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    Alias Caracalla, au coeur de la Résistance
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    mazou31
    mazou31

    94 abonnés 1 281 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 27 mai 2013
    Adaptation fidèle, vivante et bien rythmée. Le réalisateur, très soucieux de réalisme et de l’exactitude de la reconstitution — probablement aidé en cela par Daniel Cordier, meilleur témoin qu’il soit —, réussit d’une part à reproduire, sans action tonitruante aucune, la formidable tension que vivaient ces hommes, et d’autre part à analyser finement le parcours intellectuel du héros, autant dans sa dimension politique que dans sa dimension intime. Tasma retranscrit aussi admirablement l’immense solitude de ces résistants et leur stress permanent devant le danger qui est partout et que l’on ne voit jamais. Le seul bémol sera la relative faiblesse de l’interprétation en général, exception faite d’Eric Caravaca dont la présence et la subtilité sont remarquables. Un excellent téléfilm sobre et puissant.
    Eselce
    Eselce

    1 387 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    1,0
    Publiée le 28 février 2016
    Extrêmement déçu, il ne se passe presque rien. Pour un film sur la résistance, c'est creux et peu convaincant dans le jeu des acteurs. La période est tout de même relativement bien reproduite mais la tension est à peine palpable, les allemands semblent absents, tout comme les combats. Finalement, aucun intérêt. Je recommande plutôt "Un village français" qui est bien plus passionnant et plus prenant. Le final mérite tout de même un coup d'oeil pour le témoignage. témoignage qui m'aurait davantage intéressé sur toute la durée du film avec quelques images d'archives.
    Yves G.
    Yves G.

    1 455 abonnés 3 482 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 25 novembre 2020
    Daniel Cordier fut le secrétaire de Jean Moulin pendant onze mois avant son arrestation à Calluire en juin 1943. "Alias Caracalla" raconte ses trois années de Résistance depuis son départ de France en juin 1940 jusqu’à ce funeste épilogue. Il raconte surtout la mue d’un homme, âgé de vingt ans à peine en 1940, farouchement patriote, élevé dans la haine de la République et du Juif, qui saura dépasser ses préjugés en s’engageant dans la France libre.

    Daniel Cordier est mort vendredi dernier. France Télévision a immédiatement reprogrammé l’adaptation, déjà diffusée en 2013, de ses Mémoires. L’homme est mort couvert de décorations et d’éloges. Il lava l’honneur de Jean Moulin face aux diffamations qui faillirent flétrir sa mémoire (c’est après qu’Henri Frénay prétendit que Moulin avait été un agent communiste que Cordier, au crépuscule de sa vie, entreprit le patient travail historique qui aboutit à la publication en 1989-1993 de "L’Inconnu du Panthéon"). Il symbolise, aux yeux de générations qui ne l’ont pas vécue, le courage face à l’Occupation, un courage quasiment suicidaire que nombre de ses camarades ont payé de leur vie. Il symbolise aussi la capacité à s’élever au-delà de ses préjugés.

    Bien audacieux sera celui qui trouvera à redire au témoignage de son engagement. C’est pourtant ce que j’aurai l’impudence de faire, le rouge au front. Mes réserves sont de deux ordres. Les premières visent autant le livre lui-même que son adaptation télévisuelle. Les secondes concentrent leurs flèches sur cette dernière.

    À la lecture de "Alias Caracalla", au visionnage du téléfilm qui en a été tiré, j’ai eu la même sensation : celle de rencontrer un jeune homme tout d’un bloc, figé dans une posture, inatteignable au doute ou au désespoir, presque surhumain. On me rétorquera qu’il n’en est rien, qu’au contraire, ses mémoires racontent comment il s’est débarrassé de l’antisémitisme provincial dans lequel il avait été éduqué, que le téléfilm le montre souffrant et malade.

    Pourtant, l’impression d’artificialité demeure. Je vois un gamin de vingt ans qui jamais ne desserre son nœud de cravate sinon pour passer l’uniforme de soldat de la France libre. Il a dans ses rapports humains un formalisme qui était peut-être de rigueur à l’époque mais qui aujourd’hui sonne terriblement faux. Surtout, même si on sait les dangers qui l’entourent, même si on n’ignore pas que nombre de ses camarades furent arrêtés, torturés, exécutés, on ne ressent jamais la peur.

    Tout est trop propre, trop lisse dans la sage adaptation de Alain Tasma, filmée dans des décors qui sentent la naphtaline. Il s’est entouré pourtant de la fine fleur du cinéma français, tous ses seconds rôles dont on reconnaît le visage sans toujours se souvenir du nom : Éric Caravaca, parfait dans le rôle de Jean Moulin, Julie Gayet que sa liaison avec François Hollande n’avait pas encore placée sous les feux de la rampe, Gregory Gadebois, Laurent Stocker, François Civil dont la carrière allait prendre l’envol qu’on sait, la ravissante Lou de Laâge, etc.

