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    Westworld
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    HawkMan
    HawkMan

    183 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2023
    Westworld est une série particulière. On suit un parc où des humanoïde sont crées et soumis aux envie des humains. L'époque choisi du parc est le Far West : violence, sexe, on voit bien que le film cherche à reprendre des thème de Games of Thrones. Évidemment, certains robots vont commencer à évoluer de manière autonome et chercheront à prendre le contrôle.
    La fin de la série est bien plus réussie que le début, qui est très poussif, on a du mal à accrocher et rentre dedans.
    Bref : à voir la suite ce que cela peut donner dans ce monde de l'Ouest.
    Shawn Atreides
    Shawn Atreides

    16 abonnés 14 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 novembre 2024
    "Ces délices violents, ont de violentes fins".

    J'ai choisi de regarder Westworld de la même façon que toutes celles de mon parcours de rattrapage séries 2024 : en tant que minisérie. Raison pour laquelle je commente ici la saison 1 uniquement.

    Qu'est-ce qui fait de Westworld est une série à part ?

    Son sujet tout d'abord. Basée sur l'histoire de Micheal Crichton, qui choisissait d'envoyer ses personnages principaux dans trois univers thématiques distincts : le Pompéi antique, l'Europe médiévale et l'Ouest Américain.

    On y retrouve en effet l'ensemble des obsessions de Crichton, à savoir un univers technophile, cynique, dominé par des corporations puissantes, qui invoquent la main divine afin de remodeler la vie dans une folie créatrice débordante.

    Le tout passé sous la plume de Jonathan Nolan et de son épouse, on plonge dans ce lieu dont on cherche à comprendre le fonctionnement, les codes, sa conception, ses règles.

    Un simulacre de vie, dont l'objectif affiché et une forme cathartique et primitive dans laquelle une haute société viendrait y laisser exploser ses plus bas instincts et pulsions en les confrontant à des environnements hostiles en apparence, mais dont le contrôle sous-jacent souligne la vanité.

    Le contrôle, belle transition pour cette quête de la découverte de ce qui sommeil en nous, ce qui nous rend particulièrement humains ou non mais aussi le poids des souvenirs et de la vie consciente.

    Le jeu d'acteur est irréprochable, même si le personnage haut en couleur (mais du reste plausible) de Lee Sizemore) cabotine par moments.

    Immense joie que celle de retrouver un Anthony Hopkins en pleine forme, qui déploie pour notre plus grand plaisir toute l'étendue de sa palette d'acteur 5 étoiles, jusque dans les minimes recoins de ses micro-expressions dont il a le secret.

    Les dialogues et certaines scènes touchent sincèrement des moments de grâce, aussi bien dans leur mise en scène que dans leur prose.

    La musique joue également un rôle central dans cette saison 1 : Aussi bien la musique intra-diégétique avec le piano-bar mécanique, qui s'amuse à reprendre et à styliser en version "Saloon piano" certains grands tubes Britanniques, d'Amy Winehouse mais surtout de Radiohead. La bande originale quant à elle, signée Ramin Djawadi arrive parfaitement à nous faire ressentir l’ambiguïté et les émotions de ces situations parfois hors-normes.

    Venons-en à mon principal reproche pour cette série qui m'a pourtant procuré des moments d'une si forte intensité ; Sa marque d'appartenance, la signature de filiation gravée dans sa chaire de production HBO post Game of Thrones : une sexualité surabondante et tapageuse :

    spoiler: Là où la décadence sexuelle qui prend place au cœur du parc fait totalement sens et mérite qu'on s'y penche, ou encore celles évoquant les déviances de certains opérateurs d' hôtes qui vont se décharger sur ces machines, ou enfin la romance qui va sceller l'attachement de William à Dolores, sont utiles et mettent beaucoup de choses en perspective. Certaines autres cependant , sont purement vécues comme de petits susucres, la mention cul de chaque épisode pour faire plaisir aux personnes incapables de se concentrer sur 50 minutes consécutives d'épisode (la scène de sexe dans les flammes ou encore la scène de sexe qui est censée nous faire comprendre que Tessa Thompson est une femme de pouvoir qui sait ce qu'elle veut... Admettons, mais purement inutile, ou encore l'insistance sur le passage orgiastique.


    Au final, rien qui n’entache l'expérience globale, mais plutôt ce trait typique de cahier des charges qui m'a fait me sentir pris pour un jambon à 2-3 reprises.

