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    The Young Pope
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    3,9
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    97 critiques spectateurs

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    Fabien S.
    Fabien S.

    544 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 10 octobre 2018
    Une bonne série sur la religion. Jude Law joue à merveille son rôle de pape non conventionnel et drôle à la fois. Une bonne satire.
    black B.
    black B.

    40 abonnés 533 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 25 novembre 2016
    Si Pie XIII à bien existé, il n'a effectivement pas eu le succès de notre cher Jude Law. C'est le genre de série où il faut plus chercher les défauts, que les qualités, si on souhaite en donner une critique constructive, parce qu'effectivement, les acteurs sont très bon, l'écriture très soignée, et la Bande son magnifique.. Mais on peut tout de même lui reprocher de parfois sombrer dans la facilité, entre autre certaines réactions de Jude Law trop prévisible, alors qu'il était beaucoup plus surprenant en début de saison.. Mais la série remonte net le niveau pour une fin de saison particulièrement réussi. Elle rattrape donc de justesse son 4/5
    Bulles de Culture
    Bulles de Culture

    134 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 18 novembre 2016
    cette première incursion de Paolo Sorrentino dans l’univers des séries est une grande réussite. The Young Pope est à apprécier sur la durée de ses dix épisodes d’une cinquantaine minutes.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    80 abonnés 245 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 20 août 2017
    Oui, il y a maintenant autant de créativité, de liberté, de provoc même..... dans les séries télévisées qu'au cinéma. Voire plus.... 

              Il ne faut pas manquer d'audace pour proposer The Young Pope aux téléspectateurs.

              Argument: la Curie romaine élit un jeune pape américain. A la suite de manoeuvres d'appareil plus ou moins ragoûtantes..... Lenny est jeune, donc, beau garçon (c'est Jude Law, jamais sans doute aussi bien mis en valeur. Le blanc lui va à ravir....) et naturellement, on s'imagine qu'il va révolutionner le petit monde vaticanesque avec des propositions novatrices, mariage des prêtres, théologie de la révolution..... Que nenni! Evidemment, on n'attend pas du grand Paolo Sorrentino autant de facilité. Au contraire, Lenny est réac au dernier point. Arrogant, prétentieux,  glaçant, toujours protégé par la fumée de sa cigarette (il est frugal et ne boit que du coca, mais qu'est ce qu'il fume!), refusant d'apparaitre en public, de s'adresser aux cardinaux décontenancés, et surtout réac, réac, réac. Entre autres mesures, il interdit que l'on donne l'absolution à une jeune femme s'accusant d'avoir avorté; les candidats à la prêtrise font l'objet d'enquêtes inquisitoires destinées à détecter de présumées tendances homosexuelles, ce qui conduira l'un d'entre eux au suicide.

                Lenny a été abandonné à l'orphelinat, et son obsession est de retrouver ses parents. Mais il a eu toute l'affection de soeur Mary, qu'il fait venir pour lui servir de secrétaire particulière (épatante Diane Keaton), qui veille sur lui mais, malheureusement, le prend pour un saint..... (comme c'est valorisant d'avoir élevé un futur saint!!). Et sur le plan de l'interprétation, qui dire de celle de Silvio Orlando, le cardinal Voiello, secrétaire d'état, politicien rusé et assez fin, d'ailleurs, pour ne pas se heurter frontalement au jeune Pape. Il est grandiose!

                Lenny adore se faire voir en prière, à genoux, indifférent à son entourage. Mais quelle est sa foi? Croit il vraiment? En fait, jusqu'au bout, où le jeune Pape semble se départir un peu de sa rigidité, il restera un mystère et, sans doute on finit par être un peu agacé par la façon dont le réalisateur nous manipule....

