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" si la foule s'est déshabituée d’aller au théâtre, si nous avons tous fini par considérer le théâtre comme un art inférieur, un moyen de distraction vulgaire, et par l’utiliser comme un exutoire à nos mauvais instincts, c’est qu’on nous a trop dit que c’était du théâtre, c’est-à-dire du mensonge et de l’illusion. C’est qu’on nous a habitués depuis quatre cents ans, c’est-à-dire depuis la Renaissance, à un théâtre purement descriptif et qui raconte, qui raconte de la psychologie. C’est qu’on s’est ingénié à faire vivre sur la scène des personnages plausibles mais détachés, avec le spectacle d’un côté, le public de l’autre,- et qu’on n’a plus montré à la foule que le miroir de ce qu’elle est »
Antonin Artaud, En finir avec les chefs-d’œuvre, p.117
Sans vouloir me placer là où je ne suis pas en mesure d’être, et sans vouloir fustiger quiconque qui resterait admiratif face à cette « création » contemporaine…je me dois de dire (parce que j’ai subi avec application les deux premières saisons et que je continuerai parce que je veux comprendre en quoi précisément je suis heurtée et par quelle magie ce visionnage opère sur ma colère) que je n’aime décidément pas la manière (très « grasse ») dont certains (pseudo-scénaristes ou auteur(e)s de genre) s’amusent à traduire l’essence de la nature humaine, et par prolongation, MOI et VOUS, décidément irrécupérables et cons à un point affligeant.
Artaud doit se retourner dans sa tombe cette fois encore en voyant l’ensemble de critiques positives de cette série qui n’est au final qu’un vilain enclos à catharsis vengeresse et tyrannique à propension exutoire pour une foule soumise et peu encline à s’aimer. Aucune crédibilité dramaturgique, aucun sens aux actions des personnages (quels personnages d’ailleurs ? inconsistants et sans possibilités de projection emphatique réelle), aucune esthétique, ni style, ni RIEN. Aucun lien non plus à la réalité (qui a fait un séjour en prison et poste ++ quant à la valeur documentaire de l’univers carcéral décrit ici ?)
Juste un truc qui gratte nos âmes et qui nous fait penser : « Mon Dieu (si Il existe) … Que nous sommes laids et imbéciles ! ».
Antonin Artaud, En finir avec les chefs-d’œuvre, p.117
Sans vouloir me placer là où je ne suis pas en mesure d’être, et sans vouloir fustiger quiconque qui resterait admiratif face à cette « création » contemporaine…je me dois de dire (parce que j’ai subi avec application les deux premières saisons et que je continuerai parce que je veux comprendre en quoi précisément je suis heurtée et par quelle magie ce visionnage opère sur ma colère) que je n’aime décidément pas la manière (très « grasse ») dont certains (pseudo-scénaristes ou auteur(e)s de genre) s’amusent à traduire l’essence de la nature humaine, et par prolongation, MOI et VOUS, décidément irrécupérables et cons à un point affligeant.
Artaud doit se retourner dans sa tombe cette fois encore en voyant l’ensemble de critiques positives de cette série qui n’est au final qu’un vilain enclos à catharsis vengeresse et tyrannique à propension exutoire pour une foule soumise et peu encline à s’aimer. Aucune crédibilité dramaturgique, aucun sens aux actions des personnages (quels personnages d’ailleurs ? inconsistants et sans possibilités de projection emphatique réelle), aucune esthétique, ni style, ni RIEN. Aucun lien non plus à la réalité (qui a fait un séjour en prison et poste ++ quant à la valeur documentaire de l’univers carcéral décrit ici ?)
Juste un truc qui gratte nos âmes et qui nous fait penser : « Mon Dieu (si Il existe) … Que nous sommes laids et imbéciles ! ».