    Je termine sur ces paroles de Dolores : Some people choose to see the ugliness in this world, the disarray. I choose to see the beauty. To believe there is an order to our days.
    Arcadie
    Arcadie

    19 abonnés 56 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 juillet 2023
    Enfin une série qui révolutionne le genre à plusieurs niveaux, on se laisse emporter par les acteurs et la bande-son signée Ramin Djawadi, l’ancien assistant d'Hans Zimmer. Les décors sont somptueux, le paradoxe western / science-fiction est diablement bien traité. Le scénario est travaillé aux petits oignons. La construction narrative est complexe, donnant du piquant à la saison 1. Clou du spectacle, le twist final est si bien ficelé qu'on repart pour un second visionnage pour comprendre ce que l'on a loupé. C’est jouissif, puissant, addictif ! À voir de toute urgence si vous aimez voir au-delà des apparences.
    Joker42
    Joker42

    15 abonnés 173 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juin 2017
    Forcément, après des séries à succès comme Rome, Band of Brothers, GoT ou encore True Detective, quand HBO en lance une nouvelle les attentes sont évidemment énormes. Avec Westworld, la chaîne américaine sort des sentiers battus pour notre offrir une série intelligente où la réflexion est omniprésente et le questionnement permanent. Il faut sacrément s’accrocher à son contenu car du début à la fin des 10 épisodes de cette première saison il n’y a jamais vraiment d’acquis. Le pari est osé et ce côté intellectuel peut en rebuter certains mais la chaîne a de gros moyens et mise aussi sur d’autres arguments pour Westworld : il y a un gros travail d’écriture et de montage car la structure de la série est un immense puzzle temporel, visuellement et artistiquement c’est superbe, les acteurs et surtout Anthony Hopkins sont excellents et la bande original est très bonne et très variée. On sent tout le travail et cet attachement au moindre détail propre à la chaîne tout comme à la violence et le réalisme que l’on retrouve dans d’autres séries HBO. L’univers de cette série est quand même hallucinant de richesses, de références et de thèmes, non pas des thèmes sociaux mais plutôt des thèmes artistiques, scientifiques et philosophiques. Le logo de la série en est finalement la plus belle illustration puisqu’il fait directement référence à l’Homme de Vitruve dessiné par Leonard de Vinci : l’Homme au centre d’un cercle, représentation de l’Homme au centre de l’univers à l’intérieur d’un cercle représentant la forme parfaite de l’époque. Robert Ford est ici un Dieu donnant naissance à des créatures parfaites, parfaites représentations de l’homme. La référence à Léonard de Vinci souligne l'importance de l’art et de la créativité que l'on rencontre dans la série : le parc Westworld n’est qu’une immense création d’un monde animé au sein duquel on retrouve par-ci par là des peintures, des tableaux, des sculptures et d’innombrables références musicales plus au moins récentes et reprises à la sauce piano (de mémoire Johnny Hallyday, Daft Punk en autres) ainsi que de références cinématographiques (les films de Sergio Leone, Ex Machina, i-robot, une poursuite à cheval m’ayant rappelé celle du Seigneur des Anneaux, Edge of tomorrow etc.). Enfin cette série se joue de tout et casse toutes les barrières : celle du bien et du mal, de la vie et de la mort, de l’être et du paraitre, du vrai et du faux, du présent et du passé, du moderne et de l’antique. Si bien que la tonalité de la série est hyper sombre. Ce n’est assurément pas une vision optimiste de la nature humaine. L’Homme créé quelque chose sensé le sortir de son quotidien et de sa réalité qui ne le satisfont pas, mais ce quelque chose c’est finalement ce qui va le détruire et au sein duquel il va sombrer. Il y aurait bien d’autres thèmes de cette série plus complexes à développer mais je ne m’y aventurerai pas. Tout cela pour dire que malgré le manque parfois de suspense et de scènes qui vous prend aux tripes, l’audace, l’originalité, l’intelligence, l’esthétisme et le casting de Westworld méritent qu’on lui attribue les honneurs.
    Soigneux G.
    Soigneux G.

