Avis Bloodline (2015) - Page 5

Oui le scénario est bien ficelé. Oui les images sont magnifiques. Oui les paysages sont grandioses. Oui les acteurs sont très bons. Oui les dialogues très bien écrits.

Mais au delà des adjectifs qualificatifs, on se retrouve tous plus ou moins au travers de l'histoire des Rayburn : Les secrets de famille bien cachés, les non-dits, les rancoeurs... Ils n'ont souvent aucune conséquences sur nos vies, sauf de parfois nous la polluer. Dans le cas de la famille Rayburn, ils prennent une allure dramatique. Et c'est bien là tout le talent de cette série, de coller à une réalité qui pourrait finalement tous nous concerner.

saison 1 - il faut quelques épisodes pour vraiment rentrer dans l'histoire et dans l'intrigue qui se met en place au fur et à mesure. Dès lors, la série prend vraiment tout son intérêt en progressant petit à petit en laissant des indices... Le final est assez abouti en donnant pas mal de réponses tout en ouvrant la porte à une saison 2 intéressante aussi. Moins sur l'intrigue mais plus sur la psychologie des personnages qui devront vivre avec leur "secret" et assumer leurs choix...

3 frères et 1 soeur qui vivent en Floride avec leurs parents, des dialogues interminables, un héros avec la voix de Chandler pas crédible du tout, ça picole pour un rien, aucun rebondissement, à aucun moment je n'ai été pressé de mater l épisode qui suivait, pour la sieste ou pour bricoler en même temps c 'est parfait

Est bien j'aurais mis du temps, mais finie .

Est bien les premier épisodes m'auront pas temps embarquer que ca...(malgré la qualité Smile ), mais passer après les 4/5 premier sympa...ca augmente au fur et a mesure.

L'intrigue prend de la force, le perso de Mendelsohn creepy...mais charismatique (comme dans c'est autres films le bougre), une belle saloperie qu'on apprend a...sympathiser avec lui!

Le reste du cast est bon...spécialement Kyle Chandler (Demain A La Une...forever, FNL, ect), qui a de sacré moment...une puissance émotionnel se dégage avec lui...i love this guy.

Mais je trouve tout les autres en dessous (enfin quand on les compare a eux...sa calme), que ca soit Kevin ou la sœur...encore plus pour la mère qui m'agace a un niveau (dans les dernier épisodes), d'une naïveté...j'avais envie de lui mettre une claque est de lui dire "réveille toi bordel"...puis elle l'aurais pas voler, vu ce qu'elle a fait a sont bal de promo...(Carrie...bal...non...)!

En tout cas, une trés trés belle réussite, avec 2 grand acteur qui porte le show et une narration qui certes prend le temps...mais quand ca monte...ca monte.

Impatient pour la S2...

Bon le gamin spoiler: qui sort de nul part...j'ai peur, sa fait un peux gros cheveux sur la soupe (je pense pas que danny était au courant...sinon c'est débile et pas crédible)!


Bref yep encore une superbe série de réussie pour Netflix.

Je sais que je vais m'attirer les foudres de la communauté Allociné car je vais critiquer cette série et qu'il ne faut pas le faire quand il y a des bonnes notes. Mais bon, je vais le faire quand même. Déjà, j'en n'attendais pas plus de "Bloodline" et c'est bien ce qui c'est produit. Les clichés sont omniprésents. Les acteurs ne sont pas très naturel et parfois même irritants, heureusement que Kyle Chandler relève le niveau. Un scénario bateau (désolé pour le jeu de mot avec le thème) qui n'a aucune originalité et ou le sexe, l'argent, les embrouilles, la drogue / alcool sont les principaux ingrédients. En fait, on ne peut pas dire que l'on s'ennuie car on est toujours dans le mouvement, l'ambiance est pas mauvaise et j'ai bien apprécié le côté retour avec les souvenirs du passé mais bon. En fait, quand je vois les productions TV du même genre (ou pas), on peut trouver bien mieux même si c'est plus ancien. Cela prouve une fois de plus, également, que les donneurs de leçons américains sont bel et bien là. Je ne veux pas faire de généralité mais dans la majeure partie des cas, ils sont champions. J'en suis à la fin de la saison 1 donc je ne passe pas que mon avis changera d'ici là mais bon, sait on jamais. 9/20.

