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4,4
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Votre avis sur Utopia ?
5
87 critiques
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63 critiques
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21 critiques
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14 critiques
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4 critiques
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11 critiques
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Je n'aurai jamais pu penser arriver à un tel point de perfection dans une série, ici tous les points ont été tellement soignés que trouver une erreur viendrait de la folie ou du génie de l'oeuvre, car il faudrait déjà simplement dire que le scénario qu'elle porte est tout simplement excellent, incroyablement bien developpé avec des ficelles extremement bien trouvées ! Les plans sont d'une beauté et la saturation, le travail sur la profondeur bref tout le travail sur l'image est sublime ! (oui les points d'exclamations sont necessaire !) Et la musique, une musique si envoutante qu'a chaque scène ont subit une experience auditive, qui, avec l'image semble etre l'incarnation du parfait ! je ne m'attarderai pas sur les personnages et les autres points car ils auraient la aussi les memes superlatifs que precedemment... bref une série à voir !
Dans le tourbillon audiovisuel des séries actuelles, où les thèmes conspirationnistes sont souvent traités avec une lourdeur didactique, 'Utopia' de Dennis Kelly émerge comme un phare de créativité et de tension dramatique. Cette série, malgré son annulation prématurée due à des audiences insuffisantes, continue de captiver et de provoquer, affirmant son statut de culte parmi une niche d'admirateurs.
L'originalité de 'Utopia' réside dans sa capacité à mélanger esthétique vibrant d'une qualité presque irréelle et une histoire qui tisse une toile complexe de mystère et de paranoïa. Le visuel, saturé de couleurs vives, contraste de manière frappante avec les thèmes sombres de la série, créant une dissonance qui capte l'œil et l'esprit. La réalisation de Marc Munden est un véritable tour de force, manipulant l'ambiance et la tension avec une précision presque chirurgicale.
La musique, composée par Cristobal Tapia de Veer, mérite une mention spéciale. Avec ses sonorités étranges et ses rythmes captivants, elle encapsule parfaitement l'atmosphère unique de la série, enrichissant chaque scène de nuances qui vont bien au-delà des dialogues et des actions. C'est une bande sonore qui ne se contente pas d'accompagner mais qui transforme, qui façonne l'expérience 'Utopia'.
Le scénario, complexe et tissé de nuances, ne tombe jamais dans la facilité. Chaque épisode construit sur le précédent, développant des personnages profonds et imparfaits dont les motivations sont aussi diverses que fascinantes. Fiona O’Shaughnessy, en Jessica Hyde, incarne à la perfection le paradoxe central de la série : une survivante endurcie par la vie mais vulnérable dans son humanité. Les autres membres de la distribution ne sont pas en reste, chacun apportant une dimension cruciale à l'ensemble.
La série ne se contente pas de divertir ; elle interroge. À travers son récit, 'Utopia' explore des questions éthiques et sociales urgentes, de la surveillance de masse à la manipulation génétique, sans jamais donner de réponses faciles ou didactiques. Elle nous confronte à nos propres peurs, à nos paranoïas, nous forçant à réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons et les forces invisibles qui le façonnent.
Cependant, 'Utopia' n'est pas sans défauts. La violence, parfois très graphique, bien que justifiée dans le cadre du récit, peut parfois sembler excessive et risque de décourager certains spectateurs. De plus, l'annulation abrupte de la série laisse une sensation d'inachevé, un potentiel non pleinement exploité qui frustre autant qu'il fascine.
En conclusion, 'Utopia' est une série qui défie les conventions, une œuvre audacieuse et provocatrice qui restera dans les mémoires pour son audace visuelle et narrative. Elle n'est pas simplement regardée ; elle est expérimentée, ressentie, débattue. Malgré ses quelques écueils, elle représente un jalon remarquable dans l'histoire de la télévision, un exemple brillant de ce que le médium peut accomplir quand il ose sortir des sentiers battus.
L'originalité de 'Utopia' réside dans sa capacité à mélanger esthétique vibrant d'une qualité presque irréelle et une histoire qui tisse une toile complexe de mystère et de paranoïa. Le visuel, saturé de couleurs vives, contraste de manière frappante avec les thèmes sombres de la série, créant une dissonance qui capte l'œil et l'esprit. La réalisation de Marc Munden est un véritable tour de force, manipulant l'ambiance et la tension avec une précision presque chirurgicale.