    6 abonnés 18 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 juin 2023
    Cette première saison est comme beaucoup ont déjà pu le dire un vrai bijou à tous les niveaux !!!
    En effet, tout est maitrisé que ce soit la mise en scène/réalisation, la musique ou bien entendu l'histoire !!!
    Je ne peux que la conseiller aux amateurs de Science fiction réaliste et plutôt complexe !!! Pour les autres, n'hésitez pas à tester mais accrochez-vous !!!
    Kekus
    Kekus

    1 abonné 7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2022
    Westworld s’ouvre sur une première saison époustouflante et intrigante. C’est un vrai bijou de science-fiction!
    Sans jeu de mots, l’intrigue est très bien articulée et le scénario a été pensé avec brio. Cette série dévoile une grande histoire complexe et déroutante dans un parc futuriste inspiré d’un univers atypique. L’univers choisi? Le Far West.
    Quel bon choix! Les décors sont sublimes avec des grands plans sur les étendues arides et sauvages de l’Ouest Américain. Tout est plutôt bien représenté avec des détails soignés dans les bâtiments et les costumes.
    Ce mélange de science-fiction et western est très original et réussi. Il appuie l’immersion du spectateur: j’ai eu comme l’impression de m’évader aux côtés des invités dans des décors emblématiques (le train à vapeur, le saloon, la diligence, etc.). À l’opposé de ces décors lumineux et vivants, un paradoxe entre robots et humains est révélée en voyant les décors sombres et inquiétants des bureaux et laboratoires des créateurs du parc.
    L’intrigue prend du temps à se mettre en place. Le suspens s’installe dès le début avec des moments de tensions et des rebondissements. Les timelines s’emmêlent, tandis que le mystère du labyrinthe, enjeu central de la saison, dessine une réflexion philosophique puissante. La conscience.
    La série est énigmatique avec une bande son sublime et envoûtante! Le piano est une pièce maîtresse de Westworld avec des morceaux cultes joués dans le saloon (The Rolling Stones, Amy Winehouse, etc.).
    Enfin, l’intrigue est portée par un casting exceptionnelle. Anthony Hopkins est admirable par son charisme et sa sagesse - l'homme qui contrôle tout et qui sait tout -. Ed Harris joue très bien le personnage mystérieux et cruel de l'homme en noir. Evan Rachel Wood est magistrale dans son rôle.
    Aymeric L.
    Aymeric L.

    10 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 avril 2017
    Cette série est un véritable petit bijou de science-fiction, très bien articulée et surtout bien pensée ! Certes certains trouveront l'intrigue longue à se mettre en place, d'autres lâcherons dès le début par manque de "mordant" immédiat, mais au final "Westworld" est plus que convainquant ne serait-ce que dans son excellent choix d'acteurs : Anthony Hopkins comme on l'aime dans le rôle de l'homme qui sait tout sur tout, Thandie Newton en maquerelle du Far West à l'esprit vif et débordant, Ed Harris dans le personnage mystérieux et cruel de l'homme en noir, Evan Rachel Wood véritable révélation dans son jeu d'actrice dans cette première saison, et tant d'autres encore !

    L'ambiance Far West est aussi vraiment bien retransmise et revisitée par les superbes plans qu'on nous propose et par le jeu des acteurs qui nous fait vivre bonnement cette période noire de débauches mêlées au rêve américain dans cette vision de parc futuriste. C'est simple en milieu de saison on en redemande encore et encore plus, surtout quand l'intrigue finale de l'histoire se resserre et qu'on la comprend dans son ensemble sans pour autant être au bout du scénario qui est loin d'être terminé !

    Puis la bande son du générique est tout simplement envoûtante et vous plonge directement dans le décors et l'angle que va prendre la narration de l'histoire qui, soit dit en passant, est assez originale avec ce parc d'attraction habité par des hôtes robotiques qui vont fleureter avec la conscience que leurs ont insufflé leurs créateurs ! Qui va découvrir sa vraie nature en entrant dans ce parc ? Ce qui est sûr c'est qu'on ne ressort pas indemne de cette expérience !

    Cette série est vraiment excellente et surprenante si on lâche prise et qu'on se laisse aller dans l'histoire comme elle vient, l'une des meilleures du moment avec d'autres poids lourds comme GOT et TWD.
    Nomade333
    Nomade333

    34 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 avril 2024
    La saison 1 est absolument fantastique. Bien qu'il soit parfois difficile de s'y retrouver chronologiquement, cette série de SF philosophique apporte une vraie plus-value pour analyser les enjeux de demain. Notamment sur la robotique, l'IA, la morale...
    Ciné-o-Max
    Ciné-o-Max

    68 abonnés 307 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2016
    "Créée par Jonathan Nolan et Lisa Joy, Westworld est une série adaptée du film Mondwest, sorti en 1973.