Débarqué tout droit de cinq saisons sur Damages, le trio Kessler, Kessler et Zelman était parvenu à convaincre sur Netflix, l’année dernière, grâce à la première saison d’un tout nouveau drama familial, Bloodline. En voici une digne suite, repêchant la famille Rayburn là où les turpitudes dramatiques les avaient laissés. Du drame, pur, tranchant, oppressant, dans un décor de carte postale, les Keys de Floride. A n’en pas douter, le mélange est savant, admirable même, tant l’univers dans lequel évolue les personnages est en total contraste avec la noirceur du propos. L’implantation, donc, du scénario dans ces fameuses Keys, chapelet d’îlots à la lisière des Antilles, portes du paradis pour bon nombre de vacanciers selects, permet d’opérer une nuance entre l’environnement et ses habitants. Le trio de créateurs se joue parfaitement des perceptions, l’exotisme face au suspens, la mer face au sang, et livre une seconde saison toute aussi bonne que la précédente, voire meilleure en dépit de quelques poncifs maladroits.

On reprend donc là où on nous avait laissé, les bras ballants, une année plus tôt. Le final de la saison précédente était parfait, dans son genre, et nous ne pouvions que retrouver des personnages meurtris, hanté par le remords et la tentation de tout déballer ou de fuir à toutes jambes. Mais les erreurs du passé sont indélébiles et il s’agira ici au clan Rayburn de préserver les sinistres secrets avec lesquels ils doivent vivre. On cache un peu de vérité par-ci, un peu de vérité par-là. On raconte un peu à celui-là mais non é à celui-ci et voilà que dans l’enchaînement émergent les gaffes, les trouble-fêtes. C’est tendu, vif et lourd, appréciable tant le suspense est maintenu du premier au dixième épisode. On regrettera, comme dit plus haut, pourtant, quelques schémas assez rébarbatifs, comme la naïveté de la mère du clan, Sissy Spacek, les bêtises du petit frère, l’obstination un peu forcée d’un certain inspecteur ou encore la détermination d’un nouveau venu pour le moins volatile. Mais cela n’entache qu’à peine, dirons-nous, le bon visionnage de cette honorable saison.

Coté casting, Kyle Chandler est tout simplement brillant. On sent son personnage souffrir comme rarement à la télévision, et les bêtises ou traits d’esprit de son entourage ne feront rien pour tout arranger. Soulignons que cette seconde saison marque l’arrivée de quelques nouvelles trombines, tous plus ou moins convaincants, d’Andrea Riseborough, un peu poussive, de John Leguizamo, habile quoiqu’envahissant, ou encore d’un curieux Beau Bridges, qui aura sans doute encore bien à dire dans la troisième saison, récemment confirmée. On notera aussi la présence, du moins une forme de retour, de Ben Mendelsohn, remarquable dans la peau de Danny Rayburn par le passé et qui ici, malheureusement, fait un peu du remplissage.

On ne regrette pourtant rien, passant sur les quelques défauts tenaces du show, et nous immergeons bien volontiers dans cette sale histoire, parfaitement calibrée pour le format télévisuelle et encore d’avantage pour le Binge Watching. Netflix ne déçoit donc pas avec cette seconde saison de Bloodline, une saison qui tient toutes ses promesses et qui nous annonce une troisième cuvée plus tendue encore. Etonnant, cela-dit, le temps qu’il aura fallu au géant de la VOD pour confirmer cette suite. Mais qu’importe, ne boudons pas notre plaisir. 16/20

En ce qui me concerne, c'est une déception. Les rebondissements finaux ne font pas oublier une intrigue particulièrement lente, qu'on nourrit artificiellement à base de flash-forward ou de flash-back. Mais pire, alors qu'on est peu ou prou sur un thriller familial, les personnages manquent de profondeur et d'intérêt, à la limite de la caricature. Trop fades voire même dénués de toute empathie (personnage du père), ils ne donnent pas envie qu'on s'intéresse à eux. Alors oui, il y a de beaux paysages mais le scénario est à l'image des personnages : ça sue trop pour que ça donne envie.

Parfois, il arrive qu’une série tienne sur les épaules d’un personnage. C’était le cas pour Bloodline, totalement portée par Danny Rayburn, magistralement interprété par Ben Mendelsohn. Héros aussi intrigant que marginal, ce protagoniste venait clairement dynamiter les carcans bourgeois du clan Rayburn et sa présence contribuait à faire de cette création originale Netflix un show presque fascinant. Danny s’imposait comme le ressort dramatique crucial de l’intrigue, élément perturbateur dont tout découlait : en bref, ce mouton noir, aussi séduisant qu’imprévisible, constituait le socle de la série et contribuait grandement à son succès. Sauf que voilà, dans Bloodline saison 2, Danny n’est plus là. Et l’intérêt du public non plus.

