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François Huzar
8 abonnés
83 critiques
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Critique de la série
5,0
Publiée le 3 avril 2024
Lire la critique complète du Huzar sur le toit : https://lehuzarsurletoit.substack.com/p/masters-of-the-air-letoffe-des-heros
La grande force de Masters of the air, comme ses prédécesseurs, c’est de réussir à immerger le spectateur dans l’expérience des soldats de la Seconde guerre mondiale. Ici, ce sont des pilotes de bombardiers : les B-17, véritables forteresses volantes qui sont à la fois d’une grande puissance et peuvent infliger des dégâts colossaux au sol mais aussi très vulnérables face aux canons antiaériens et aux avions de chasse allemands. (...) Visuellement, Masters of the air est une merveille qui mériterait d’être vue sur grand écran. Le budget de 300 millions de dollars est palpable, notamment dans les séquences de combat aérien. La violence et le danger traversés par les pilotes sont remarquablement rendus. La précision de la mise en scène permet de reconstituer le déroulement des missions, de la planification à l’exécution. On retient sa respiration lorsqu’on est plongé dans l’espace confiné du B-17. (...) Débarrasser le monde du nazisme, régime totalitaire, génocidaire et antisémite, telle était alors la mission véritable des pilotes. Spielberg, qui officie comme producteur, poursuit ainsi son entreprise historique initiée avec la Liste de Schindler et Il faut sauver le soldat Ryan. En exaltant un héroïsme à l’ancienne face au nazisme, Masters of the air en appelle aux valeurs fondatrices des Etats-Unis. N’est-ce pas ce dont l’Amérique de 2024 a besoin ?
En 9 épisodes de 55 minutes, la série historique « Masters of the air » nous plonge en plein cœur de la seconde guerre mondiale. Comme son nom l'indique, on y suit les équipages des bombardiers américains de la 8ème Air Force qui opéraient en Europe depuis l'Angleterre. Pour que le scénario reste fluide et intéressant, il se focalise sur quelques équipages triés sur le volet et dont le destin se révèle vite passionnant. Mais ce qui fait la force de cette œuvre remarquable, c'est bien son hyper réalisme qui fait froid dans le dos. L'incroyable violence des combats aériens est parfaitement rendue et on tremble de peur avec ces pauvres jeunes gens, littéralement enfermés dans leurs cercueils d'acier. Les très nombreuses scènes aériennes sont d'une beauté à couper le souffle, même si rien ne nous est épargné au niveau des images chocs. On en prend plein la vue, les ongles profondément enfoncés dans les accoudoirs du fauteuil... et on prend également pleinement conscience de la dose de courage qu'il fallait pour combattre à bord de ces « forteresses volantes ». Pour s'en convaincre, il suffit d'ailleurs de se souvenir que l'espérance de vie de ces équipages était tellement aléatoire, qu'ils pouvaient prétendre à se retirer des combats après seulement 25 missions opérationnelles. Il en résulte une série efficace, ultra-tendue et qui rappelle bien à propos que la guerre est sale, terrifiante et pas romantique pour un sou. Excellent !
Masters Of The Air n'a pas la puissance crue et percutante de réalisme que c'est 2 grandes sœurs. Mais surtout, pour moi n'a pas autant de perso attachant/charismatique délivré dans les 2 séries de 2001/2010. Pourtant, elle reste une série (si j'ose dire), de haut vol.
Notamment grâce à une réal soigné. Que cela soit dans les 1er épisodes ou les derniers (signés Dee Rees ou Tim Van Patten). Et des CGI des plus impressionnants. Clairement l'équivalent d'un gros block. De qualité. Et d'une écriture soignée qui prend dans sa 2éme partie de saison.
Les dernier épisode qui touche dans le mille. Mais pour moi, les vraies révélations ne sont pas Austin Butler (bon) ou Callum Tuner (très bon). Mais bien Anthony Boyle, avec ces faux airs de Matthew Broderick. L'acteur délivre les meilleures perfs, et a l'une des plus belles trajectoires, avec Nate Mann. Très belle réussite.
C'est moins bien que BOB (qui avait mis la barre très haute) mais ça reste une série de qualité. Les scènes de combat aérien sont vraiment immersives et stressantes. Par contre, je n'ai pas été convaincu par les personnages. Les acteurs manquent de charisme pour vraiment s'y attacher. Je les trouve trop propres, trop lisses et leurs personnages manquent de développement et d'ampleurs. Mais cela reste un bon divertissement et un bel hommage à ces aviateurs courageux qui ont combattu pour rendre le monde libre.
Vraiment très bien. Poignant, bien interprété, et la bande originale est excellente. Un peu comme un Pearl Harbor nouvelle génération, en mieux et sans romance.
Enorme déception. les combats aériens sont tres beaux et bien rendus... et c'est le seul atout de cette série. Les personnage sont transparents, difficile de s'y attacher. Il y a très peu d'enjeux dramatiques. Beaucoup d'intriques sont survolées (mention speciale à la decouverte totalement incipide des camps). Bref pas beaucoup d'émotions, pas vraiment de fil rouge... justes des avions.
C'est une super série. Les acteurs sont aussi excellent que la réalisation qui est tout simplement magistrale. Une série ou l'on ne s'ennuie pas et qui mélange action, aventure, comédie, drame, émotion et suspense. Une vraie réussite.
On s'ennuie beaucoup, les scènes de bataille sont très belles mais il manque une histoire intense, c'est presque un documentaire, bien filmé certes, mais sans plus.
Superbe hommage aux pilotes de la sconde guerre mondiale qui montaient dans des coucous quand même pas super engageants. Des boîtes de conserve plutôt fragiles. On est pris dans l'Histoire du début à la fin sans pouvoir décrocher (c'est mieux dans un avion !). Un gros plaisir depuis Band of brothers et The Pacific.
Les scènes aériennes sont spectaculaires mais finalement peu lisibles. Du coup, les histoires de l'unité avant et après les vols n'en prennent que plus d'importance et d'intérêt. Moins prenant que les grands frères (d'armes) mais le dessus du panier malgré tout.
Quelques moments de bravoure assez sympas et parfois stressants, pour ces soldats embarqués dans ces forteresses "prisons" volantes. On ressent les pattes de Spielberg & Hanks avec nostalgie. Quelques faiblesses de rythme parfois, comme l'ont été les séries Band Of Brothers, Pacific etc. Casting sympa.