    Elle se passe donc dans un parc futuriste où les visiteurs sont plongés en plein cœur du Far West et côtoient des androïdes extrêmement réalistes (appelés les « hôtes »). Suite à une mise à jour, les hôtes vont commencer à agir étrangement, à subir des bugs et à se rendre compte de leur état. Alors que le conseil d’administration du parc cherche à évincer son créateur, Robert Ford, jugé trop âgé pour gérer Westworld, un mystérieux visiteur va suivre une quête au cœur du parc pour trouver les réponses à plusieurs mystères qui l’entourent.

    L’histoire de cette 1ère saison se révèle être assez complexe et en même temps, très intéressante. Je trouve que son concept la rend assez captivante et elle amène de bons questionnements sur l’humanité, sur les conséquences qui peuvent arriver lorsque l’homme essaie de se prendre pour un dieu en créant un nouveau monde et sur les dérives de la commercialisation de ce genre de projet.

    Cette série nous présente et développe donc un univers assez intrigant, même si je trouve qu’il aurait pu être encore un peu plus développé. On termine cette 1ère saison avec quelques questionnements sur l’univers qui restent en suspens. J’espère que cela sera corrigé dans la deuxième saison."

    La suite ici :
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 avril 2018
    Si vous vous intéressez un peu au monde sériel, je pense qu’en ce début 2017, vous avez dû entendre parler de « Westworld ». Je pense que même si vous ne vous intéressez pas au monde sériel on a dû vous parler de « Westworld »… C’est même d’ailleurs dingue à quel point tout le monde parle de « Westworld » en ce moment ! Est-ce parce que HBO nous la vend comme son nouveau fleuron sensé prendre le relais de « Game of Thrones » ? Perso, je n’en sais rien. En tout cas une chose est sûre : moi j’ai essayé de m’y plonger dedans sans trop rien en attendre ni – d’ailleurs – sans trop rien en savoir… Et je dois avouer que les premiers épisodes m’ont quand même pas mal laissé de marbre. Pourtant, les premières minutes avaient vraiment su me prendre. Cette entrée en matière, mêlant d’un côté la présentation de cet Ouest américain qu’on sent factice, et de l’autre ce dialogue surréaliste entre les personnages de Bernard et de Dolores, moi je l’ai trouvé plutôt efficace. Mais bon, au-delà du premier quart d’heure, j’avoue que déjà, j’ai commencé à lâcher un peu prise. Alors après – entendons nous bien – je ne me suis pas ennuyé pour autant ! Pour le coup je trouve que le lieu et l’univers qu’on nous présente ont vraiment quelque-chose d’original et d’intrigant. Je trouve aussi que formellement c’est vraiment maitrisé et que ça tient la route. Et tout comme je trouve enfin que le casting a vraiment de quoi séduire. Entre Anthony Hopkins, Sidse Babet Knudsen, Thandie Newton, Jeffrey Wright et Ed Harris, on nous sort quand même du lourd… Bah ouais, mais seulement voilà, malgré tout ça, je ne peux m’empêcher de considérer que, globalement, ce « Westworld », il reste quand même un peu trop lisse. Alors certes, j’entends que le concept même de Westworld implique un ressenti un peu lissé. Mais bon, d’une part j’estime que ça ne devrait pas toucher les personnages extérieurs à l’Ouest américain, et d’autre part je ne suis même pas sûr que ce fut voulu et souhaité. D’ailleurs, c’est un peu le problème qui, à mon sens, a brimé mon plaisir tout le long de cette première saison. Je n’ai pas été vraiment convaincu par les personnages et les situations. Je n’ai pas pu m’empêcher de les trouver un brin caricaturaux et pas très fouillés. Alors certes, ce n’est pas non plus de la série B. ça reste convenablement écrit. Mais franchement, pas si bien que ça non plus. Du moins pas suffisamment pour qu’ils s’incarnent vraiment dans mon esprit et que pour que je me prenne d’empathie pour eux… Et puis voilà quoi : au-delà de tout ça, cette série, en fin de compte, elle ne dit finalement pas grand-chose. Le sujet traité a beau être intéressant, je trouve malgré tout que ça ne va pas plus loin que ce qui a déjà été posé plein de fois par d’autres œuvres du même genre. Peut-être ça pourra captiver les néophytes – je n’en doute pas – en tout cas, moi, ça ne m’a pas emballé plus que ça. Après, ça n’empêche pas la série de faire le boulot, notamment en parvenant à entretenir quelques mystères tout le long de la saison ( spoiler: Mais que nous cache Ford ? Qui est l’homme en noir ? Quel est ce mystérieux labyrinthe ?
    ), mais encore une fois, rien de véritablement transcendant. Le problème, c’est que j’ai vraiment eu l’impression de devoir attendre jusqu’aux deux derniers épisodes pour enfin voir la situation initiale bouger. Or, ça, pour moi, c’est un peu symptomatique d’une série qui, mis à part un univers, n’a finalement pas grand-chose à proposer. Certes, des questions intéressantes sont posées dans le tout dernier épisode (même si en fait, à mes yeux, il n’y en a eu qu’une seule : spoiler: celle du lien entre le dépassement et la souffrance
    ), mais bon, non seulement ce n’est finalement pas creusé et puis… bah et puis ça n’arrive qu’au dernier épisode quoi ! Moi, je suis désolé, mais ça me fruste. Se bouffer presque 10 heures de programme juste pour une simple amorce, c’est quand même un peu limite en termes de rythme. Enfin bon… Ça reste beau. Ça reste soigné et plutôt bien mené. Ça reste aussi efficace dans l’ensemble, même si quelques détails sont parfois venus me pourrir l’immersion ( spoiler: Je pense notamment au fait que le parc existe depuis 30 ans mais que les technologies ne semblent pas avoir évolué entre temps. Je pense aussi au fait qu’on nous laisse suggérer qu’au fond, les robots ne semblent exister que dans ce parc et pas ailleurs, et personne ne semble jamais avoir pensé à faire autre chose d’eux que des attractions visant à se faire flinguer… C’est quand même sacrément contre-intuitif moi je trouve…
    ) Bref, je n’ai peut-être pas vu dans « Westworld » l’événement que tout le monde semblait pourtant annoncer. Malgré tout – je ne vais pas vous mentir – je trouve que ça fait le taf et que ça passe le temps. Après tout c’est déjà ça. Donc, en définitive, pourquoi pas…
    Chris46
    Chris46

