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Clémentine K.
190 abonnés
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Critique de la série
4,0
Publiée le 20 février 2019
Immense découverte sur Netflix. Cette série est captivante et on se surprend à se demande ce qui est vrai et ce que l’on pense vrai. Claire Foy est tout simplement divine.
Vraiment très en dessous des premières saisons. Ici, tout est centré sur le délabrement du couple Diana-Charles, avec très peu d’incursions dans d’autres domaines. On s’ennuie souvent, même si les acteurs, adaptés à l’’âge de la Reine à cette époque, ne sont pas critiquables et que la mise en scène reste de qualité.
La saison 4 revitalise très largement la série, grâce à ses deux personnages féminins phares, très réussis et particulièrement bien castés! Les standards sont à nouveau très élevés!
Après une première saison étonnante et passionnante, plaçant la série assez haut dans notre estime, "The Crown" revient pour une seconde saison toujours aussi passionnante. Alors certes, une part de notre intérêt diminue un peu dans ces dix nouveaux épisodes. D'abord parce qu'il faut s'habituer à l'absence de Winston Churchill, personnage phare de la première saison et ensuite parce que dans son égalité du traitement des personnages (où les seconds rôles tiennent une place importante), on a le droit à plusieurs épisodes inégaux. Tout dépend du personnage sur lequel est épisode est centré. Et si Elisabeth a définitivement acquis nos faveurs (Claire Foy est formidable) et que Margaret est attachante par sa façon de se démarquer de la monarchie (Vanessa Kirby, également formidable), force est de reconnaître que l'ami Philip, pourtant incarné par notre chouchou Matt Smith, commence à nous les briser un peu. Personnage volage, borné et geignard, il peine à emporter l'adhésion même si ses dernières scènes de la saison finissent par lui rendre un peu d'éclat. Difficile d'être aussi enthousiaste sur cette saison donc même si elle est d'une qualité absolument bluffante, aussi bien en termes d'écritures que de réalisation. Notons que Peter Morgan, derrière le scénario de tous les épisodes, a su capter la monarchie dans toute sa splendeur et sa froideur tout en analysant les événements du XXème siècle déterminants pour l'Histoire. Entre le canal de Suez, l'assassinat de Kennedy, l'affaire Profumo, le mariage médiatique de Margaret et les critiques de plus en plus publiques soulignant le décalage entre la monarchie et le monde moderne, la série ne manque pas de piquant. Prenant le soin de nous attacher aux moindres seconds rôles (Anthony Eden, Premier Ministre au mandat compliqué ayant œuvré dans l'ombre de Churchill ; Harold Macmillan, bafoué par sa femme ; Jackie Kennedy malheureuse en amour), "The Crown" continue de nous fasciner par sa façon de raconter l'Histoire tout en arrivant à nous attacher au moindre personnage. Une réussite dont on attend la suite avec impatience.
Des saisons pleines de péripéties avec la déchirure du trône, un couronnement et une prise de position politique, hiérarchique et conjugale. Une reconstitution sans compromis. Un projet hors norme. On peut juger tour à tour de l'importance médiatique, géopolitique ou des courantes affaires de cœurs, de mœurs mais toutes ont leur importance. Jusqu'à la sixième et dernière saison consacrée à la reine mère Elisabeth, la reconstitution est sublime et intense malgré quelques relâchements, nécessaires à la vie, et ce jusqu'à son final sublime.
Cette dernière période, plus proche encore de nous, se devait d'être encore plus irréprochable côté casting, plus encore que les saisons précédentes, et pourtant l'image ne colle pas. Sur une mélodie bien amère autour du mariage de Charles & Diana jusqu'à leur divorce, c'est toute la monarchie qui tremble. Beaucoup de personnages de la famille s'effacent, peu de points développés si ce n'est Diana seule face à la monarchie. Une cinquième saison qui ferait une bien mauvaise conclusion.
De nouveaux visages, auxquels on s'habitue aisément, font leur apparition. Olivia Colman devient ainsi le nouveau visage immanquable d'Élisabeth II, lui offrant un regard expressifs et compatissants qui collent à l'expression de son âge et à son expérience sous la couronne. Ses enfants ont grandi, les figures rassurantes disparaissent et un changement ministériel conséquent se prépare. Un saison sous vigilance bienveillance et conciliation.