Ce grand vide intersidéral est sidérant, cette vacuité est d'un immense vide dans lequel errent des acteurs mauvais, si mauvais qu'on arrive pas à y croire... C'est si lent qu'on dirait que le temps s'est arrêté... cette série mérite son zéro, le symbole et la note de l'infinie nullité vers laquelle elle veut nous entraîner et nous noyer. Or, dans ces méandres de l'ennui lourd, abyssal et aussi profond que le sommeil du même nom, nous avons vraiment, mais vraiment autre chose à faire que de perdre notre temps sur une chienlit pareille !

Série Netflix se classant dans le registre dramatique, Bloodline est surement une des moins connues mais qui mérite d'être vue, tout comme les autres séries de Netflix. Le géant américain nous emmène cette fois dans une histoire familiale, celle des Rayburn, qui semble être la famille parfaite, mais qui cache de lourds secrets et dont la tension est palpable à chaque instant avec l'arrivée du fils ainé qui va tout chambouler à l'hôtel Rayburn. La série est parfois lente et les fins d'épisodes ne sont pas toujours exceptionnelles. Cependant, certaines scènes ont une vraie puissance dramatique, accentué par l'excellent jeu d'acteur. La prestation de Kyle Chandler est vraiment époustouflante (une nomination aux Emmy Awards) et il est assurément le point fort de la série. La saison se termine sur deux épisodes magistraux qui donne envie de voir la prochaine saison.

On l'attendait au tournant cette deuxième saison de "Bloodline" ! spoiler: Parce que la série a eu l'audace de faire disparaître l'un de ses personnages principaux dès la fin de la première saison, on se demandait bien ce qu'allait devenir la famille Rayburn sans Danny dont la présence ajoutait du sel à l'intrigue. Mais les scénaristes sont habiles : John, Meg et Kevin pensaient être tranquilles une fois Danny mort. Mais il faut payer les conséquences de ses actes et chacun d'entre eux se retrouve confronté aux mensonges permanents, aux magouilles pour ne pas se faire prendre et surtout aux nouveaux arrivants que la mort de Danny font venir dans les Keys : Nolan, le fils de Danny (joué par Owen Teague dont la ressemblance avec Ben Mendelsohn est si frappante qu'il avait déjà joué Danny jeune dans des flash-backs de la saison 1), Eve, la mère de Nolan et Ozzy, ancien complice de Danny décidé à faire payer les Rayburn.
Pas de soucis à se faire pour ces dix épisodes composant cette saison : on ne s'ennuie pas ! Les personnages sont acculés, face à des choix terribles et alors que la fratrie se protège en laissant la mère dans l'ignorance, leurs relations se délitent petit à petit, chacun ayant des réactions différentes face à la culpabilité. Il n'y a rien de plus passionnant (bien que ce soit sadique de notre part) que de voir des personnages qui nous ressemblent batailler avec leurs démons et leurs tourments pour s'en sortir. A ce jeu-là, Kyle Chandler est vraiment brillant avec un personnage de plus en plus sur la brêche. Les autres ne sont pas en reste notamment Marco, policier qui a lui aussi bien des choses à cacher. Jouant sur les mensonges, les familles dysfonctionnelles et tout ce qu'elles peuvent apporter, cette deuxième saison se révèle presque plus passionnante que la première car on n'en connaît pas l'issue qui sera forcément tragique tôt ou tard. En attendant, les scénaristes soignent chacun des épisodes même s'ils n'échappent pas à quelques travers, spoiler: notamment ceux de faire revenir Danny à travers des flash-backs ou des visions de John
ou de faire traîner certains épisodes (dont la durée est souvent d'une heure !) en longueurs. Et si l'ensemble est très classique, il n'en reste pas moins très efficace, porté par un casting talentueux dont on savourera les seconds rôles (John Leguizamo, Andrea Riseborough, Beau Bridges) en attendant la troisième saison qui promet d'être intense.