                Images baroques, images surréalistes, Sorrentino déploie tout son immense talent. Et, naturellement, on se doute bien que l'image qu'il nous donne du Vatican et de la Curie romaine est supportée par des conseillers avisés; enfin, il fallait être italien pour réaliser ce petit bijoux de série, excitante, et qui a eu beaucoup de succès, preuve que, quoi qu'on en dise, la qualité paye!!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 1
    0,5
    Publiée le 4 novembre 2016
    Cette série n'a aucun intérêt. Elle ne présente que des clichés, ce n'est même pas un biopic, ce n'est rien d'autre que l'histoire d'un homme d'église pervertie par l'argent et le pouvoir. Une histoire totalement fictive qui à la volonté à se présenter comme un histoire réaliste. C'est sale.
    Julien P
    Julien P

    14 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 28 janvier 2021
    C'est l'une des meilleures séries que j'ai pu voir. C'est un coup de cœur !! Magnifique ! J'en suis dingue. À voir ! À revoir ! Les acteurs, la bande son, le scénario tout est simple excellent.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 8 mars 2017
    Mon avis est le suivant : cette série touchera différemment les gens selon leur attachement aux questions divines avec, il me semble, une portée supérieure pour ceux qui auront grandi dans la chrétienté. Ainsi cette série gagne-t-elle mes plus grandes faveurs parmi celles que j'accorde aux autres bijoux que sont 'westworld', 'breaking bad', 'the walking dead', 'the office (us)', le terrible 'sherlock' ou encore l'inégalé 'kaamelott'. L'oeuvre se goûte comme la profession de foi de l'auteur, accompagnée de l'interprétation édifiante de Jude Law qui nous confond en plusieurs occasions en feignant le fruit de 30 ans de vie apostolique. Le résultat est fort amusant, des multiples raisons qui poussent un homme à épouser un dieu telles que confessées par les protagonistes jusqu'à ses multiples bassesse telles que révélées au travers du regard d'un saint. Une beauté visuelle et des dialogues mémorables nourrissent le récit, accompagné d'une musique électro enivrante. La série explore intelligemment les thèmes brûlants du Vatican, comme la dissociation du bien et mal prônés par l'homme moderne d'avec le bien et mal dictés par ses maîtres. Je disais au début de mon avis que la série aura une plus grande portée pour ceux qui auront grandi dans la chrétienté, mais c'était évidemment un leurre. Cette série est un pur divertissement, un bonbon pour l'âme de tous ceux qui travaillent à aimer Dieu. Bises.
    Fabian Vallier
    Fabian Vallier

    10 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 3 mai 2020
    En un mot: ennui.
    Ha, ça ! les acteurs sont bons, les images très belles, la musique plutôt bien... mais c'est très loin d'être suffisant.
    Une série surcôtée saupoudrée de porno-chic et autres scènes dénuées d'intérêt.
    Il ne se passe au final rien... déception totale.
    Pas de surprise, pas de folie révolutionnaire, trop de personnages aux histoires inintéressantes voire inutiles... rien !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 9 novembre 2016
    À la fois tres sérieux et très drôle, La série intelligente de l'année, servie par des jeux d'acteurs excellents!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 27 novembre 2016
    Franchement très décevant le concept aurait pu être très sympa et donner un regard plus moderne et original de l'église maIs tout au contraire cette série est ennuyeusement rétrograde et décevante !!!!
    Très très déçu et que dire du dernier épisode .........
    sam_eclate
    sam_eclate

    6 abonnés 29 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 14 janvier 2022
    C'est beau, c'est bien joué, c'est intéressant, on sent la touche fellinienne de Sorentino bref c'est du grand cinéma sous la forme d'une série.
    En 4 mots : à ne pas rater !
    Bernard S
    Bernard S

    3 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 11 janvier 2017
    Ne pas lire avant d'avoir vu la Série

    Le jeune Lenny Belardo (Jude Law) vient d'être élu Pape son le nom de Pie XIII. C'est une petite révolution au Vatican. Certains prélats, en particulier le Cardinal Voiello (Silvio Orlando) espèrent profiter de l'inexpérience du nouveau Souverain Pontife pour asseoir leurs prérogatives. Mais leurs espoirs sont vite douchés...