Avec les années Thatcher pour fond et l'émergence de Diana Spencer au sein de la famille royale, cette saison ne manque pas d'arguments. Avec un épisode axé sur les difficultés sociales d'un anglais ordinaire ou celui du conflit médiatique autour du Commonwealth qui ébranla grandement la couronne, Thatcher est au cœur de tous les débats avec une Gillian Anderson implacable. Dans une période déjà chargée, la saison 4 brosse également un portrait audacieux du Prince Charles et de son mariage avec Diana Spencer, en pleine errance. Tout ne peut être développé, les choix sont limités mais cette saison est bien plus palpitante que la précédente.
Les histoires de concubinage et l'affirmation d'une directive nouvelle, preuve de modernisme par les nouveaux médias ainsi qu'un nouvel échec Ministériel, déstabilise le règne et la couronne. Beaucoup plus posé, des personnages plus intéressants prennent place autour de la reine.
Une première saison pleine de péripéties avec la déchirure du trône, un couronnement et une prise de position ministérielle, hiérarchique et conjugale. Une reconstitution sans compromis. Un projet hors norme. On peu juger à tour de rôle de l'importance médiatique, politique, géopolitique ou de leurs affaires de cœurs, de mœurs mais toutes ont leur importance.
Une série de Netflix absolument excellente. Vu le sujet, la vie d'Elisabeth II au début de son règne, on pourrait penser qu'on va au devant d'un ennui profond. Bien au contraire, cette série qui reprend plusieurs fait historiques fait comprendre pourquoi les Anglais sont si attachés à leur royauté, ciment de leur unité. Tout est joué à la perfection et si les personnages sont moyennement ressemblants (notamment les Kennedy en saison 2), on oublie vite ce détail pour nous intéresser à leur psychologie, leur histoire et la Grande Histoire qui les entoure. Du très bel ouvrage.
C'est plutôt déstabilisant de devoir s'habituer à d'autres visages en ce début de saison. La dynamique du couple royal Élisabeth / Philip est totalement changée. La reine qui semblait très éprise de son mari est devenue une femme plus sûre d'elle, plus austère et froide. Son époux semble plus conforme à l'image que l'on se fait de Philip, un homme plus stable. Parmi les autres changements notoires, dur de reconnaître le duc de Winstor en Derek Jacobi. Le prince Charles apparaît comme un jeune homme sentimental, qui souffre de la froideur de sa mère. Dans cette saison, une grande place est donnée à la princesse Margaret et à ses frasques. Par ailleurs, l'oncle de Philip, Lord Mounbatten joue un rôle important également.
Certainement romancé cette saga sur la reine d'Angleterre est ponctués de nombreux moment fort se basant sur des faits réels, ce qui donne à cette leçon d'histoire de la monarchie anglaise toutes sa passion. Ce biopic est la crème des crèmes même si certains épisodes sont trop politiques pour moi. Je siterai aussi la qualité de la reconstitution globale du Royaume-Uni selon les époques, avec costumes, lieux et décors sublimes. Les guest stars comme Gillian Anderson, John Lithgow, ou Charles dance viennent parfaire un casting de grande valeurs Olivia Colman et Claire Foy, en tête qui joue le reine Élisabeth selon les âges. Mais matt smith, Tobias Menzies, Helena Bohnam Carter, Emma Corrin, et surtout Josh O'Connor en prince Charles, viennent compléter le tableau. Brillant, bien écrit, par moment il y a des longueurs, mais on se rattache vite au dates clefs de cette vie pas toujours glorieux de La Firme aux château de Windsor, la réalisation est très recherché, un peu trop, peut-être, mais quel série ! A voir !
Une saison 1 extraordinaire. L'on est ravis que la série prenne le temps. Elle prend le tempo anglais, lent, grisâtre, mais finalement raffiné et somptueux. La performance de Foy est remarquable. La mise en scène est d'une grande subtilité. La série se veut précise et prudente. Un magnifique travail journalistique. A ce rythme là, il y aura 12 saisons, espérons que les audiences suivront pour pouvoir se délecter de la suite.
Dans la continuité de la saison 1, le tempo est le même. L'évolution de la reine est magistralement distillée. La seconde saison s'achève après les 10 premières années de règne d'Elizabeth. A souligner un épisode remarquable où la reine et Jackie Kennedy se rencontrent.