    517 abonnés 978 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 septembre 2018
    1ère saison de la série “ Westworld “ . L’histoire se déroule dans un parc d’attraction futuriste nommer “ Westworld “ . Ce parc d’attraction a la particularité de faire revivre à ses visiteurs l’époque du Far West et de la conquête de l’Ouest . Des androïdes ( des robots à l’apparence humaine ) qui ont l’apparence ultra réaliste de cow boys et autres personnages du Far West sont alors mis à la disposition des visiteurs . Les visiteurs peuvent alors donner libre cours à tout leurs fantasme comme tuer ses androïde . Jusqu’au jour où cette univers bien huilé est mis en péril quand , à la suite d’une mise à jour , quelques robots comencent à adopter des comportements étranges et imprévisibles . En coulisses les équipes qui font fonctionner le parc s’inquiètent de ses incidents de plus en plus nombreux . Mais que se passe t’il avec ses droïdes ? ...
    “ WestWorld “ est une bonne série de la chaîne américaine HBO . La série est adapter d’un film de science fiction nommer “ Mondwest “ réalisé par Michael Crichton en 1973 avec en vedette l’acteur Yul Brynner . N’ayant pas vu le film je me baserait uniquement sur mon visionnage de la série pour faire ma critique . HBO a donc décidé de remettre au goût du jour ce film de science fiction des années 70 à travers une série . L’histoire est prenante et très interessante avec ses robots qui vont adopter un comportement très étrange dans ce parc d’attraction . On va être tenu en haleine , au cour de cette première saison , pour compendre ce qui se passe dans ce parc avec ses robots et comment vont évoluer les choses dans ce parc et on ne va pas être au bout de nos surprises grâce à un très bon suspense , de la tension , des mystères intriguants , de très bons rebondissements et des retournements de situations dont certains vont nous laisser totalement pantois spoiler: ( Bernard qui est en fait un robot qui ressemble à l’un des créateurs du parc , William qui est réalité l’homme en noir quand il était jeune ... ) .

