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pietro zinetti
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Critique de la série
5,0
Publiée le 27 janvier 2022
la série raconte la naissance de la médecine moderne vu à travers le point de vue de ceux qui l'ont vécue de première main, abordant également, au fil des épisodes, les thèmes du racisme, du sexisme, du classisme, l'addiction et la peur du progrès dans l'ensemble. les soins mis dans la scénographie et les costumes, combinés à l'habileté des acteurs et à la brièveté de la série, qui s'arrête à la deuxième saison, à mon avis et bien d'autres en font l'un des meilleurs séries jamais réalisés comme le confirment les cotes d'écoute inhabituellement élevées sur ce site et d'autres.
The Knick est une bonne série qui brille par son ultra-réalisme et son humour noir. Néanmoins, il faut faire preuve de volonté pour s’y immerger surtout après avoir eu des séries médicales à toutes les sauces.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
The Knick démarre en trombe avec une superbe montée en puissance. Le duo Soderbergh - Owen fait des merveilles. L'histoire fascine. Le rythme tombe au 8eme épisode et suivants se concentrant sur des éléments de scénario (drogue) inintéressants et bien loin de se qu'on attend de The Knick. A suivre néanmoins...
Unes série qui commence plutôt bien, l'époque semble bien rendu même si la photographie est un peu sombre spoiler: et ce n'est pas la faute au manque d'électricité dans l'hôpital . Pour rebondir sur un commentaire parlant d'un cota d'acteurs de couleurs dans les séries US ce n'est présentement pas dérangeant il existait un ou des chirurgiens d'origine africaine à la fin du 19eme siècle sur le continent américain même si de premier abord cela semble étonnant. Commentaire pouvant évoluer bien sûr car n'intervenant qu'après 2 épisodes. Bonne série à tous
Il est evident que les séries américaines ne sont pas bonnes. Trop empesées dans des morphologies de figures qui réinvestissent doctement les traits les plus sombres du cinéma européens, elles offrent souvent à s'écorcher la bouche en se répétant d'épisodes en épisodes. A défaut Treme était d'une tranquilité salutaire avec son encre locale, et le reste d'une hystérie coupable, ou d'un conformisme décourageant pour l'amateur de beaux drames. The Knick est une vraie caricature du genre, et le scénario qui suinte l'illustratif ne donnait pas cher de la peau des personnages. CLive Owen est parfait bien que son rôle est pétrit des pires conventions (l'antihéro hyper doué, le génie malade au teint de salaud). Tout celà on le sait on le sent passionne maladivement sur des tracés bien délimités. Pourtant c'est le fourmillement des idées de Soderbergh, son retour à son Kafka, son goût des rythmes, des éclairs surprenant aux splendeurs du cinéma polonais, qui emportent mon adhésion peu commune, comme sans doute peu de ses films s'y sont essayés. La reconstitution de New York est si impressionnante qu'elle égale bien celle plus solaire de Léone, et The Knick s'élève comme une œuvre qui se perd désormais dans l'insignifiance de son déroulement, simplement une œuvre bouleversante formellement.
Ah ça ! Elle en a des qualités cette première saison de « The Knick » ! La reconstitution de ce New-York de l’année 1900 est impeccable ; Clive Owen rayonne de mille feux et le sujet traité (les débuts de la chirurgie moderne) a le mérite d’être audacieux… Seulement voilà, ça a beau être clean et bien mené, propre de partout, c’est d’un lassant… Alors après je pense qu’on peut s’y retrouver avec ce « Knick » si on sait se contenter d’un univers. Mais pour les autres qui, comme moi, attendent qu’une intrigue les emporte, c’est un peu la douche froide. Au fond, les enjeux sont bien peu nombreux, et ils mettent des plombes à se développer. Entre l’intégration d’un chirurgien noir dans une société encore très WASP ; les problèmes de dettes de directeur, et les problèmes de drogue de l’ami Tackery, rien n’avance vraiment. Alors on dilue avec tout le temps les mêmes affaires : les problèmes de sous de l’hôpital ; les petites tensions internes entre les différents personnages qui font le « Knick » ou bien encore les petites expérimentations chirurgicales… Au final, au risque de surprendre, mais j’ai l’impression d’avoir à faire à un « House M.D. » mais sauce « reconstitution historique à la HBO ». Et encore, dit comme ça, ça pourrait être sexy, mais non, le ton de cette série est bien trop atone et dépressif pour énerver la bête. C’est tout le paradoxe de ce « Knick » je trouve : d’avoir un personnage principal qui se shoote à la cocaïne et qui pourtant semble sous Tranxen la plupart du temps… Rah que c’est décevant !...
Clive Owen joue remarquablement bien, le thème est particulièrement original et ne semble pas être en décalage contrairement à ce qu'on peut lire dans certaines critiques. On est tout de suite plongé dans l'ambiance, j'adore ! A découvrir absolument.
La deuxième saison est scénaristiquement plus brouillon et moins intéressante que la première, cependant The Knick est une série d'une qualité inégalable, une ouverture incroyable à l'état de la médecine opérante dans les années 1900 au travers d'une reconstitution sans la moindre faute ; du jamais vu. Tout simplement bluffant, mais pas pour les âmes sensibles (le premier épisode est d'ailleurs là pour faire le tri ...)