La musique, composée par Cristobal Tapia de Veer, mérite une mention spéciale. Avec ses sonorités étranges et ses rythmes captivants, elle encapsule parfaitement l'atmosphère unique de la série, enrichissant chaque scène de nuances qui vont bien au-delà des dialogues et des actions. C'est une bande sonore qui ne se contente pas d'accompagner mais qui transforme, qui façonne l'expérience 'Utopia'.
Le scénario, complexe et tissé de nuances, ne tombe jamais dans la facilité. Chaque épisode construit sur le précédent, développant des personnages profonds et imparfaits dont les motivations sont aussi diverses que fascinantes. Fiona O’Shaughnessy, en Jessica Hyde, incarne à la perfection le paradoxe central de la série : une survivante endurcie par la vie mais vulnérable dans son humanité. Les autres membres de la distribution ne sont pas en reste, chacun apportant une dimension cruciale à l'ensemble.
La série ne se contente pas de divertir ; elle interroge. À travers son récit, 'Utopia' explore des questions éthiques et sociales urgentes, de la surveillance de masse à la manipulation génétique, sans jamais donner de réponses faciles ou didactiques. Elle nous confronte à nos propres peurs, à nos paranoïas, nous forçant à réfléchir sur le monde dans lequel nous vivons et les forces invisibles qui le façonnent.
Cependant, 'Utopia' n'est pas sans défauts. La violence, parfois très graphique, bien que justifiée dans le cadre du récit, peut parfois sembler excessive et risque de décourager certains spectateurs. De plus, l'annulation abrupte de la série laisse une sensation d'inachevé, un potentiel non pleinement exploité qui frustre autant qu'il fascine.
En conclusion, 'Utopia' est une série qui défie les conventions, une œuvre audacieuse et provocatrice qui restera dans les mémoires pour son audace visuelle et narrative. Elle n'est pas simplement regardée ; elle est expérimentée, ressentie, débattue. Malgré ses quelques écueils, elle représente un jalon remarquable dans l'histoire de la télévision, un exemple brillant de ce que le médium peut accomplir quand il ose sortir des sentiers battus.
lhomme-grenouille
Eh bah ! Après « Black Mirror », « Misfits » ou bien encore « Sherlock », ils ne semblent pas s’arrêter en si bon chemin nos amis d’outre-Manche ! Là, je dois bien avouer qu’avec « Utopia », Channel 4 frappe encore… fort (oui, il y a un jeu de mot pourri dans cette phrase et je l’assume totalement). Parce que l’air de rien on a affaire là à un objet audiovisuel très rafraichissant aussi bien sur le fond que sur la forme. Le ton est donné tout de suite par la musique comme par la photo, c’est décalé, c’est incisif, c’est acide et ça marche franchement bien. Le propos est d’autant plus original qu’il est cynique à souhait et pour le coup ultra pertinent par rapport aux enjeux actuels de notre société. Pour le coup, pour tous ces domaines là, « Utopia » est limite mon gros coup de cœur de ces derniers temps tellement il se démarque de la concurrence, impose son ton et surtout démontre toute son abominable lucidité sur le temps présent. Alors pourquoi seulement 4 et pas 5 ? Eh bah c’est vraiment con, mais je trouve juste que la série a du mal à soutenir un rythme vraiment soutenu et moi, j’aime ça les rythmes vraiment soutenus. Ce n’est pas forcément la vitesse d’enchainement des péripéties qui me bride un peu dans mon extase, mais juste un certain manque de renouvellement et de dynamique dans le propos. Mais franchement, je chipote vraiment, parce qu’au-delà de ça, ça reste un véritable plaisir que d’enchainer les épisodes, même si je ne ressens pas la même dépendance à son égard qu’à l’égard d’autres. Peut-être est-ce juste ça qui me manque : l’addiction. Mais si le plaisir est quand là au final, où est le problème ?
