Dès le premier épisode on retrouve bon nombres d’éléments qui faisaient le charme de Breaking Bad : réalisation originale, photographie soignée, certains des personnages... C'est donc un vrai plaisir de se replonger dans cet univers ! De plus le personnage de Saul Goodman avec sa personnalité loufoque et complexe a bien ce qu'il faut pour nous embarquer avec lui ! Le hic dans cette série, c'est que contrairement à Breaking Bad il n'y a pas de véritables enjeux dramatiques et donc beaucoup moins d'intensité. La première saison se termine un peu comme elle a commencé sans que rien de bien transcendant ou marquant ne se soit passé entre temps. Les personnages secondaires manquent également de relief, l'humour n'est pas très présent, tout est un peu plat. Bref une série qui a du potentiel mais il va falloir mettre l’accélérateur sur le scénario pour la saison 2 avec des vrais enjeux dramatiques ! Les gesticulations seules de Saul Goodman ne suffiront pas à maintenir mon intérêt pour la série sinon.
Quel plaisir de retrouver cette ambiance bien particulière dont nous avait gâté pendant 5 saisons l'excellentissime série “Breaking Bad“. L'esprit de V.Gilligan, très empreint aux Frères Coen et à Q.Tarantino, qui nous avait ébloui en suivant les tribulations de W.White et de J.Pinkman, retrouve avec “Better Call Saul" tout le sel et l'humour noir qu'on avait adoré précédemment. Albuquerque reste toujours cette bourgade où se côtoient les malfrats zonards et la bourgeoisie corrompue, entourée du désert menaçant où les problèmes y trouvent toujours une résolution. Au milieu de tout ça, J.McGill, 6 ans avant sa rencontre avec Heisenberg, avocat de pacotille, gouailleur, roublard, mésestimé et acharné contre l'adversité. Alors que Breaking Bad passionnait par la qualité de son scénario et l'art d'enchaîner des scènes percutantes, cette première saison de “Better Call Saul“, assez sage, se concentre sur un homme, cet avocat improbable qui surprend par l'empathie qu'il dégage. Ses maladresses, sa malchance, son désamour et cette redondante tombée au plus bas, font la force de ces 10 épisodes, en s'attachant à la personnalité poignante d'un homme plutôt qu'a ses multiples déconvenues (même si elles réservent de jolies truculences). B.Odenkirk campe royalement son personnage en or, mais J.Banks attire lui aussi la lumière sur son personnage de M.Ehrmantraut avec une sensibilité étonnante..Toujours aussi bien écrits, le scénario comme les dialogues (et les monologues) restent exquis, et les situations rocambolesques toujours charmantes d'ingéniosité. Cette saison 1 ne décroche pas la palme du rebondissements à-tout-va, mais convainc par son personnage principal très attachant sans renier le style et le savoir-faire du spin-off auquel il est rattaché. Vivement la suite !
Alors que la saison 1 jouait sur l'effet de surprise, nous amusait à chercher les petits liens qui faisait référence à "Breaking Bad" et montrait que le savoir-faire et la truculence des intrigues étaient toujours bien présents dans la franchise V.Gilligan, cette saison 2 s'installe dans la longueur en gardant les mêmes ingrédients réjouissants mais, avouons-le, avec moins d'étonnement et de rebondissements. Dans la saison 1, un épisode avait une intrigue centrale qui tenait 45 minutes, et pouvait se renouveler l'épisode suivant. Ici, le scénario prend 10 épisodes, s'installe donc. En soi, comme les qualités intrasèques sont toujours bien présentes, le réjouissement reste un poil altéré. Mais juste 1 poil. Car le reste est toujours aussi génial.
Quand Jimmy devient Saul, c'est une renaissance du personnage comme de la série. Même si Jimmy nous avait ravi par sa sensibilité et son art indéfectible de s'embourber dans des situations rocambolesques, Saul Goodman est le Maître dans le genre, celui qu'on attendait de (re)voir depuis 4 saisons. Cette saison 5 prend le chemin de son grand frère Breaking Bad, en se bonifiant avec le temps, et promet le meilleur pour l'ultime opus.