La saison 1 de Bloodline est loin d’être parfaite mais Bloodline reste une série assez exceptionnelle, qui devient addictive à partir du moment où on lui laisse sa chance. Même si l’on peut trouver que parfois la série part vers le soap opéra alors qu’il s’agit bien d’un thriller. Du coup, on peut trouver que par moment l’intrigue n’avance pas réellement et l’on ne fait que greffer de nouveaux éléments à l’intrigue de départ. Malgré cela, l’intrigue principale est très bien écrite et l’on découvre petit à petit, les nombreux cadavres planqués dans les placards de cet hôtel. Une intrigue assez solide et une photographie assez recherché font que l’on n’a un peu de mal à décrocher de cette série et cela malgré la nausée que pourrait donner certains plans où la caméra tangue de gauche à droite sans aucunes raisons. Reste plus que Kyle Chandler et Ben Mendelsohn qui sont les personnages principaux de cette série et qui offrent une excellente performance. La seule question qui me reste dans la tête, c’est : comment vont-ils trouver une intrigue aussi bonne pour la saison 2 ?

Allez jamais trois sans quatre (oui, je sais qu'on dit "jamais deux sans trois" mais je m'en fous !!!) donc après l'inégal mais prenant "House of Cards", le brillant "Orange Is the New Black" et le réjouissant "Unbreakable Kimmy Schmidt", pourquoi pas une quatrième série Netflix et pourquoi pas tant qu'à faire un drame familial d'autant plus que niveau série avec drame familial à la clé ça fonctionne avec moi puisque j'avais adoré "The Affair". Et aussi par pointe de nostalgie parce que dans ma jeunesse j'aimais beaucoup regarder "Demain à la une" avec Kyle Chandler, qui joue ici...
Le thème de la série, ben ça pourrait être l'histoire d'Abel et Caïn sauf que c'est beaucoup plus complexe que cela. Le frère respectable, John, joué par un excellent Kyle Chandler, veut absolument être Abel et veut encore plus absolument que son frère égaré, Danny, joué par un tout excellent Ben Mendelsohn, soit Caïn. Mais le problème c'est que la vie n'est pas simple et que donc on se demande tout au long de la série, qui est vraiment Abel, le frère victime d'un fratricide ???, qui est vraiment Caïn, le frère fratricide ???
Bon, je n'ai pas été entièrement emballé par la série. J'ai trouvé que l'intrigue mettait un peu trop de temps à se mettre en place, même si on part du principe que quelques fois il faut savoir prendre son temps pour poser l'atmosphère et bien commencer à creuser les personnages. L'ensemble s'étend sur treize épisodes, dix auraient largement suffi et je me suis franchement ennuyé en visionnant le troisième et quatrième épisode. Heureusement que les flashforwards intrigants (je pense même qu'il sont là pour ça !!!) et un rebondissement lors du début du cinquième épisode poussent à continuer de regarder jusqu'à la fin.
Et finalement on ne le regrette pas car les trois derniers épisodes s'avèrent très intenses et lors du dernier on a le droit à un rebondissement qui considérablement change la donne. spoiler: Je ne parle pas du fils caché de Danny qui apparaît à la dernière minute et qui donne juste l'impression d'être là pour justifier une seconde saison mais du fait que ce soit la mère, qui apparaissait jusque-là comme le personnage le plus respectable de l'ensemble, des protagonistes qui a poussé deux de ses fils et sa fille à mentir à propos des coups qu'a reçus Danny de son père.

Première saison de très grande qualité, pour ce qui pourrait devenir un classique des series américaines. Trop rares sont les séries dramatiques de qualité. Sur fond de drame familial, on a affaire à une histoire passionnante, forte, qui met à rude épreuve les nerfs des spectateurs, tout en sobriété. Les acteurs sont évidemment parfaits, représentant chacun des personnages avec leurs défauts et tares. Les scénaristes réservent quelques surprises, mais pas de cliffhanger fou. Vivement la suite.

Deuxième saison extrêmement riche en suspense et rebondissements. L'ensemble reste toujours sur un faux rythme, mais ne manque pas d'intensité. Celle-ci monte même d'épisode en épisode, jusqu'à atteindre un paroxysme sur la fin. Ainsi la première moitié de saison commence doucement, et la deuxième est étouffante, asphyxiante, mettant à mal la famille des Rayburn comme jamais. Les acteurs sont toujours aussi incroyables, tout comme la réalisation, sobre mais efficace. Plus que jamais la série oscille entre drame et policier.