Bon, d'accord. C'est une série géniale, qui distille un max de fun cartoonesque, de coolitude geek, et de violence savamment mixé à un pourcentage plaisant de gore humoristique. Marchant dans les pas des productions Matt Groening, comme de nombreux autres clones mutants tout aussi classieux, Rick Et Morty ne révolutionne pas le genre sur son matériel de base. Cynique, Philosophique, surréaliste, métaphysique, psychanalytique, introspectif, sarcastique, subversif, ultra dynamique, et aussi débile qu’intelligent. Le délire est déjà connu depuis longtemps, et le concept plus vraiment très original...
Sauf que cette série joue aussi admirablement de cette situation. Prenant du recul sur les clichés habituels du genre, pour les détourner et s'en moqué. Comme l'avait fait en son temps Joss Whedon, avec les standards horrifiques des années 80 dans Buffy The Vampire Slayer. Et cette production pousse l'exercice de style à un tel niveau de direction artistique, d'écriture, et de mise en scène, que le résultat en devient exceptionnel. Surtout, qu'ils continu à bien prendre leurs temps pour nous pondre chaque saison. Même s'il faut attendre 2 ans à chaque fois, tant que le résultat reste de cette qualité jouissive, moi ça me va...
Mais ce qui m'épate le plus dans cette série comique et délirante qui va à 200 à l'heure, c'est à quel point par moment, elle peut être profonde, pessimiste, et bouleversante... Jamais je n'oublierais la fin de l'épisode 6 de la saison 1... Carrément flippante...