    Attention soyez attentif pendant le visionnage car l'histoire va s’alambiquer et devenir un peu complexe au fur et à mesure de l’avancer de la saison . Déjà au niveau de la temporalité sa va être un peu compliqué car on va faire par moment quelques aller et retour entre présent et passé et qu’on peut très vite se perdre dans les époques si on n’est pas attentif . La série allie très bien suspense , mystère , tension , rebondissements , violence et action .
    Dommage que la série traîne un peu en longueur par moment avec des choses pas toujour très intéressante où des moments un peu répétitifs spoiler: ( par exemple quand on revoit à chaque fois une nouvelle journée dans le parc avec les androïdes qui refont les mêmes choses pour les nouveaux visiteurs )
    qui fait que la série a un peu de mal à décoller par moment . Mais bon globalement on reste captivé . La série nous montre un univers vraiment captivant qui est au premier abord plutôt cool avec une belle reconstitution de la période du Far West ( saloon , dilligence , cow boys ... ) mais qui va s’avérer être assez sombre surtout quand on va découvrir vraiment les coulisses de ce parc à travers des séquences violente et choquante spoiler: avec les dirigeants de ce parc qui sont des gens sans scrupules qui se prennent pour des dieux en ayant créer ses androïdes sur lequel ils pense avoir tout les droits et qui font subir les pires choses car ce ne sont pour eux pas des humains mais de simple machines destinés à satisfaire les moindre désirs de leurs visiteurs . Ils ont construit ce parc pour assouvir les plus bas instincts de leurs visiteurs qu’ils ne peuvent pas assouvir dans le monde réel et qu’ils vont prendre vraiment plaisir à assouvir dans le parc comme tuer , violer ou massacrer des androïdes plus vrai que nature . Surtout que les robots ne savent pas qu’ils sont des robots . Ce ne sont pas des robots qui joueraient la comédie d’être des personnages du Far West pour satisfaire les visiteurs non ils pensent être de vrais personnages du Far West qui vont donc subir pour eux de véritables épreuves face aux visiteurs du parc , poussant la perversité et le machiavélisme à son paroxysme . Les robots vont devenir petit à petit conscient et se rendre compte de ce qu’ils sont réellememt et c’est vraiment intéressant et prenant de voir comment ils vont réagir en découvrant leurs vrai nature et comment ils vont affronter tout ça .

    J’aime beaucoup l’univers de la série qui est très originale et inventif avec ce gigantesque parc reconstituant la période de la conquête de l’Ouest avec les visiteurs qui se prennent pour des cow boys de cette époque et qui affrontent des robots . Le mélange science fiction ( avec les robots ) et western ( avec le parc ) donne un ton très originale à cette série . C’est un plaisir de s’évader dans ce genre d’univers .
    L’univers du parc est superbement reconstitué à l'écran grâce à de superbes décors et costumes reconstituant à merveille la période du Far West et de superbes paysages digne de l’époque du Far West très bien mis en valeur qui nous dépaysent totalement . Sans oublier de superbes effets spéciaux ( digne des films actuels ) qui donnent vie à ses robots .
    La série est porter par un très bon casting avec une belle brochette d’acteurs qui incarnent des personnages très intéressant . On a nottament Anthony Hopkins qui joue le Docteur Robert Ford l’un des créateurs du parc , Evan Rachel Wood dans le rôle de Dolores une androïde du parc , Jeffrey Wright qui joue Bernard l’une des personnes qui s’occupe de faire fonctionner le parc , Jimmi Simpson dans le rôle de William l’un des visiteurs du parc ou encore Ed Harris qui joue un mystérieux homme en noir très énigmatique au but obscur qui fréquente le parc depuis sa création il y a plusieurs décennies . Sa fait plaisir de revoir des acteurs comme Anthony Hopkins et Ed Harris assez rare sur les écrans depuis plusieurs années .
    Pour résumer cette 1ère saison de “ Westworld “ est une bonne saison prenante et divertissante .
    La saison se termine sur un épisode tendu et explosif qui s'achève sur un excellent cliffhanger spoiler: ( avec les robots du parc qui se rebelle , Dolores en tête et qui commence à tuer les gens du parc )
    qui annonce une deuxième saison explosif . On a qu’une envie à la fin de cette première saison c’est d’attaqué la seconde saison au plus vite .
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 décembre 2016
    Alors ayant enfin fini la saison que dire .. La fin a finalement rattrapée les premiers épisodes qui étaient d'une lenteur et d'une répétition incroyable. En effet, l'histoire spoiler: se basant sur des androïdes/humanoides contrôlés par des humains dans un but purement distractif
    n'est pas en soi particulièrement époustouflante. Je m'attendais personnellement à une histoire beaucoup plus psychotique et accrochante mais... Je reste sur ma faim. Malgré une légère montée d'adrénaline fin d'épisode 6, il faudra de nouveau attendre jusqu'a l'épisode 10 pour avoir des révélations intéressantes mais personnellement peu surprenantes.
    Pour l'instant ce que je retiens c'est une réalisation incroyable et des effets spéciaux parfait mais qui ne suffisent pas à rattraper la lenteur de la série, les moments de flottement où l'on s'ennui profondément.
    En attente de la saison 2 pour me faire une opinion définitive sur cette série
    Philippe P.
    Philippe P.

