permettent de remonter jusqu’à la sœur du héros, je ne sais même plus d’où elles sortent et ce qui les a causé.) Du coup, j’ai suivi ce gloubiboulga d’intrigue de manière un peu passive, sans vraiment le comprendre, et pour arriver au final à une conclusion qui me démontre qu’en fin de compte, rien ne s’est vraiment passé lors de cette saison, et que le changement, ce sera pour les deux ou trois premiers épisodes de la prochaine saison, avant que celle-ci ne sombre à nouveau dans la léthargie. Alors après, je ne reviens pas sur ce que j’ai dit en début de critique : globalement, ça tient quand même bien mieux la route que la première saison. Je trouve l’ensemble mieux équilibré et la situation est suffisamment lancée pour qu’elle capte mon attention (et puis, que c’est beau !) Seulement voilà, c’est encore vraiment frustrant de me dire que cette série, qui pourrait être une pure bombe si elle était plus dense et épurée, me laisse encore une fois sur le frein à main. Mais bon… Je suis encore ouvert à la prochaine saison… Comme quoi, ce « Mr. Robot » a quand même quelque-chose de vraiment intéressant pour lui. Donc encore une fois « wait and see ». En espérant que l’effort de patience saura être un jour récompensé…
Degrace
Degrace

33 abonnés 419 critiques Suivre son activité

Critique de la saison 1
3,0
Publiée le 9 novembre 2015
Et si vous aviez le pouvoir d'entrer dans l'intimité d'une personne ou d'une entreprise en les hackant? C'est à cette question voyeuriste que propose de répondre "Mr Robot". Cette série vous permettra d'éprouver la jouissance de voir ce qui devrait rester secret. Elle saura vous faire ressentir la toute-puissance de celui qui peut divulguer des informations secrètes et gênantes sur votre compte. De ce point de vue, la première partie de la saison est agréable. Néanmoins, le seul épisode véritablement scotchant et digne d'une grande série est le premier, où le cynisme un brin puérile du personnage principal crée l'effet de surprise.
Quelques éléments déconnants : le personnage d'Angela m'a paru mal joué et sans intérêt. spoiler: Je n'ai pas non plus compris pourquoi on faisait commettre un assassinat à Tyrell Wellick. ça m'a semblé excessif.

Mon principal reproche est qu'on aurait pu aller beaucoup plus loin dans tous les domaines. La réflexion sur le capitalisme et le libéralisme est inexistante. A quoi bon faire sauter le système si on ne le comprend pas? Le personnage principal aurait pu être un intello visionnaire, mais Rami Malek n'incarne qu'un adolescent malade et inconséquent. Une antinomie saute d'ailleurs aux yeux : pourquoi vouloir sauver le monde quand on méprise les gens? Cette opposition entre cynisme et altruisme aurait mérité des développements. La psychologie du personnage principal est étonnamment délaissée par le scénario, qui ne parvient pas à révéler ses ressorts parce qu'elle se concentre une psychiatrisation caricaturale.
La question des données personnelles n'est qu'effleurée. Elle se place pourtant au centre de l'intrigue et sous-tend un second paradoxe : ces données personnelles sont utilisées à la fois par un personnage qui se prétend vaguement anti-système, et par le système lui-même. L'idée que les hackers pourraient incarner la lutte contre les dérives capitalistes n'a pas semblé centrale aux créateurs de la série, qui déroulent le scénario sans véritablement traiter le sujet. La voix off aurait pu mener une véritable réflexion sur ce point. Au lieu de cela, elle se répand en mépris immature, et se cantonne aux réflexions simplistes d'un personnage sur lui-même. J'ai eu le sentiment que les adolescents étaient le coeur de cible, en particulier parce que le personnage principal est vu sous un jour positif, alors que le hack est illégal et souvent illégitime ou immoral.
spoiler: Si on comprend très rapidement que le personnage principal souffre d'un trouble de dissociation, cet élément du scénario est mal exploité. L'originalité aurait pu être de révéler immédiatement les conséquences de ce trouble et de rebondir autrement. Au lieu de ça, un traitement classique est mis en place : quelques indices sont disséminés pendant une trop longue partie de la saison, et on vous révèle trop tard qu'un des personnages n'existe pas vraiment. ça tombe à plat ! A compter de ce pseudo-twist, la série m'a semblé perdre de tout son intérêt. Force m'est de l'admettre : le coup de la maladie mentale ne suffit plus à donner tout son ressort à une série.

Pourtant, il y avait matière à ! Parmi les nombreux paradoxes que la série aurait pu mieux traiter, le plus beau me paraît être que même en piratant une personne il vous est impossible de la connaître véritablement. Si les technologies nous réduisent à des faits exploitables, notre histoire intérieure ne figure pas sur aucun disque dur. J'en veux pour preuve que le personnage de la psychiatre reste complètement insondable. Au reste, Elliot Alderson s'intéresse-t-il vraiment aux gens, ou à une idée qu'il se fait d'eux?
Je n'ai pas très envie de regarder la saison 2 pour le savoir, à vrai dire.
Wisdom
Wisdom

25 abonnés 49 critiques Suivre son activité

Critique de la série
5,0
Publiée le 31 décembre 2016
Après avoir fini la saison 1 et entamé la deuxième, je reste sur ma première réflexion : ce n'est absolument pas une série sur les hackers et l'informatique. Ce serait vraiment dommage de ne la réduire qu'à cet aspect, ce serait passer à côté du fond au détriment de la forme.

