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    Mammas
    Saison 1
    Ma note :
    Mammas

    Synopsis

    Infos saison

    10 épisodes
    Chaîne d'origine : Arte
    Diffusée à partir de : 6 février 2013
    18 photos | 1 vidéo
    Mammas Bande-annonce VF 0:43
    Mammas Bande-annonce VF
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    Les épisodes de la saison 1
    L’instinct maternel
    S01E01 - L’instinct maternel
    La mamma e’ sempre la mamma, comme on dit en italien pour dire que toutes les mères, même les mamans animaux, ne peuvent s’empêcher d’être maternelle. Est-ce que c’est vrai ? Qu’est-ce que c’est exactement ce sentiment maternel commun à toutes les femelles ? Pour mieux comprendre, je me suis mise dans la peau de différents animaux.
    L’araignée
    S01E02 - L’araignée
    Certaines mères sont des modèles de générosité. L’araignée Diaes Ergandros, qui vit en Australie, est le meilleur exemple de sacrifice maternel. Cette araignée enveloppe son sac d’oeufs dans une feuille qu’elle accroche à sa toile. Lorsque les bébés araignées éclosent, ils sont affamés. Ils mangent le corps de leur maman, en commençant par ses membres. Elle les aide en sécrétant un produit chimique qui transforme son corps en bouillie. Beaucoup d’araignées sont cannibales. C’est pour cela que nous ne pouvons pas utiliser leur merveilleuse soie pour fabriquer nos vêtements. Les vers à soie peuvent vivre ensemble dans des fermes, mais les araignées se mangeraient entre elles. Dès que les bébés araignées naissent, ils s’échappent comme des ballons en fabriquant un petit fil de soie que le vent emporte comme un petit cerf volant. Elles s’envolent de leur nid et de leur fratrie cannibale.
    La guêpe
    S01E03 - La guêpe
    Les guêpes adultes sont omnivores, se nourrissant de fruits mûrs, de nectar, visitant les fleurs pour y trouver de la nourriture, à peu près de la même manière que les abeilles à miel. Parfois, quelques espèces telles que la yellow jacket et le frelon, envahissent les ruches des abeilles à miel et volent le miel et la progéniture (les bébés abeilles). Beaucoup de guêpes sont des prédateurs qui utilisent d’autres insectes pour nourrir leurs larves. Elles peuvent récupérer des insectes déjà morts, mais le plus souvent, elles injectent à une proie vivante un poison qui la paralyse. Cette méthode assure de la nourriture fraîche à leurs petits.
    Le hamster
    S01E04 - Le hamster
    Si une femelle hamster est laissée enfermée avec sa portée pendant une longue période (trois, quatre semaines ou plus), il y a une grande probabilité pour qu’elle mange ses bébés. Il est donc impératif de déplacer la portée jusqu’à ce que les bébés puissent boire et se nourrir de façon autonome.
    Les femelles hamsters mangent souvent quelques-uns de leurs bébés. Ce comportement a été interprété par les scientifiques comme du stress consécutif à l’accouchement. Les femelles sont considérées comme particulièrement sensibles aux perturbations provoquées par la naissance et l’élevage de leur progéniture. Néanmoins, plus récemment, des scientifiques ont interrogé la pertinence de cette théorie, proposant à la place du cannibalisme comme comportement dégénéré dû au stress, que les femelles hamsters aient simplement de bonnes compétences maternelles en gestion : en mangeant les bébés les plus faibles, la mère réduit la taille de sa portée à une taille plus raisonnable tout en recouvrant les vitamines et protéines perdues lors de l’accouchement.
    Le crapaud du Surinam
    S01E05 - Le crapaud du Surinam
    Nous, les humains, nous portons nos bébés dans nos ventres, mais certains animaux font grandir leurs bébés dans d’autres parties du corps.
    Les crapauds du Surinam sont les plus connus pour leurs remarquables habitudes de reproduction. Contrairement à la majorité des crapauds, les mâles de cette espèce ne peuvent pas provoquer l’accouplement grâce à des coassements et d’autres sons souvent associés à ces animaux aquatiques. Au lieu de cela, ils produisent un cliquetis aigu en utilisant l’os hyoïde de leur gorge. Les partenaires qui sont sur la terre traversent l’eau, grâce à de grands bonds en forme d’arc. A chaque bond, la femelle pond trois à dix oeufs, qui sont enfoncés dans la peau de son dos par les mouvements du mâle. Après l’implantation, les oeufs creusent la peau et forment des poches pendant une période de plusieurs jours, pour finalement prendre l’apparence d’un rayon de miel irrégulier. Les larves se développent dans ces poches jusqu’à l’état de têtard puis sortent du dos de la mère sous forme de crapaud complètement développé, alors qu’ils mesurent moins de deux centimètres. Une fois sortis du dos de leur mère, les crapauds commencent une vie en grande partie solitaire.
    Le coucou
    S01E06 - Le coucou