    21 abonnés 190 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 13 décembre 2016
    Westworld est une réussite en tout point : tant dans son scénario que dans sa réalisation. HBO livre ici une série verbale posant de véritables questions amenant le spectateur à réfléchir, sans toutefois oublier de rythmer son récit par de l'action toujours bienvenue. Une réflexion sur la conscience qui ravira tous ceux qui aiment ce genre de sujet. Une histoire captivante pleine de rebondissements. Le tout servi par une palette d'acteur tous géniaux. Hâte de voir la suite !
    Degrace
    Degrace

    31 abonnés 419 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 janvier 2017
    Un travail grossier pour un public pas finaud !

    Parlons d'abord du casting, pour rappeler qu'une brochette d'acteurs connus ne fait pas une belle oeuvre ; Westworld le démontre à nouveau. Stranger Things fait beaucoup mieux avec des inconnus, s'il était besoin d'établir un point de comparaison.

    Robert Ford réincarne pauvrement et pour la millième fois Hannibal Lecter, un personnage froid, intelligent, si intelligent qu'il cache forcément quelque chose et qu'il détient forcément dans sa besace un coup d'avance sur tous les autres. Ce postulat acquis, le spectateur est censé tout accepter.

    L'homme en noir, campé par Ed Carris, est une caricature de caricature. L'allure mâle, le timbre grave, les phrases courtes formant autant d'aphorismes censés nous faire intégrer qu'il incarne la masculinité! Absolument pas crédible car manquant cruellement de relief !

    Un des principaux problèmes de "Westworld" réside dans le fait que les robots devraient ressembler à des hommes, alors que ce sont les personnages humains qui ont l'air de robots à force d'être dans le stéréotype !

    Plusieurs sont machiavéliques et mal intentionnés jusqu'à l'écoeurement. Pourquoi nous imposer encore et encore cette vision sordide et nauséabonde du monde? Les empathiques sont toujours les perdants, spoiler: à moins qu'ils deviennent à leur tour des prédateurs, comme ce pauvre William qui devient l'homme en noir, fumeur et buveur de Whisky au goulot.


    spoiler: Entre parenthèses, qui peut croire une seconde qu'un des propriétaires du parc a joué 30 ans à ses propres attractions, c'est un twist misérable ! Se taper pendant plein d'épisodes un personnage mystérieux et surtout très pénible... POUR CE TWIST à la con, c'est vraiment téléphoné...


    Il y a aussi toute cette violence... puisqu'elle n'a rien de nécessaire, je n'ai pu m'empêcher me de dire qu'il s'agissait d'un cache-misère. A moins qu'une série doive nécessairement, dans l'esprit des producteurs US, une bonne dose de violence extrême pour faire de l'audimat?

    Pendaisons, égorgements, morts par balles par dizaines, mutilations, écrasements par des grosses pierres, corps traînés derrière des chevaux, têtes coupées, sang qui coule par litres... en sommes-nous rendus là?

    Le niveau moral de cette série se situe plus généralement très bas dans mon échelle personnelle, en rappelant d'abord que le principe affreux de la série repose sur l'exploitation sadique, à des fins mercantiles, d'être doués de conscience et capables de souffrir.
    Cela pose question sur notre monde et également sur la santé psychologique des créateurs de cette horreur.