Excellente série. D'habitude les séries médicales, ça m'emmerde d'une puissance, mais là. Chapeau. Nous faire connaître le "début" de la chirurgie, c'est vraiment intéressant.
(...) The Knick est une série à l’indéniable beauté visuelle, mais aussi par la grâce de ses dialogues et de son interprétation. Elle allie aussi bien le fond que la forme. Elle est exigeante et ne se contente pas seulement de nous conter la vie de cet hôpital, mais aussi de la vie au début du 20ème siècle. Elle aborde divers sujets : le racisme tout d’abord (...) La série aborde d’autres sujets tabou, comme l’avortement, illégal à l’époque, se faisant dans la clandestinité et pas forcément par les personnes, dont on s’attend. Le traitement des maladies mentales et la mortalité enfantine, ou avec le recul, on apprécie les progrès, comme dans la médecine traditionnelle. Elle reflète la réalité d’une époque, ne se contenant pas de parler de médecine, mais aussi des rapports hommes/femmes (...) C’est un éclairage sur une société en pleine évolution technologique, mais encore ancrée dans ses convictions sociales, empêchant certains de s’épanouir dans leurs vies (...)
J'ai enfin eu le privilège de voir les 9 épisode de cette première saison et après avoir été indécis sur les débuts, je dois dire que Soderbergh a du mérite de s'attaquer à un tel sujet sur cette époque. Ca sort vraiment du lot car il y a la finesse du détail, tout est très bien représenter que ce soit les décors, les tenues, les véhicules, enfin tout ... niveau performances d'acteurs, c'est pas mal non plus. Et dire que le sujet médical ne m'intéresse pas du tout et pourtant ici nous sommes au moment ou les inventions arrivent, ou le progrès des opérations se fait au jour le jour, les sujets comme le mélange des couleurs de peaux se fait, les modes de vies étaient très différents d'aujourd'hui et j'en passe. L'ambiance est sombre, on ne s'ennuie pas bizarrement et surtout une bande son excellente qui n'a rien à voir avec le thème mais qui passe super bien ! J'avouerai qu'après je ne prends pas toujours mon pied en regardant "The Knick", certains moments sont longs et il manque ce petit quelque chose pour me faire saliver d'attendre le prochain épisode mais honnêtement, une bonne curiosité que je ne regrette pas. 13/20.
Une série médicale assez gore mais en même temps réaliste. Le chirurgien me fait penser un peu au docteur House mais en plus sombre et plus torturé. Les dix épisodes se regardent bien même si certains sont plus longs que d'autres. J'ai trouvé pas mal cette saison 1 et je suivrai la saison 2 quand elle sera dispo ^^ Pas mal, 3/5
vraiment intéressant tout y est pour vous transporter en 1900... début de la chirurgie. Ou nous mourrions pour un apendicite et où les gants en latex n'existaient pas... A méditer.
D’un autre coté, l’évolution recherchée est d’ordre sociale et politique… Car loin de nos conceptions contemporaines de New York – ville progressiste, THE KNICK présente la grande pomme comme une ville superficielle et hypocrite, une ville d’d’inégalités. Sociales ET raciales; inégalités mises en perspective par l’accès à la médication.
Alors qu’on pensait la série tournée vers une académique anthropologie médicale, un sujet parallèle se dévoile dès l’arrivée d’Algernon. Médecin de génie, mais… noir. Enfin, Negro. Le peuple noir est en effet considéré par tous (même eux-mêmes) comme un parasite pour qui l’accès à autre chose que des taches manuelles (l’esclavage, mais rémunéré) est inenvisageable… D’où malaise.
Et malgré quelques personnages positifs – par défaut, car il s’agit toujours d’intérêt, plus que de philanthropie – cherchant à faire évoluer les mentalités… Les progrès sont minces et les efforts astronomiques. Cette logique de non-profit pour tout ce qui est d’ordre social atteindra son paroxysme dans le climax de la série, un évènement dont la cause reste moralement floue (#génie) mais qui provoquera un débordement de haine d’une intensité rarement vue au « cinéma ». Tout ce qui aura été socialement et politiquement installé – non sans d’incroyables difficultés – volera en éclats, et révèlera la misanthropie de la « masse ».
Là encore, la froideur de la mise-en-scène de Soderbergh accentue le malaise de ces séquences, tandis qu’il utilise la suggestion et la psychologie inversée pour dénoncer de façon universelle et implacable, les sociétés s’étant construites sur l’exploitation d’autrui. D’autant plus effroyable, qu’un rapprochement avec notre monde contemporain est inévitable ; ce climax constitue un parallèle négatif extrêmement pertinent avec l’actualité. On pense ici, aux évènements de Ferguson, et aux émeutes qui ont suivi, et de manière générale, comme reflet des inégalités sociales et l’exposition de préjugés et humiliations courantes.
Du grand cinéma qui fait réfléchir, sans en avoir l’air (...
L'intégralité de notre avis sur la monumentale THE KNICK, sur Le Blog du Cinéma