Quoi ! T'as pas vu Utopia ?! Malheur. Tu crains. Sérieux, mais faut trop que tu la vois. T'étais où ces dernières années ? T'as pas internet ? [2 mois plus tard] Alors, t'as regardé ? QUOI ?! Toujours pas ? Mais t'attends quoi ?! Si tu veux j'te la prête...
Bon ben ça y est, c'est fait, j'ai vu Utopia. Cotillons, trompettes et fontaine de champagne. Mais en fait pas tant que ça. Alors oui, c'est beau. Là dessus, rien à dire. Les plans sont aux petits oignons et les couleurs absolument magnifiques. Le gars à la photo a du goût. J'ai d'ailleurs énormément aimé ces plans fixe qui vous donne l'impression de passer d'une vignette à une autre comme si on regardait... une B.D. Non, là, bien joué. Ensuite, oui l'histoire est sympa et les personnages originaux. Ok, certaines scènes sont parfaites jusque dans cette petite B.O. minimaliste.
Mais en fait, il y a quand même quelque chose qui m'a gêné dans tout ça, dans cette traque un peu perchée, comme si malgré tout, on ne rentrait jamais définitivement pleinement dans la série. Ca démarre très fort mais j'ai trouvé que cela s’essoufflait assez rapidement pour tenir un rythme de croisière parfaitement calé entre le "voyons voir la suite" et le "quand est ce qu'on arrive ?" Est ce que le show se regarde trop le nombril lui même ? A trop vouloir bien faire visuellement, le rythme en pâtirait ? Je n'ai aucunes certitudes et malgré les quelques qualités indéniables d'Utopia, j'étais presque soulagé qu'il n'y ait pas de saison 3.
Alors, ça y est, j'ai vu Utopia et finalement, j'ai trouvé ça pas mal.
QUOI !!!!! Juste pas mal. La série avec "Where is Jessica Hyde hein ?" Utopia avec les anglais et la bande-dessinée ?
Oui.
Juste pas mal ! Je rêve.
Bon ben ça y est, c'est fait, j'ai vu Utopia. Cotillons, trompettes et fontaine de champagne. Mais en fait pas tant que ça. Alors oui, c'est beau. Là dessus, rien à dire. Les plans sont aux petits oignons et les couleurs absolument magnifiques. Le gars à la photo a du goût. J'ai d'ailleurs énormément aimé ces plans fixe qui vous donne l'impression de passer d'une vignette à une autre comme si on regardait... une B.D. Non, là, bien joué. Ensuite, oui l'histoire est sympa et les personnages originaux. Ok, certaines scènes sont parfaites jusque dans cette petite B.O. minimaliste.
Mais en fait, il y a quand même quelque chose qui m'a gêné dans tout ça, dans cette traque un peu perchée, comme si malgré tout, on ne rentrait jamais définitivement pleinement dans la série. Ca démarre très fort mais j'ai trouvé que cela s’essoufflait assez rapidement pour tenir un rythme de croisière parfaitement calé entre le "voyons voir la suite" et le "quand est ce qu'on arrive ?" Est ce que le show se regarde trop le nombril lui même ? A trop vouloir bien faire visuellement, le rythme en pâtirait ? Je n'ai aucunes certitudes et malgré les quelques qualités indéniables d'Utopia, j'étais presque soulagé qu'il n'y ait pas de saison 3.
Alors, ça y est, j'ai vu Utopia et finalement, j'ai trouvé ça pas mal.
QUOI !!!!! Juste pas mal. La série avec "Where is Jessica Hyde hein ?" Utopia avec les anglais et la bande-dessinée ?
Oui.
Juste pas mal ! Je rêve.
Bonne série qui manque juste un petit quelquechose dans la réa ... J'attend la suite avec impatience.
Série décevante car le scénario manque de subtilité et n'est pas crédible.
J'ai pourtant persister en regardant 6 épisodes, mais j'ai pas accroché.
Quand je vois que cette série à presque la même note (0,2 points près) que Game of Throne, c'est grave.
Il y a un monde entre les deux.
J'ai pourtant persister en regardant 6 épisodes, mais j'ai pas accroché.
Quand je vois que cette série à presque la même note (0,2 points près) que Game of Throne, c'est grave.
