Critiques spectateurs
Critiques presse
Votre avis sur Fleming, l’homme qui voulait être James Bond ?

1 critique spectateur

5
0 critique
4
0 critique
3
1 critique
2
0 critique
1
0 critique
0
0 critique
Critique de la série
3,0
Publiée le 12 mai 2020
Le créateur du plus grand agent secret a lui-même travaillé dans les services secrets pendant la Second Guerre mondiale. C’est cette base historique qui a été exploitée de manière totalement romancée par Mat Whitecross pour Fleming : L’Homme qui voulait être James Bond. Il ne faut donc pas prendre cette série comme relatant des faits réels mais plus comme un fantasme sur l’écrivain inspiré par les aventures de son personnage de roman spoiler: : il suffit de voir la séquence où le nom de son personnage est créé pour comprendre que cela n’a rien à voir avec la réalité (même si le dernier plan montre un livre du vrai James Bond et contredit donc la scène précédente !)
. Ainsi, le renvoi à ce dernier est assez régulier spoiler: (Fleming utilise des gadgets inspirant ceux de Bond, Fleming qui séduit toutes les femmes, la musique qui reprend quelques accord du James Bond theme…)
tout comme des hommages à d’autres grands réalisateurs spoiler: (la présence du livre Les 39 Marches rappelle Hitchcock, l’utilisation du Trio en mi bémol majeur pour piano et cordes n°2 de Schubert et la Valse n°2 de la Suite pour orchestre de variété n°1 de Chostakovitch évoque Kubrick qui les avait utilisé respectivement pour Barry Lyndon et Eyes wide shut)
. Le résultat est une sympathique série d’espionnage mais qui s’oublie assez rapidement. Un bon divertissement sans plus.