    Le rôle de Daniel Cordier est joué par un inconnu. Jules Sadoughi a un mérite : il a le même âge que le personnage qu’il incarne. mais c’est bien le seul. Le rôle est trop grand pour lui et il n’en prend jamais la mesure. D’ailleurs depuis sept ans, il n’a quasiment rien fait d’autre.
    Agnes L.
    Agnes L.

    165 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 24 novembre 2020
    Excellent pour comprendre ce que fut l'engagement de jeunes hommes en 1940, leur enthousiasme pour aller se battre et servir leur pays. La suite d'évènements concernant le mouvement de la Résistance est respectée ce qui est louable. Sans temps faible, les deux épisodes se regardent avec grand intérêt pour tous ceux qui veulent en savoir plus sur cette période troublée de notre histoire.
    Biertan64
    Biertan64

    49 abonnés 1 431 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 1 décembre 2020
    Diffusé à la télévision à la suite du décès de Daniel Cordier, à la fois auteur et personnage central du roman autobiographique, Alias Caracalla est un excellent téléfilm traitant de la résistance française.
    Evolution de ses pensées politiques et idéologiques, mois de formation à Londres, engagement dans les forces intérieures, secrètes et discrètes, loin de l'action armée dont il rêvait, ses rapports avec Jean Moulin dont il fut le secrétaire...
    Il s'agit d'un témoignage instructif sur cette guerre cachée, au niveau des plus hautes sphères de la résistance.
    Quant à la forme, il s'agit bien d'un téléfilm et cela se ressent parfois dans la simplicité des décors mais les acteurs incarnent à la perfection leur rôle (Jules Sadoughi et Eric Caravaca), ce qui occulte totalement les petits défauts annexes.
    Bref à ne pas louper pour la mémoire et pour l'Histoire
    Alexandre L.
    Alexandre L.

    16 abonnés 382 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,5
    Publiée le 6 décembre 2020
    Bon téléfilm en 2 épisodes de 1h30 qui retracent le parcours de Daniel Cordier dans la résistance, depuis le discours de Pétain de 1940 jusqu'à l'arrestation de Jean Moulin, dont il était le bras droit. On est plongé au coeur du fonctionnement de la Résistance et des jeux politiques qui dominaient alors. Les émotions et les dilemmes que traversaient les personnages sont bien retransmis et ne peuvent pas laisser indifférent. A voir aussi pour mieux comprendre cette période sombre de notre histoire et le courage de ces hommes et femmes courageux qui se sont battus contre le nazisme et les collabos.
    Jerome Decrock
    Jerome Decrock

    34 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 26 mai 2013
    Excellente série en deux parties, brillante de réalisme !
    Les acteurs sont phénoménaux, la tension palpable. Bref à voir et revoir !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 2 mars 2021
    Concernant la prestation de Jules Sadoughi dans le rôle principal de Daniel Cordier, la meilleure critique a été formulée par Daniel Cordier lui même "c'est lui qui fait le film".
    D'autre part écrire que le rôle était trop grand pour lui et qu'il n'a rien fait d'autre depuis 7 ans est complètement faux.
    Né à Paris, Jules se passionne depuis tout petit pour les arts vivants et la musique. Très vite l'envie naît de faire du cirque, et de créer des spectacles.
    Puis, il découvre la danse contemporaine en option principale au Bac. La danse devient alors un élément capital dans sa recherche corporelle et sa démarche artistique. C'est pourquoi il se forme dans divers stages et festivals de danse, dont Deltebre Dansa où il joue en 2017.
    Le cirque représente alors le centre de rencontres de toutes ses pratiques et intérêts. C'est donc très naturellement que Jules se consacre entièrement au cirque depuis 2013 en intégrant tout d'abord l'Ecole nationale des arts du cirque de Rosny-sous-Bois (Enacr) puis le Centre national des arts du cirque (Cnac) de Châlons-en-Champagne, tout d'abord en acrobatie-danse puis en Roue Cyr, car cet agrès permet une grande liberté de mouvement et devient un partenaire à la fois intransigeant et joueur.
    C'est après une longue blessure qui le cloue au lit et le garde loin de toute activité physique pendant presque un an qu'il passe de l'acrobatie à la roue. Cette blessure l'oblige à questionner complètement son rapport au corps. La roue se présente alors comme un moyen de re-bouger, de recouvrir des mouvements acrobatiques et dansés et tenter d'en inventer de nouveaux.
    Le mélange des genres est au cœur de sa pratique et c'est pour cela qu'il rejoint le collectif La Pieuvre en 2016, formé de musiciens et danseurs principalement issus du Conservatoire National Supérieur de Musique et de Danse de Paris ainsi que des comédiens et une plasticienne, avec lesquels il jouent plusieurs spectacles, aux formes variables pour aller chercher des publics variés, et engage un processus de création et d'échange de savoir-faire.
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