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lhomme-grenouille
3 324 abonnés
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4,0
Publiée le 2 novembre 2017
Etonnamment j’avais un peu peur de cette seconde saison alors que, pourtant, la première m’avait vraiment convaincu. C’est que, pour être honnête, malgré ma satisfaction lors de mon premier visionnage, j’avais quand même eu l’impression que la série avait fait le tour de son concept et qu’elle n’avait peut-être pas les moyens scénaristiques pour tenir sur la longueur. C’est qu’en plus, ce double-prisme romance/polar est certes amusant quand on le découvre, mais il charrie aussi son petit lot de codes – voire de clichés – qui peuvent se transformer en de véritables obstacles pour développer des personnages et / ou une situation. Eh bien pourtant – ô surprise – je trouve que cette saison 2 parvient à faire des choix vraiment très intéressants pour à la fois rester fidèle à son esprit d’origine tout en apportant les innovations indispensables à son dynamisme. Premier coup gagnant : l’intégration de Cole et d’Helen dans le jeu des points de vue. C’est simple mais il fallait y penser quand même. Ainsi, presque mécaniquement, l’intrigue s’enrichit forcément de deux dimensions supplémentaires. Autre coup gagnant : le changement d’atmosphère. A se focaliser davantage sur New-York plutôt que sur Montauk, l’univers de ce « The Affair » abandonne l’esthétique du polar rural tranquillou OKLM typique de France 3 à un cadre plus noir, voire presque plus cynique et froid. Après, d’autres changements se révèlent à double tranchant, comme par exemple les libertés que prennent certains épisodes avec la grammaire bipolaire propre à la série. Très rapidement, les deux histoires finissent par ne plus se chevaucher quand parfois – carrément – on se décide exceptionnellement à l’abandonner. Alors certes, j’avoue que certaines fois, ce choix permet clairement à l’intrigue d’avancer et de gagner en rythme, ne subissant pas ces nécessaires retours en arrière. Mais bon, d’un autre côté ce qu’on gagne en dynamisme, on le perd forcément en ambigüité et nuance de regard sur les situations. D’ailleurs, le dernier épisode revient au tout dernier moment aux fondamentaux, et je pense que c’était indispensable pour ne pas perdre ce qui faisait la subtilité de la série. Au final, je dois avouer que je suis quand même assez séché par la qualité de la démarche fournie. Certes, le simple fait que je ne monte pas au « cinq étoiles » révèle quand même les limites qui peuvent se poser me concernant par rapport à l’artificialité de l’intrigue ou à la dimension archétypale des personnages, mais d’un autre côté le scénario est quand même suffisamment malin et – surtout – l’interprétation du carré West – Wilson – Tierney – Jackson suffisamment convaincante pour que la mayonnaise prenne sans souci me concernant. D’ailleurs – je l’avoue – je suis assez curieux de voir ce que la saison 3 va me proposer… L’avenir nous le dira…
Nous avions apprécié la saison 1 tout en restant sur notre fin. Nous attendions donc la saison 2 avec l'espoir que l'histoire s'emballe. Malheureusement nous avons poussé jusqu'à la moitié de la nouvelle saison et nous nous sommes lassés. Nous avons préféré ne plus perdre notre temps.
On reprend la même structure narrative à savoir une première partie d'épisode du point de vue d'un protagoniste, une seconde du point de vue d'un autre, avec quelques répétitions de scènes mais qui point de vue subjectif oblige sont différentes ; même si la saison 2 insiste beaucoup moins sur cette particularité de narration que la 1... Ah oui, les flashforwards sont toujours présents aussi, excepté que le judiciaire a pris le relais du policier. Bon... sauf que dans tout cela il va y avoir une différence majeure à savoir qu'ici on ne va pas qu'avoir le point de vue des cocufieurs mais aussi celui des cocufiés. Conséquences, on ne va pas avoir deux personnages principaux mais quatre, et sur cette saison en cocufiée, Maude Tierney, véritablement remarquable et touchante, va se tailler la part du lion. Et bien sûr, au lieu de s'ankyloser dans une routine l'effet de surprise va être renouvelé. Seule petite réserve pour l'épisode de la tempête, qui a au moins le mérite de se distinguer par rapport au reste de la série en étant originale en n'étant pas originale justement avec sa structure narrative qui met de côté le côté points de vue des personnages en étant tout simplement linéaire, pour la raison qu'il croule un peu trop sous des métaphores et des situations un peu lourdes. Mais autrement, rien à dire, l'écriture est toujours au poil, les personnages sont toujours aussi justes et leur évolution est toujours présentée avec subtilité ; parfois ils sont agaçants mais c'est surtout parce qu'ils sont beaucoup plus proches de nous qu'on ne le voudrait. Bref, encore une fois, on est captivé du début jusqu'à la fin. Ce qui fait que même sans le cliffhanger de la toute fin de saison, bien fait dans cet objectif, on n'a qu'une seule envie : se plonger le plus rapidement possible dans la future troisième saison. La saison 2 confirme excellemment ce qu'est "The Affair" pour moi à savoir un de mes plus gros coups de cœur niveau série de ces dernières années.
Une deuxième saison que j'ai encore préféré à la première. L'éventail des sujets traités est large, des relations entre hommes et femmes au rôle de parent, en passant par le système judiciaire ou la célébrité. Et sur la famille d'une manière générale. La perdition du personnage principal, interprété avec brio par Dominic West, est très significative. La mise en scène, sobre mais efficace, et la narration, se positionnant sur le point de vue de plusieurs personnages, sont deux points forts de la série qui perdurent ici. Plus de personnages concernés (plus seulement Noah et Alison), et des allers retours entre New York et Montauk permettent de diversifier le récit, et donc de réveiller l'intérêt du spectateur. Avec réussite.
