Avis Resurrection S1

Certains parlent de thème traités à de nombreuses reprises, et que cette série n'apporte rien de nouveau...
Je ne suis pas de cette avis, bien au contraire. L'on a l'habitude d'histoires de morts vivant, effrayant (ou tentant de l'être...), d'histoire à dormir debout. Ici, rien de tel. Pas de violence, pas de sang, mais de l'intrigue...
Tout d'abord, le scénario est extrêmement bien ficelé - je n'ai pas encore trouvé d'erreur ni d'incohérences. Les événements s'enchaînent avec un suspens très bien mené, qui tient d'un bout à l'autre de l'histoire, faîte de rebondissements amenant à chaque fois de nouvelles questions, de nouvelles suspicions.
Les personnages sont intrigant, attachant grâce à des acteurs de bon niveau, et crédibles (ce qui n'est pas le cas de nombreuses séries!).
La réalisation tient bien la route, avec des images de qualité.
Étant très cinéphile, je regarde beaucoup de films et de séries, et, à mon avis, peu de séries arrivent à ce niveau, tant du point de vue de l'attrait pour l'histoire que pour le sérieux.
A l'heure actuelle, avec Game Of Thrones, Vikings, Dexter et Suits (qui sont d'un tout autre genre), c'est la série dont j'attends la suite avec le plus d'impatience (ensuite viennent d'autres séries telles que : the Arrow, True Blood, Falling skies, Continuum, Walking Dead, The last ship, Under the Dome).

L'histoire est intéressante et les acteurs jouent bien mais ça s'arrête là. Sans arrêt on se demande : pourquoi et comment ? Et le scenario est tellement mal ficelé que les personnages sont des mous du genou, avec des psychologies ennuyantes. Bref, ils sont longs à la détente. Ils ne sont pas très réactifs et c'est frustrant car le spectateur veut savoir et comprendre. De plus il semble y avoir comme un huis clos abstrait qui fait que l'histoire qui devrait concerner le monde entier se renferme sur quelques personnages. Dans ce genre là la série Les revenants (US) est bien mieux réussie.

Après l’arrêt de Dr. House, Omar Epps n’avait plus de films ni de séries en préparation. C’est avec une bonne surprise qu’on le retrouve à la tête de Resurrection, une série au thème rebattu.

En effet, entre le film de Robin Campillo, la série français multi-primée et le livre dont est tiré la série, le drame des morts qui reviennent à la vie et tente de retrouver leur place dans la société est un sujet moult fois abordé dans ces 10 dernières années et c’est le principal défaut de Resurrection : quelle est sa pièce ajoutée (mis à part Omar Epps, bien évidemment) ? Difficile de le dire tant la série ne quitte jamais les sentiers battus du drame psychologique, avec ce qu’il faut de violence pour choquer l’Américain moyen. Impossible de comprendre ce qui a pu pousser ABC à greenlighter une telle série, tant elle n’invente rien. Il n’empêche qu’elle est faite avec application et qu’on se prend au jeu sur quelques storylines, celle des Langston plus particulièrement, car c’est là que le talent de la série réside : Frances Fisher, Kurtwood Smith, Matt Craven et le petit Landon Gimenez sont excellents. On ne peut pas en dire autant des autres, qui sont clairement en-deçà de leurs collègues. C’est dommage, car ils prennent de l’importance au fur et à mesure que la série avance sans que cela leur rende service.

Au-delà de ça, très dur de parler d’une série qui n’en est qu’à ses débuts et qui a eu une commande de huit épisodes seulement pour convaincre. Le contrat est à moitié rempli, la saison deux sera décisive.