    Autre élément qui m'a paru former un évident cache-sexe : la complexité des intrigues, dont l'entrelacs finit par égarer le spectateur.

    Qu'est-ce qui est extérieur au parc, qu'est-ce qui en fait partie? Qu'est-ce qui appartient au présent, qu'est-ce qui ressort du passé? La voix d'Arnold, qu'entendent certains androïdes, forme-elle un souvenir ou une partie du code?

    Les souvenirs sont-ils artificiels, ou ont-ils pour base des événements réellement vécus par les robots dans leurs vies actuelle ou antérieures?

    spoiler: Le dernier scénario de Dolores sème également le trouble : à partir de quel moment entre-t-on dans la démonstration qui a lieu devant les invités?
    Jusqu'à la nausée des personnages, des images, des souvenirs apparaissent et disparaissent de ce scénario, et on finit par ne plus rien comprendre.

    On ne sait plus à qui les robots obéissent et selon quels critères. On ne sait plus qui a les autorisations pour les modifier, qui contrôle qui ou quoi. Les bouchers à tablier rouge, censés ne pas avoir accès au code, y ont subitement accès, dans les moindres recoins.

    Une complexité masquant mal les carences scénaristiques, des personnages sans relief et des dialogues vides, réduisent une très bonne idée de départ à un produit bancal de grande consommation.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

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    4,0
    Publiée le 5 janvier 2017
    Qu'est ce que le Westworld? Question simple peut-être mais la réponse pourrait bien ne pas l'être. Quoi de plus logique quand les cerveaux derrière la nouvelle série de HBO se nomment Jonathan Nolan et J.J Abrams. Posons donc les choses le plus simplement possible: un parc d'attractions futuriste propose à ses participants de "revivre" le Far West du 19è siècle. Une fois entrés dans le Westworld, ils sont entourés par des hôtes androïdes et libres de faire comme bon leur semble. Une mise à jour va cependant bouleverser le comportement de certains hôtes...
    Librement adaptée du Mondwest de Michael Crichton, la série actualisée par J. Nolan et Lisa Joy s'en émancipe rapidement. Libérée des contraintes en passant du cinéma à la télévision, la création approfondit ses thématiques et construit un univers plus vaste et luxuriant. Westworld est un dépoussiérage élégant et retors, doublé d'une réflexion dense sur la condition humaine. Chaque arc narratif débouche sur une foule de thèmes qui se croisent, se répondent où s'annulent, tel un labyrinthe dont le moindre couloir peut simultanément offrir une nouvelle voie ou une autre impasse. Un mystère dont le spectateur est tout autant le participant que le jouet (et inversement), à l'instar des androïdes prisonniers d'intrigues selon le bon vouloir de leurs créateurs.
    La grande idée de Westworld consiste à retourner le schéma classique en confiant la part belle aux hôtes plutôt qu'aux "arrivants". Elle réussit à humaniser l'ensemble tout en conférant à la série une réflexion méta fascinante même si attendue. Bien sûr, parmi la galerie de personnages, certains auront plus d'attention que d'autres, et un sentiment d'inachevé peut donc se ressentir. Mais personnellement, j'ai trouvé déjà admirable d'arriver à ce niveau de développement pour les protagonistes principaux. Et les comédiens sont au top niveau. Evan Rachel Wood est tout simplement magistrale en Dolores, Ed Harris irradie de charisme en mystérieux Homme en noir, Jeffrey Wright est une fois encore remarquable, et c'est toujours un grand plaisir de retrouver le magnétique Jimmi Simpson. J'ai également eu la joie de redécouvrir Thandie Newton dans ce qui pourrait bien être son meilleur rôle, et évidemment Anthony Hopkins, toujours aussi merveilleux quand il s'agit de jongler entre le charme et la perversion.
    J'ai également beaucoup apprécié la bande originale, qui se fond habilement avec l'anachronisme du Westworld en proposant différentes reprises magnifiques de morceaux qui ne le sont pas moins.
    Alors, qu'est ce que le Westword? À vous de choisir: une illusion qui révèle la réalité ou une réalité qui révèle l'illusion? Une parabole sur la beauté de la création face à la répugnance de ses créateurs? Une critique acerbe d'une humanité qui a juste besoin d'un terrain de jeu pour se montrer sous son plus triste jour? Il y a fort à parier qu'il y a de ça et plus encore. Mais ça, ce sera à chacun de le découvrir.
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