Le premier épisode est assez engageant dans la mesure où il prend le temps de développer son personnage principal
(son passé, son métier, sa vie, sa relation avec son frère)
et d'entamer une intrigue prometteuse. Si l'introduction du contexte est peut-être un poil trop longue, dès que le frangin débarque, les choses prennent une tournure intéressante, avec un scénario usant habilement de l'humour noir
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
, d'une musique ironique et d'un cliffhanger qui fait saliver. Sans atteindre pour l'instant le niveau de dérision d'un Breaking Bad, Spotless s'affirme comme une sympathique comédie noire, où Denis Ménochet régale. Le générique fait trop pompé sur True Detective.
L'épisode 2 confirme les bonnes dispositions du pilot, avec cette fois-ci un soin tout particulier accordé aux nombreuses raisons justifiant le passage de Jean vers la criminalité
(sa femme va créer son entreprise, il est un peu à court, le flic vient le rançonner, etc...)
. Spotless mélange assez bien la dramaturgie latente du passé des 2 frères et l'humour noir
(les toilettes, la voisine et Martin)
, le tout dans une histoire plaisante, rythmée et avec un bon cliffhanger une nouvelle fois.
L'épisode 3 est fidèle au bon ingrédient de la série: de l'humour noir
(le corps secoué, les 2 français qui s'engueulent dans la voiture)
, une musique ironique, des passages amusants
(à l'école avec Martin en gentil papa qui prend des douches tous les jours!!!)
, une relation douce-amère entre frangins et un soupçon de tension dans la gestion parallèle du travail et de la vie personnelle.
L'épisode 4 passe peut-être un peu trop de temps sur l'intrigue de la mort de cette femme mais brille par son mélange entre humour
(la gifle, le gars qui se tape le cadavre)
et tragédie
(drogue, corruption, mort)
. Dans le reste de l'histoire, le mix comédie-drame fonctionne aussi, comme pour la trame de Martin, elle aussi hilarante
(la course-poursuite où tout le monde se claque)
et sombre (le cliffhanger). Je suis plus dubitatif sur la fille de Jean, sa petite crise existentielle faiblarde et le fait que ça se résolve dans le calme avec une mère bien trop compréhensive.
L'épisode 5 est dans la même veine que les précédents, avec toutefois l'étau qui se resserre autour de Jean
(son hypothèque, son passé, il est pris au piège de l'organisation criminelle, les pots de vin qu'il a versés sont connus)
et Martin, qui outre proposer des scènes amusantes
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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, va compliquer un peu plus la donne
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
1
.
L'épisode 6 adopte une structure bien différente des précédents, en ciblant l'aspect familial (la femme de Jean qui en apprend sur la situation financière, Martin et ses anciens potes français qui discutent enfants) sur tout le reste, et c'est assez réussi, malgré un démarrage un peu long. Spotless n'oublie pas sa trame plus dramatique, avec la police qui rode autour de Jean et de son employeur.
L'épisode 7 renforce la pression sur Jean
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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mais je ne suis pas forcément emballé par l'option scénaristique prise ici
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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et trop étirée sur la longueur. Quant à Martin, il stagne un peu dans la série (
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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Si la série a bien démarré, elle connaît ici un petit coup de mou et un manque de clarté sur la direction qu'elle souhaite prendre pour la suite.
L'épisode 8 met en avant
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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. Dans l'ensemble les 3 trames sont intéressantes, particulièrement sur leur finalité qui maintient la pression sur les frangins
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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Néanmoins, le plus réussi ici c'est l'analyse faite de la nature de Jean,
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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Enfin, j'ai été plus dubitatif sur la trame de la fille de Jean, peu intéressante et faussement tendue.
L'épisode 9 met en avant la femme de Jean,
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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Le scénario est moins emballant à propos de Martin.
Cette fin de saison n'est pas à la hauteur de ce que j'attendais et fait baisser la série dans mon estime. Globalement, la série opte pour la simplicité pure dans sa conclusion
(le frigo déménagé en pleine nuit, l'échange plein de quiproquos amusants)
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après avoir lancé un piège pourtant prometteur et correspondant typiquement à ce que la série doit être, c'est-à-dire un mélange de tension et d'humour noir
(sa femme va créer son entreprise, il est un peu à court, le flic vient le rançonner, etc...)
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).