    Il ne fait guère de doute que nombre de Chrétiens souhaiteraient, plus ou moins inconsciemment, voir élire un représentant qui ne soit pas emprisonné dans les dogmes surannés et surtout liberticides que l'Eglise entretient soigneusement depuis deux millénaires. A ce titre, le discours inaugural du Saint Père (seulement rêvé, est-il bon de le préciser), jette sur le personnage un immédiat coup de projecteur qui promet de futures empoignades jubilatoires avec les momies du Vatican.

    Cependant, avant de savourer celles-ci, une première question, intrigante et majeure, se pose à tous ceux qui se passionnent pour la "quête spirituelle", que ce soit par leurs lectures ou par leur pratique personnelle. Ils savent que beaucoup de "sages", de "maîtres", ont atteint par le passé ce que l'on appelle couramment "l'illumination" ou "l'éveil spirituel" (le Bouddha, le Christ, Pythagore...). Mais aussi que, à l'époque actuelle, ces éveillés sont de plus en plus nombreux, et peuvent être côtoyés par chacun d'entre nous. Ce fut le cas au siècle dernier de Krisnamurti, de Ramana Maharshi, de Ma Ananda Moyî, de Douglas Harding, et, présentement, de Eckhart Tolle, d'Amma, de Claudette Vidal, de Somasekha, de Gangaji, ainsi que de beaucoup d'autres. Alors, même si les niveaux d'éveil de ces êtres contemporains ne sont sans doute pas équivalents à ceux d'un Bouddha ou d'un Christ, il n'empêche que leur existence induit forcément une question : Le Pape, qui a tout de même la charge écrasante de succéder à Saint Pierre et de "montrer la voie" à plus d'un milliard d'humains, est-il un "éveillé" ?

    Pour l'historien qui étudie la personnalité et l'apport de l'immense majorité de ces héritiers du trône pontifical, la réponse est clairement : non ! Leurs préoccupations majeures ont été de fortifier la puissance de l'Eglise en ravalant chacun de leurs fidèles à des zombies gobant les dogmes les plus aberrants. Ce qui est strictement à l'opposé d'une guidance vers la conscience infinie qui est présente en chacun de nous. Encore récemment, il y a quelques décennies, il était enrichissant de mettre en parallèle deux personnalités spirituelles majeures de notre monde : le Souverain Pontife et le Dalaï Lama. Inutile de préciser lequel des deux respirait la Joie, le rayonnement et la Vie par tous ses pores ! Peut-être une timide évolution est-elle en train de voir le jour ?...

    Aussi est-il particulièrement intéressant de regarder avec attention la manière dont le créateur de la Série caractérise ce nouvel arrivant qui a pour tentation, voire pour mission, de bouleverser les traditions glacées et mortifères de l’Église vaticane. Les premières constatations ne sont guère encourageantes. Lenny est un homme psychologiquement traumatisé, manifestement pas en phase avec son être intérieur, et qui, de plus, doute de sa foi. Et ce n'est pas le contenu de sa première homélie publique (la véritable, cette fois-ci) qui fait évoluer la donne. Proclamant haut et fort le mépris que lui inspirent ceux qui ne croient pas, ou encore l'indispensable souffrance nécessaire pour approcher Dieu, il réussit pleinement ce qu'il considère comme son plan : se faire détester par la communauté catholique. Si l'attitude est intéressante sur le plan scénaristique et et sur l'aspect psycho-pathologique du personnage, elle n'en est pas moins intrigante, voire douteuse sur le plan de la stricte vraisemblance. Si l'on fait, à ce moment-là, le bilan de la vision du créateur-réalisateur, on ne peut qu'arriver à la conclusion suivante : que ce soit dans les compromissions et les habitudes ancestrales d'un maillage centralisateur ou que ce soit dans les visions pathologiques d'un Pape révolutionnaire à l'ego surdimensionné, il n'existe nulle voie de salut pour l’Église.