    56 espèces de l’Ancien Monde (Afrique, Asie, Europe) et 3 du Nouveau Monde (Amérique) sont des parasites de nids, ce qui signifie que la maman coucou pond ses oeufs dans les nids d’autres oiseaux. L’exemple le plus connu est le Coucou Commun d’Europe. La coquille des oeufs des parasites de nids est en général épaisse. Elle est composée de deux couches distinctes avec une couche extérieure couverte de craie censée fournir une certaine résistance pour éviter les fissures lorsque les oeufs sont lâchés dans le nid de l’hôte. L’oeuf du coucou éclot plus tôt que celui de l’hôte et l’oisillon du coucou grandit plus vite ; dans la plupart des cas, l’oisillon expulse les oeufs ou les petits de l’hôte en les poussant hors du nid. L’oisillon du coucou encourage la mère "adoptive" à suivre l’allure de sa croissance rapide. Afin de désorienter encore plus la mère "adoptive", la voix de l’oisillon du coucou ressemble au cri de beaucoup de "bébés" oiseaux.
    Le passereau
    S01E07 - Le passereau
    Le prunella modularis est un oiseau au plumage très coloré souvent confondu avec le moineau. Mais le prunella modularis se différencie de sa ressemblance physique avec le moineau par un comportement reproductif peu commun. La polyandrie (une femelle avec plusieurs partenaires sexuels) est rare chez les oiseaux. Seulement 2% des oiseaux possèdent un tel système d’accouplement, et les prunella modularis sont souvent polyandres. Les mâles bataillent pour s’accoupler avec la femelle, mais des recherches ADN a montré que les oisillons de la même couvée ont souvent des pères différents. Les mâles tentent de s’assurer de leur paternité durant la phase de séduction en donnant des coups de bec au cloaque de la femelle pour lui faire éjecter le sperme des autres mâles avec qui elle s’est accouplé récemment. Le prunella modularis ne met qu’un dixième de seconde à copuler, et s’accouple plus de cent fois par jour. Les mâles s’occupent de leur progéniture en proportion du succès de leur accouplement, il n’est donc pas rare de voir deux mâles et une femelle approvisionnant les oisillons du même nid. La polygamie (un mâle avec plusieurs femelles) a aussi été aperçue chez cette espèce, mais plus rarement. La monogamie (une femelle et un mâle formant un couple) paraît être la combinaison favorite des années de nourriture abondante, menant les scientifiques à l’hypothèse d’une composition de la famille variable selon l’abondance ou non en nourriture.
    Le coléoptère de pétrole
    S01E08 - Le coléoptère de pétrole
    Certains bébés n’ont pas besoin de parents. Le coléoptère Blister, qui ne vole pas, vit dans le sud-ouest des Etats-Unis. Les adultes pondent leurs oeufs dans une plante violette appelée "milk vetch". Lorsque les larves éclosent, elles rampent jusqu’au sommet de la tige de la plante et s’agglutinent ensemble afin de ressembler à une abeille femelle solitaire. Les larves dégagent une odeur chimique qui imite les phéromones d’une abeille femelle, ce qui attire un mâle en quête d’amour. Lorsque l’abeille mâle atterrit et essaie de se rapprocher de la fausse femelle, les larves bondissent sur son dos. Il s’envole. Il est parfois chanceux et trouve une vraie femelle qui collecte du pollen sur une fleur. Pendant qu’ils s’accouplent, les larves qui se trouvaient sur son dos sautent sur le dos de la femelle. Lorsqu’elle s’envole pour aller dans sa ruche, les larves y rentrent avec elle, mangent le pollen qu’elle a collecté pour ses bébés et parfois même mangent ses oeufs.
    Le pluvier siffleur
    S01E09 - Le pluvier siffleur
    Cette espèce fait son nid sur les plages de sable ou de cailloux. Leur principal mécanisme de défense est leur capacité à se mêler au sable, leur couleur les camouflant complètement. Un oisillon met environ trente jours avant de pouvoir voler. Il doit être capable de voler durant au moins cinquante mètres avant de pouvoir être considéré comme un adulte. Les adultes protègent leurs oisillons avec la "scène de l’aile cassée" en attirant l’attention sur eux et non sur leurs oisillons quand un prédateur vient à menacer leur sécurité. La "scène de l’aile cassée" est aussi utilisée pendant la période de couvaison afin d’éloigner les prédateurs du nid.
    Le poisson cichlide
    S01E10 - Le poisson cichlide
    Nous, les humains, nous portons nos enfants dans nos ventres, mais certains animaux portent leurs "bébés" dans d’autres parties de leur corps. L’incubation buccale est le fait de veiller sa progéniture en la gardant dans sa bouche. La femelle du poisson de la famille des cichlidés, par exemple, met ses oeufs dans sa bouche et les suce rapidement. Le mâle féconde les oeufs une fois qu’ils sont dans la bouche de la femelle. Tandis que nous prenons du poids pendant la grossesse, la femelle poisson qui couve ses oeufs dans sa bouche en perd parce qu’il lui est impossible de manger en même temps qu’elle couve. Une fois que les jeunes poissons ont éclos, ils nagent hors de la bouche de leur mère mais en cas de danger, ils retourneront directement à l’intérieur pour se protéger.
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