Avis The Fear

Encore une production britannique, encore une réussite. The Fear est une mini-série qui prend aux tripes, à tel point que qu'une fois commencée difficile de s'arrêter avant la fin, personnellement je l'ai regardée d'une traite sans m'en lasser une seconde. On suit donc la violente descente aux enfers d'une famille de pontes de la ville de Brighton qui se retrouve aux prises avec la mafia albanaise (et non libanaise) nouvellement arrivée et qui ne fait pas dans la dentelle. Pour ne rien arranger le patriarche (formidable Peter Mullan) est en proie à des accès de folie de plus en plus prononcés et perd le contrôle de son ésprit aussi bien que celui de sa ville. La réalisation est soignée et efficace (les scènes de démences sont saisissantes) et le casting est épatant (j'ai déjà mentionné Peter Mullan, il faut noter aussi la présence de Harry Lloyd qui délivre une performance bien plus marquante que dans Game Of Thrones). Percutante, glaçante, émouvante, The Fear exploite à merveille son format très court (4 épisodes de 50 minutes) et fait l'effet d'un coup de poing, bref et brutal, qui laisse chancelant.

La descente aux enfers du boss de Brighton est d’autant plus inéluctable qu’elle s’accompagne d’une maladie dégénérative qui le rend violent et inconscient. Rien que ce trait de scénario suffit à porter la série hors des sentiers battus, même si le parrain doit faire face à la mafia albanaise, qui tente de s’implanter dans le secteur, avec une violence sans mesure. Peter Mullan dans le rôle du parrain sur le déclin est parfait, et la mise en scène de Michael Samuels tout à fait dans les cordes d’un film de ce genre, qui s’en distingue. De l’effroi des violences à l’émotion suscitée par la maladie, parfaitement décrite – le processus d’Alzheimer – c’est un film policier plutôt original et qui se laisse découvrir avec un grand plaisir
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un peu trop axé sur les délire du personnage , et trop de psychopathes et de violence

Une série assez original dans l’ensemble, seulement inconvénient trop de scène sur la maladie et les délires du personnage principal ou il aurais pu varié la démence sur différents aspects ( style je suis un grand taré, je suis malade et je flingue tout se qui bouge )