Mr Robot est, dans son essence, l'histoire d'un être tourmenté et quasi-démoli par son passé, mais qui étonnamment n'en a pas perdu son idéalisme ni ses principes pour autant.

Le personnage principal est à la fois sombre et plein de fraicheur, dérangeant et émouvant, suicidaire et entrainant, repoussant les autres mais les attirant par son mystère.

Vous avez remarqué ? Tous les autres personnages, quelque soient leur rôle et leur position sociale, cherchent à tout prix à interagir avec ce grand ado enfermé en lui-même, tentent de briser sa carapace, comme s'il contenait sans le savoir le plus grand des secrets, comme s'il détenait la réponse ultime à "la question de la vie, de la mort, de l'univers et du reste".

Une série ultime, extrême, qui semble avoir été écrite pour la fin du (d'un ?) monde.
Walter H
Walter H

14 abonnés 102 critiques Suivre son activité

Critique de la série
4,5
Publiée le 15 juillet 2016
Je viens de regarde la saison 01 de Mr Robot.Pour ceux qui ne connaissent pas il s'agit d'une série qui met en avant un hacker de génie qui décide de faire tomber avec l'aide d'amis une grosse entreprise qui selon lui commais des actes malsain as travert le monde.Sans trop en raconté cette série es vraiment captivante au plus haut point.On suis les péripitie du heroe as travers les différente façons de jouer avec le système et les gens.Comment notre société actuel hyper connecté n'es pas as l'abri d'une petite équipe de pro.As voir absolument.Moi j'ai adoré.Vivement la suite.
tisma
tisma

305 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

Critique de la série
3,5
Publiée le 2 novembre 2016
Une bonne serie qui nous montre la face de cachée de notre société de consomation. Malgres une saison 2 un peu plus molassone que la premiere, la sauce arrive a prendre et on s'accroche malgres des passages vraiment complexe !
D-Dso
D-Dso

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Critique de la série
4,0
Publiée le 12 octobre 2015
très bien réalisé et production au niveau! une des meilleures series de la rentree. prometteur pour la suite !
Toto INF
Toto INF

37 abonnés 555 critiques Suivre son activité

Critique de la saison 3
5,0
Publiée le 23 avril 2018
Une série qui pris saisons par saison est déjà incroyable tant ce qu'elle fait vire à son spectateur est dingue, et innovant. Mais aussi par l'histoire qui prend dans cette saison un tournant très pragmatique. Car là où la série se voulait anarchiste et utopique, elle se retrouve finalement confronté à une réalité d'un monde qui est le nôtre, et évolue de la façon la plus convaincante à ce que nous pouvons voir dans notre quotidien. Une consécration d'une série déjà énorme.
EricDebarnot
EricDebarnot

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Critique de la saison 1
4,0
Publiée le 29 octobre 2016
"Mr. Robot" est une série importante, dans la façon dont elle nous parle de notre monde, de son inhumanité - la domination absolue de quelques méga-corporations, mais aussi notre individualisme fondamental qui bloque toute prise de conscience politique face à cet état de fait - comme de sa fragilité - Internet et la technologie comme outils de toute-puissance, mais, logiquement, comme talon d'Achille de la Société. Ne serait-ce que pour son propos, et la manière dont elle laisse entrevoir, dans le dernier épisode de cette première saison, l'éventualité d'une victoire (temporaire, on s'en doute) contre de David le Hacker contre Goliath le système bancaire, "Mr. Robot" est indispensable. Maintenant, la série de Sam Esmail n'est pas exempte de gros défauts : la fascination de Esmail envers le travail de Fincher phagocyte largement la manière froide, méthodique dont le récit est construit et mis en scène, mais envahit même le scénario, qui fait plus que loucher vers "Fight Club" (les septième et huitième épisodes sont saisissants mais frôlent le plagiat - avec "Where is My Mind" des Pixies en effet de signature !). De plus, "Mr. Robot" s'égare régulièrement, en particulier en son centre, dans des épisodes laborieux sur le addictions et les troubles de son héros, alors que le téléspectateur trépigne en attendant de découvrir ce qui adviendra, en particulier à l'un de ses magnifiques personnages, l'effrayant psychopathe Tyrell Wellick, joué par un Martin Wallström beaucoup plus convaincant que Rami Malek, un peu répétitif dans son interprétation d'Elliot, hacker schizophrène décidé à "sauver le monde". Ces baisses de rythme déçoivent un peu, mais ne gâchent pas notre plaisir devant une œuvre aussi originale et stimulante, que l'on suivra avec joie dans sa deuxième saison, après une belle et complexe conclusion (post générique du dernier épisode).