Bluffée par la première saison de The Affair, je m’attendais à une déception, le sujet n’étant pas exploitable à l’infini. Au contraire, les personnages prennent de l’intensité et nous déroutent .
Alison joue l’ambigüité mais Noah aussi, on est surpris voir manipulé.
Cole prend plus d’importance, son personnage est attachant parfois troublant.
Helen s’exprime plus, avec douceur, colère et mélancolie.
Quant à Dominic West, si intègre sur la première saison, il joue à nous décevoir. Ruth Wilson devient parfois inquiétante, Maura Tierney est la tendre désoeuvrée et Joshua Jackson sait se faire aimer.
De la bonne série, tendre, sexy mais jamais vulgaire. La performance est de nous présenter l’histoire sous quatre angles différents, on réalise à quel point les ressentis varient d’un caractère à l’autre. L’intrigue sur ce crime non résolu monte en puissance, on s’emballe, on s’accuse, on doute. Bref encore plus que la première saison on s’impatiente sur l’issue de ce drame plus que conjugal. Le tout reste encore très sexe et plumard mais avec un gout de polar plus prononcé.
De la série intelligente et sensuelle qui sait nous rendre addicts.
Sarah Treem et Hagai Levi ont trouvé le bon rythme avec les bons réalisateurs et des scénaristes inventifs.
J'ai beaucoup aimé la saison 1 mais la saison 2 ne répond vraiment pas à mes attentes. Le scénario est cousu de fil blanc à l'image des extraits du livre minable que le personnage Noah vend en best seller. Et la fin ! on bascule dans le script des feux de l'amour .... quel gâchis !
Avalée la saison 2 les personnages sont fidèles à eux-mêmes. avec du suspens et des rebondissements. La fin laisse présager une saison 3 je la regarderai avec plaisir
D'un niveau largement au-dessus de la saison 1. Cette saison là gagne en intensité avec une intrigue policière plus appuyée. Les personnages principaux gagnent également en complexité et en perplexité. La mise en scène de veut au service de l'histoire mais de permet parfois quelques jolies effets. Bref très bonne saison.
La saison 1 de The Affair était dans une impasse, mais cette saison 2 est bien meilleure car les producteurs de la série ont dû remarquer les limites des 2 acteurs principaux, Dominic West et Ruth Wilson, et donnent une plus grande importance aux deux seconds rôles de la saison 1, Laura Tierney et Joshua Jackson, qui il faut bien le dire sauvaient la saison 1 grâce à leur charisme et leur talent de comédien. Donc une plus grande place est faite aux personnages d'Helen et de Cole. Pour le reste les scénaristes utilisent les mêmes procédés des scènes vécues différemment par les personnages. Mais par moment les visions sont tellement différentes que cela est plutôt absurde. Reste l'interprétation des sentiments et des ressentis qui sont explorés avec les failles de la mémoire. Et cela est plutôt bien vu. Mais on se passerait bien d'une nouvelle enquête policière, comme si la série ne pouvait fonctionner que sur ce mode. Les scènes de sexe très crues sont elles là pour que la série fasse de l'audience ?
Une saison qui tient en haleine tout au long des 12 épisodes qui la compose. Je pensais que cela pourrait tourner en rond, au contraire, j'ai été bluffé. J'ai hâte de voir la saison 3 pour connaître la suite des événements !!!
Saison 1 et 2 , The Affair est sans doute la série référence de ces dernières années. Difficile de distinguer les 2 saisons, tout aura beaucoup plus de sens si vous regarder l'ensemble de la série et dans le bon ordre s'il vous plait ! C'est dalleurs un bon indicateur de la qualité du scénario et de la profondeur de l'histoire. Ici pas question de zapper et de consommer cette série dans le désordre comme un blockbuster hollywoodien. Enfin une création où les scénaristes ne prennent pas les spectateurs pour des grenouilles décérébrées. Avec un scénario bien léché qui renvoie aux oubliettes les codes éculés des séries américaines tout en gardant ce qui en fait la force, vous serez projeté dans la peau des différents protagonistes de l'histoire. Le scénario et le montage méritent à eux seuls notre intérêt.
Au fait quel est le sujet de cette histoire ?
Drame, policier, histoire d'amour...? A vrai dire c'est presque impossible de qualifier cette série qui vous emmène de la côte des Hampton à New York dans un adultère pas si classique que cela. Vous en profiterez pour porter un autre regard sur cette côte Est qui la rend plus humaine et donne du fond aux personnages et à l'histoire.
Alors, en route, vous aussi montez dans la Toyota rouge de Noah Sollaway et direction Montauk avec toute votre famille pour passer l'été chez vos beaux-parents. Après 24 épisodes et 2 saisons, vous serez totalement accro de la belle Alison ( Ruth WILSON) et de notre écrivain infidèle Noah ( Dominic WEST).
Un premier épisode sorti apparemment plus vite que prévu et qui tient toute ses promesses. Cette série reste décidément excellente et le suspense reste entier sur les raisons de l'inculpation de Noah.
Très beau 1er épisode avec comme toujours une photo magnifique ; ce chalet au bord de l'Hudson river ! Mais oh que Alison, que l'on voit à peine, nous manque !!! Elle sera au centre du 2ème épisode c'est sûr