Avis Utopia S2

Eh bah comme quoi, il ne faut jamais trop préjuger d’une série, surtout quand celle-ci a su vous surprendre sur sa première saison. Je ne m’en cache pas, et je l’assume, même si j’avais beaucoup apprécié la première saison d’Utopia, je la sentais un peu en bout de souffle sur les deux derniers épisodes et je craignais que la seconde saison fasse pchitt, par manque de dynamisme ou de renouvellement… Ainsi suis-je allé vers cette saison 2 sans dégoût mais sans réel entrain non plus. Bien mal m’en a pris, car si dès le premier épisode j’ai vite retrouvé le plaisir de cet état d’esprit corrosif qui me plaisait tant dans la saison 1, j’ai vite senti comme une forme d’emballement qui s’est mis à me plaire beaucoup, voire sur les deux derniers épisodes, à me plaire énormément. Ce n’est pas forcément l’intrigue qui s’enrichit où le rythme qui s’accélère qui m’a fait grimper au plafond, c’est juste que la série commence véritablement à partir dans une forme de folie douce totalement zarb dans laquelle les limites ne semblent plus vraiment exister. Tous les personnages où les relents d’intrigue que je trouvais un peu trop classiques ou rigides dans la première saison finissent par être tous éliminés un à un dans cette saison 2. Quant aux personnages restants, ils se sont tous débridés progressivement, un à un, ce qui m’a laissé en fin de saison 2 dans une sorte de délire extatique qui m’excite beaucoup pour l’avenir. Là franchement chapeau. « Utopia » pour moi c’était pas trop mon univers, mais à force de conviction et de prise de liberté, cette série a fini par me convaincre totalement. Merci cette saison 2. Vivement la saison 3 !

Une seconde saison dans la lignée de la précédente et d’aussi meilleure qualité. Cette fois-ci, l’histoire s’accélère encore plus car la menace devient imminente. Après un premier épisode génial (peut-être le meilleur de la série) qui nous explique l’origine de ce complot, les épisodes suivants se construisent comme une véritable course contre la montre. Les personnages ont tous plus ou moins changés et changeront encore au cours de cette saison. Et si le secret de la saison 1 est éventé à présent, le tout n’en reste pas moins haletant. Les rebondissements sont nombreux et certaines alliances ont de quoi surprendre. Une saison riche en évènement et une nouvelle fois jouissive à plusieurs reprises. Les dialogues et les acteurs sont toujours aussi efficaces. On retrouve également ce qui m’avait conquis dans la première saison, à savoir ce style si particulier dans l’aspect technique su film : toujours cette froideur, cette sobriété, cette simplicité, cette pureté dans la violence et la façon d’aborder le récit. C’est toujours aussi déconcertant et mais toujours aussi en accord avec le message. Il reste ce final…Le final en soit est purement génial, concrétise toutes les histoires de la saison et pose des bases super intéressantes pour la suite. Le truc, c’est qu’il n’y aura pas de suite, rendant donc ce final frustrant car s’il conclut admirablement la saison, il ne conclut pas la série. Ou comment les producteurs réussissent à faire foirer le final d’une série extraordinaire. Cette seconde saison reste néanmoins purement géniale, comme la précédente. Un pur régal bis !

Après une première saison très étrange, extrêmement violente à défaut d’être réellement réussie mais sacrément original, avec un parti pris graphique très forcé, on attendait beaucoup de la deuxième saison d’Utopia.

Concentré sur quelque chose de plus concret qu’une bande-dessinée prémonitoire, la deuxième itération d’Utopia ne perd pas son côté extrêmement violent, avec du sang et de la cervelle qui gicle à chaque coup de feu dans un rouge flamboyant du plus mauvais goût, accompagné par une musique qui fait penser à du trip-hop moderne (ce qui n’est pas forcément une critique). Cependant, Utopia est bien une série intéressante, surtout quand elle surpasse un premier épisode complètement loupé pour réellement se concentrer sur une intrigue passionnante et qui tient les cinq derniers épisodes. Le rajout au casting de Ian McDiarmid et le retour des autres (dont Paul Ready) rend grand service à la série qui peut désormais se passer de surutiliser l’excellent Paul Higgins. Certaines scènes sont encore dantesques et l’humour très pince-sans-rire est bien là pour contrebalancer la gravité des autres scènes.

Vraiment, la deuxième saison d’Utopia est parvenue à surpasser en tous points son aînée, ce qui n’était pas non plus extrêmement compliqué. Avec un tel cliffhanger, on ne peut qu’attendre la 3e saison.

Relatant les débuts de la bande de complotistes visant à créer le virus eradicateur, on retrouve l ambiance de la saison 1, c est un petit moins intriguant connaissant l issue de tous ces événements, mais ça ravira ceux qui cherchent derrière des événements des complots...

L’étrange série frappe fort avec cette saison 2 qui remonte aux origines de « JANUS ». Le scénariste tisse une vraie toile d’araignée qui nous capture pour notre plus grand plaisir. La photographie de cette série est magnifique et les couleurs (décors, costumes, paysages) nous pétent à la gueule quasiment à chaque plan d’autant plus que le sang coule beaucoup et toujours dans une grande fugacité. Les héros ordinaires de la saison 1 se transforment et sont amenés à la violence physique pour lutter contre la violence intellectuelle de ces savants fous qui veulent un autre monde. La saison 3 nous dira peut-être lesquels d’entre eux auront le dernier mot….

ça sera pour juillet (100%) mais pas de date précise