Il y a un monde entre les deux.
orlandolove
4 étoiles pour la saison 1 ; 3.5 étoiles pour la saison 2. Oscillant de la comédie à l'horreur, en passant par l'anticipation, "Utopia" est une petite pépite pour laquelle l'addiction se fait vite sentir. Rien que visuellement cette série vaut le détour, et il en va de même pour son excellente bande son. Mais le scénario n'est pas en reste, brouillant les frontières entre bien et mal autour de thèmes de réflexion passionnants et, avouons le, un peu perturbants... Quelques rebondissements en trop dans les derniers épisodes de la seconde saison : peut-être sous la pression de l'annulation (trop précoce) de la série ?
Une seconde saison dans la lignée de la précédente et d’aussi meilleure qualité. Cette fois-ci, l’histoire s’accélère encore plus car la menace devient imminente. Après un premier épisode génial (peut-être le meilleur de la série) qui nous explique l’origine de ce complot, les épisodes suivants se construisent comme une véritable course contre la montre. Les personnages ont tous plus ou moins changés et changeront encore au cours de cette saison. Et si le secret de la saison 1 est éventé à présent, le tout n’en reste pas moins haletant. Les rebondissements sont nombreux et certaines alliances ont de quoi surprendre. Une saison riche en évènement et une nouvelle fois jouissive à plusieurs reprises. Les dialogues et les acteurs sont toujours aussi efficaces. On retrouve également ce qui m’avait conquis dans la première saison, à savoir ce style si particulier dans l’aspect technique su film : toujours cette froideur, cette sobriété, cette simplicité, cette pureté dans la violence et la façon d’aborder le récit. C’est toujours aussi déconcertant et mais toujours aussi en accord avec le message. Il reste ce final…Le final en soit est purement génial, concrétise toutes les histoires de la saison et pose des bases super intéressantes pour la suite. Le truc, c’est qu’il n’y aura pas de suite, rendant donc ce final frustrant car s’il conclut admirablement la saison, il ne conclut pas la série. Ou comment les producteurs réussissent à faire foirer le final d’une série extraordinaire. Cette seconde saison reste néanmoins purement géniale, comme la précédente. Un pur régal bis !
Une série dans toute la splendeur du style britannique. L’histoire est prenante, captivante, haletante et nous réserve son lot de moments purement jouissifs, diaboliques, machiavéliques ou tout simplement extraordinaires. Il y a de rebondissements, de la tension. La série est courte, 6 épisodes seulement, et pourtant on a l’impression que ça en dure le double tellement l’histoire est riche, dense. Et il y a également ce style, qu’on retrouve à la fois dans le traitement des personnages, des dialogues, de l’action mais aussi dans la mise en scène, les décors ou la musique : une certaine froideur, une sorte de recul, une simplicité déconcertante, une pureté étrange, une sobriété parfois déconcertante. Bref, cette série ne laisse pas indifférent, surtout que son propos et la façon de l’aborder nous pose des questions importante sur notre société. On a de quoi devenir parano mais on en vient également à se demander qui est le véritable méchant de cette saison, ou même s’il y en a un…Jusqu’à la scène finale, regroupant tout ce qui a fait la force de la saison. Des acteurs vraiment très bons, en particulier les enfants, bluffants (et qui ont de véritables rôles tout aussi intéressants que les adultes, si ce n’est plus). Une première saison surprenante et superbe. Un pur régal !
Vues les critiques super cotées, je me lance dans UTOPIA en ayant espoir de me plonger dans une excellente série anglaise, de surcroît. Et c'est une déception, je ne comprends pas tous ces écrits dithyrambiques car il n'y a pas grand chose qui fonctionne là dedans. Si la photographie est superbe et donne un plus (on dirait du 16mm), il manque un truc essentiel à cette série, c'est de la profondeur de champ au scénario, à l'écriture.
L'intrigue, le cœur de cette histoire, celui qui doit nous donner inlassablement envie de se refaire un épisode, n'est franchement pas très intéressant, je passe totalement à côté de cette histoire de conspirations (sous forme de théorie du complot) qui s'essouffle complètement à la longue.
