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10 ans après l’annulation de la série sur la FOX, NetFlix a repris les droits d’Arrested Development et a produit une quatrième saison qui devait d’abord être une conclusion télévisuelle pour enchaîner sur un film…
Si la perspective de retrouver les personnages et l’univers de la série était plutôt sympathique et engageante, ce que les spectateurs attendaient réellement, c’était le retour du ton Arrested Development si unique et particulier dans le Paysage Audiovisuel Américain. Il se trouve que le ton de la série est de retour dans cette saison de 15 épisodes. Le véritable problème réside dans le fait que Mitchell Hurwitz a voulu intégrer les 10 ans de hiatus dans la série et le scénario passe plus de temps à parler de cela que de développer une réelle intrigue. On suit un personnage par épisode (impossible de se rattacher à Michael Bluth, bien trop absent) et il se trouve que la narration est extrêmement chaotique. Avec toutes ces guests stars, toutes aussi étranges les unes que les autres, on se retrouve avec plein de storylines traitées de manière assez superficielle et malheureusement très peu drôles. La série a pris du galon et a perdu de la spontanéité, ce qui était probablement sa plus grande qualité. Quand bien même Terry Crews, Kristen Wiig ou Isla Fisher rejoignent le casting, rien n’est vraiment bien construit.
Arrested Development aurait probablement dû rester une série injustement condamnée plutôt qu’une série injustement reprogrammée, vu le résultat plus que décevant.
Si la perspective de retrouver les personnages et l’univers de la série était plutôt sympathique et engageante, ce que les spectateurs attendaient réellement, c’était le retour du ton Arrested Development si unique et particulier dans le Paysage Audiovisuel Américain. Il se trouve que le ton de la série est de retour dans cette saison de 15 épisodes. Le véritable problème réside dans le fait que Mitchell Hurwitz a voulu intégrer les 10 ans de hiatus dans la série et le scénario passe plus de temps à parler de cela que de développer une réelle intrigue. On suit un personnage par épisode (impossible de se rattacher à Michael Bluth, bien trop absent) et il se trouve que la narration est extrêmement chaotique. Avec toutes ces guests stars, toutes aussi étranges les unes que les autres, on se retrouve avec plein de storylines traitées de manière assez superficielle et malheureusement très peu drôles. La série a pris du galon et a perdu de la spontanéité, ce qui était probablement sa plus grande qualité. Quand bien même Terry Crews, Kristen Wiig ou Isla Fisher rejoignent le casting, rien n’est vraiment bien construit.
Arrested Development aurait probablement dû rester une série injustement condamnée plutôt qu’une série injustement reprogrammée, vu le résultat plus que décevant.