Quand le scénario est bon (comment pouvait-il en être autrement pour une série de Vince Gilligan..) et qu'il est servi par une brochette d'acteurs tous aussi brillants les uns que les autres, Ô surprise, ça donne une série géniale ! Certes pas tout à fait aussi géniale que BrBa qui fait désormais partie des séries "culte", mais on en est vraiment pas loin... 4,5/5
Après deux premières saisons réussies, les aventures de Jimmy McGill, où la genèse de son avatar Saul Goodman, sont toujours sous la houlette de Vince Gilligan. Plus riche et haletante, avec une profondeur visuelle et une narration minutieuse, Gilligan offre 10 épisodes solides, centrés notamment sur la rivalité entre Jimmy et son grand frère Chuck, puis en parallèle sur Mike et son fameux rapprochement avec Gustavo Fring dans leur lutte contre Don Hector Salamanca. Cette nouvelle saison tient toutes ses promesses. Un vrai plaisir pour tous ceux qui ont aimé Breaking Bad.
En période de manque après la très addictive série Breaking bad, il est salutaire de retrouver Saul, Mike Ehrmantraut et Tuco Salamenca. L'humour, la dérision et l'évolution progressive du personnage principal font écho à l'illustre prédécesseur tout en imposant un style propre. On pourrait trouver plein de défauts à l'ensemble : le rythme lent, l'absence manifeste de moyens, des rebondissements prévisibles, une séquence d'ouverture qui demeure énigmatique, bref, ce n'est pas parfait. Pour autant, les qualités rattrapent selon moi largement l'ensemble. Les personnages ont de la consistance et les questions qu'ils soulèvent sont intéressantes, notamment la différence qu'il y a entre un "type bien" et un "type honnête". Rien de très neuf, bien sûr, dans ce débat entre la morale et la loi, mais la manière de l'aborder est originale et souvent drôle.
Cette seconde saison confirme le très bon travail réalisé lors de la première. L'intrigue tient bon et Saul commence lentement mais surement à monter en puissance. Un vrai régal, le plaisir est intact, et les acteurs sont toujours aussi attachants. On regrettera seulement, comme pour la 1ère saison, un rythme parfois inégal et quelques situations convenues.
4/5 au-dessus de la précédente, les différentes histoires sont toutes intéressantes et parfois loufoques comme le veut la série. Ambiance particulière sur laquelle on accroche ou pas. Le fil rouge de l'histoire avance à chaque épisode et le fait de n'avoir aucun épisode ayant juste la vocation de "meubler" rend l'ensemble très agréable et efficace. Et drôle par dessus le marché :)
4/5 Très bien. La première moitié de saison est excellente. La fin de saison est en demi teinte pour plusieurs raisons (principalement le scénario). L'ensemble reste très bon et la saison suivante s'annonce différente !
Avec le succès de Breaking Bad, il aurait été dommage de ne pas développer cet univers de personnages haut en couleurs. Et c’est l’humour, celui de Saul Goodman, avocat véreux pas au sommet de l’intelligence, qui a été privilégié. Pourtant, l’humour n’est que peu présent dans cette nouvelle production Gilligan. L’intrigue, aussi originale soit elle (un frère hypersensible, un avocat pas si méchant et son parcours) reste banale, classique. Si la patte du réalisateur est bien là, l’ensemble, même s’il ressemble plus à une mise en place pour les saisons suivantes, sonne bien creux pour le moment…
Si les Spin-Off partent avec un gros avantage : celui de surfer sur le succès de séries adulées par tous ou presque tous, ils partent aussi avec un gros désavantage : on attend d'eux qu'ils fassent au moins aussi bien que ces dernières. Mais voilà, la barre est placée bien haut avec le génialissime Breaking Bad. Si il y avait un personnage à extraire de BB, c'était bien Saul Goodman, on est tous d'accord. BTC est sympathique mais encre loin d'être jubilatoire. Contrairement à beaucoup d'avis, BTS ne gagne absolument pas en intensité à partir de l'épisode 5. La mise en place des personnages clés reste bancale, lente et avec un niveau d'intensité proche de zéro.