Le dispositif de cette série autour de ce "Book" illustré pouvant révéler des secrets d'états, est très faible, ce n'est pas suffisamment intriguant et les événements trops téléphonés. Les personnages sont peu attachants, Fiona O'Shaughnessy (Jessica Hyde) en fait des plombes de son jeu d'actrice, le jeune garçon rebelle de onze ans qui débarque on ne sait pas d'où, dès le début, me laisse perplexe sur son rôle et ce qu'il vient réellement faire là.
Le triptyque Adeel Akhtar, Alexandra Roach, Nathan Stewart-Jarrett, n'est vraiment pas très bon et ne suffit pas à raccrocher toutes ces histoires finalement qui se télescopent à chaque épisodes. Seul Neil Maskell, qui joue le tueur fou et spécial est très bien, ainsi que Paul Higgins (Michael Dugdale, fonctionnaire du Département de la Santé qui n'arrive pas à concevoir) et l'excellent Stephen Rea (Conran Letts de l'organisation Corvadt qui est apparemment le chef de The Network) s'en sortent avec panache et me donnent une pugnacité suffisante à terminer l'histoire poussive de cette saison 1 qui ne décolle vraiment jamais....
L'intrigue, le cœur de cette histoire, celui qui doit nous donner inlassablement envie de se refaire un épisode, n'est franchement pas très intéressant, je passe totalement à côté de cette histoire de conspirations (sous forme de théorie du complot) qui s'essouffle complètement à la longue.
Le dispositif de cette série autour de ce "Book" illustré pouvant révéler des secrets d'états, est très faible, ce n'est pas suffisamment intriguant et les événements trops téléphonés. Les personnages sont peu attachants, Fiona O'Shaughnessy (Jessica Hyde) en fait des plombes de son jeu d'actrice, le jeune garçon rebelle de onze ans qui débarque on ne sait pas d'où, dès le début, me laisse perplexe sur son rôle et ce qu'il vient réellement faire là.
Le triptyque Adeel Akhtar, Alexandra Roach, Nathan Stewart-Jarrett, n'est vraiment pas très bon et ne suffit pas à raccrocher toutes ces histoires finalement qui se télescopent à chaque épisodes. Seul Neil Maskell, qui joue le tueur fou et spécial est très bien, ainsi que Paul Higgins (Michael Dugdale, fonctionnaire du Département de la Santé qui n'arrive pas à concevoir) et l'excellent Stephen Rea (Conran Letts de l'organisation Corvadt qui est apparemment le chef de The Network) s'en sortent avec panache et me donnent une pugnacité suffisante à terminer l'histoire poussive de cette saison 1 qui ne décolle vraiment jamais....
Voilà une série qui fait dans la violence la plus débridée avec une nonchalance totale. Le scénario louvoie entre SF, comédie, romance, espionnage et joyeuse boucherie avec une telle aisance, qu'il faut s'accrocher pour suivre le rythme. Une série qui met d'emblée la barre haute. Utopia joue la gamme bien rodée du complot, et ce n'est pas en cela qu'elle brille, mais par le culot avec lequel elle va aligner les éléments du scénario. Car l'histoire qui se déroule est lancée à 100 à l'heure, et ne recule devant aucun raccourci pour garder le rythme. On suit d'une part une bande de personnes lambda qui se trouvent soudain dépositaires d'un terrible secret, et donc traquées pour cela. D'autre part, on vivra la descente aux enfers d'un pauvre fonctionnaire du ministère de la santé qui se voit pris dans la même machination. Le visuel de Utopia n'a d'égal que sa bande son et constitue une grosse part de l'intérêt de la série : il y a une très belle photographie fondée sur des couleurs pétantes de bonne humeur, et une multitude de décors intérieurs très léchés. A cela se greffe une musique incroyable qui plonge la série vers la comédie noire. C'est grâce à cette ambiance visuelle et sonore assez unique que cette série peut se permettre des situations limites, sans virer vers l'horreur complète. Utopia nous révèle cette joie discrète qui existe dans tout génocide qui se respecte... Les acteurs sont très bons, sans être géniaux. Deux saisons existent, la première étant la meilleure, car malgré un premier épisode de la saison 2 très prometteur et surprenant, la suite est légèrement moins prenante que la 1ère saison. Malheureusement, on ne verra pas de troisième, faute d'audience, mais un remake Américain est en préparation... Voilà une série étonnamment revigorante, très bien réalisée, qui joue sur une problématique d'avenir assez sérieuse, mais en fait le prétexte d'une comédie noire d'une bluffante vitalité. A voir d'urgence !
