Une mini-série captivante grâce à une reconstitution à la fois sobre (qui fait penser au films de Demy ou Godard) et juste des sixties, emporté par un scénario très bien écrit et dont les messages s'insère bien dans l'époque, mais aussi une intrigue policière attirante qui fait penser aux romans d' Agatha Christie, de belles histoires d'amour, le tout porter par les belles interprétation de Marie Gillain et Guillaume de Tondequec mais aussi Barbara Probst génial en méchante. On aurait pas dit non à une seconde saison pour conclure la série !
Revenons vers les sixties , époque ou les femmes se battaient pour avoir le droit de travailler, et ne pouvaient avoir de compte en banque si leur conjoint ne leur en donnait pas l'autorisation . Tout ceci semble lointain et irréel à ceux qui n'ont pas connu cette époque. Cette série se déroule au lendemain de la guerre d'Algérie en pleine contestation de l'OAS, des scandales ou les grands de ce monde passent du bon temps dans les parties fines . Le personnage interprété par Barbara Broest qui ira jusqu'a la folie pour parvenir à ses fins et celui de Christine Beauval inspirée par celui de Jacqueline Joubert speakerine médiatique de 1949-1967 avant d'enchainer et de devenir productrice
Ça démarre plutôt bien malgré la diction de Guillaume De Tonquédec qui est comme d'habitude d'une platitude totale... Bravo pour "l'arrivée de sang neuf" avec une jeune et belle nouvelle speakerine, en fait ni jeune ni belle mais qui tente quand même de réaliser le doublé. Encore une série copains/alimentaire.