    Pourtant, progressivement, subtilement, cette vision évolue. Tout d'abord, au travers de ce qui peut ressembler à des miracles générés par le pouvoir de la prière. Ensuite par ce voyage en Afrique qui donne naissance à un discours où, brusquement, émergent les notions de paix, d'amour, qui, jusqu'alors, ne semblaient guère faire partie du vocabulaire papal. Enfin, à travers les deux épisodes ultimes, pesants, laborieux, désarçonnants, souvent sibyllins, parfois ennuyeux, qui paraissent à la fois une fin et une renaissance. Autant dire que l'ensemble de cette composition tutoie les extrêmes. Touffue dans ses ramifications psychologiques et spirituelles ; déconcertante, nébuleuse, voire agaçante dans son approche mystique ; d'une grande richesse thématique ; inondée de visions oniriques aussi baroques qu'insolites ; tout cela en affichant une magnificence esthétique de premier ordre et une justesse d'interprétation exceptionnelle. A n'en pas douter, une oeuvre aussi singulière qu'artistiquement inspirée.

    Bernard Sellier
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 14 février 2017
    Malgré quelques longueurs, The Young Pope nous tient en haleine jusqu'au dénouement qui ne pas déçue sans m'éblouir. La série s'articule surtout autour du personnage principal, et j'ai trouvé dommage que la force et la cruauté dont il fait preuve s'estompent quelque peu au fil des épisodes. Mais le personnage reste attachant et surprenant, à la fois sensible et intransigeant. Les textes sont très réussis et donnent à réfléchir, le style de Sorrentino est divin (sans mauvais jeu de mots) et le montage ainsi que la musique sont parfaits.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 13 novembre 2016
    Une oeuvre magistrale d'un grand réalisateur. Entre la photographie qui est d'une beauté rare, la réalisation toujours extravagante et parfaitement orchestré, le jeux d'acteur, l'écriture, la bande-son, cette série est une expérience incroyable. A voir!!!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 3 avril 2018
    The Young Pope n'est pas une série classique comme il en existe tant aujourd'hui. Polluantes, poignantes, folles, ennuyantes. Il y en a des tas. Trop parfois.

    Au dessus du lot, par delà les plus grandes, il y a l'intouchable The Wire, une autre production HBO. Et il y a The Young Pope.
    Véritable odyssée au sein d'un Vatican divisé où règne le conservatisme le plus cruel et le progressisme le plus rugueux, il y a Lenny Belardo, tout jeunement élu pape par un conclave plus indécis que jamais.
    C'est aussi, sans mauvais jeu de mot, l'histoire d'une crise de foi. C'est l'histoire d'un homme que les évènements dépassent, d'un personnage hanté par ses démons et ses questions : qui est-il ?, d'où vient-il ?
    Toutes ces questions sont survolées avec une classe certaine par un Paolo Sorrentino en pleine forme.
    Homme d'église, homme mystique. Figure christique et anti-christique, c'est un véritable combat entre la foi et la rationalité qui se joue sous nos yeux ébahis par tant d'images folles et merveilleuses. Là sous la coupole d'une chapelle Sixtine plus vrai que nature où là encore, sous la pluie battante d'un Saint Pierre de Rome déserté par la masse de fidèles.

    Une esthétique si particulière habite cette série. Les plans larges, symétriques où le pape s'agenouille et prie, sans fioriture (la scène dans la station service par exemple). Chaque plan est d'une réflexion folle, stylistique, brillance et élégance.
    Jusqu'à suffocation parfois, nous vivons la vie d'un pape en pleine crise d'existence, qui se cherche sans jamais se trouver véritablement, qui impose pour ne pas décomposer. Au rythme des requiems et autres reprises de Beyonce, l'univers musical compose à lui seul une perfection.

    Si la série est un tel chef-d'œuvre, il faut souligner que le casting y est également pour une raison. Jude Law incarne ce pape incertain, conservateur mais aux multiples contradictions avec une force des grands jours.
    Une saison deux, intitulée The New Pope, est en écriture. Gageons qu'elle sera aussi bien que sa grande sœur.
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