Après une première saison très étrange, extrêmement violente à défaut d’être réellement réussie mais sacrément original, avec un parti pris graphique très forcé, on attendait beaucoup de la deuxième saison d’Utopia.
Concentré sur quelque chose de plus concret qu’une bande-dessinée prémonitoire, la deuxième itération d’Utopia ne perd pas son côté extrêmement violent, avec du sang et de la cervelle qui gicle à chaque coup de feu dans un rouge flamboyant du plus mauvais goût, accompagné par une musique qui fait penser à du trip-hop moderne (ce qui n’est pas forcément une critique). Cependant, Utopia est bien une série intéressante, surtout quand elle surpasse un premier épisode complètement loupé pour réellement se concentrer sur une intrigue passionnante et qui tient les cinq derniers épisodes. Le rajout au casting de Ian McDiarmid et le retour des autres (dont Paul Ready) rend grand service à la série qui peut désormais se passer de surutiliser l’excellent Paul Higgins. Certaines scènes sont encore dantesques et l’humour très pince-sans-rire est bien là pour contrebalancer la gravité des autres scènes.
Vraiment, la deuxième saison d’Utopia est parvenue à surpasser en tous points son aînée, ce qui n’était pas non plus extrêmement compliqué. Avec un tel cliffhanger, on ne peut qu’attendre la 3e saison.
Concentré sur quelque chose de plus concret qu’une bande-dessinée prémonitoire, la deuxième itération d’Utopia ne perd pas son côté extrêmement violent, avec du sang et de la cervelle qui gicle à chaque coup de feu dans un rouge flamboyant du plus mauvais goût, accompagné par une musique qui fait penser à du trip-hop moderne (ce qui n’est pas forcément une critique). Cependant, Utopia est bien une série intéressante, surtout quand elle surpasse un premier épisode complètement loupé pour réellement se concentrer sur une intrigue passionnante et qui tient les cinq derniers épisodes. Le rajout au casting de Ian McDiarmid et le retour des autres (dont Paul Ready) rend grand service à la série qui peut désormais se passer de surutiliser l’excellent Paul Higgins. Certaines scènes sont encore dantesques et l’humour très pince-sans-rire est bien là pour contrebalancer la gravité des autres scènes.
Vraiment, la deuxième saison d’Utopia est parvenue à surpasser en tous points son aînée, ce qui n’était pas non plus extrêmement compliqué. Avec un tel cliffhanger, on ne peut qu’attendre la 3e saison.
Vraiment épaté par la qualité des séries anglaises. Et Utopia n'échappe à cette liste de nombreuses séries anglaises qui se détachent des séries plus classiques par leur originalité. Dès la scène d'introduction on est happé par cet univers où tout le monde complote contre tout le monde autour d'un intriguant "Janus" et de mr Rabbit (plus le fameux "Where is Jessica Hyde?". Tous les personnages sont uniques et vraiment bien exploités (même si parfois énervants), le choix de saturer autant l'image et de rendre a l'écran des couleurs aussi criardes renforcent le côté inquiétant/étrange de cette série. La B.O est aussi une vraie merveille, c'est vraiment un son particulier, qui démarque cette série de la production habituelle. Utopia mérite d'être regardée pour ses séquences fantastiques malgré un scénario un peu en dessous parfois. En attente d'une saison 3?
Deux saisons (2013 à 2014, soit 12 épisodes). Série terminée.
Un thriller déjanté sur fond de complot sanitaire afin de réduire le nombre d’habitants sur la planète. L’intrigue démarre sur les chapeaux de roues avec plusieurs personnages dont on a un peu de mal à comprendre les motivations. Cette histoire d’espionnage s’appuie néanmoins une trame de fond survivaliste plutôt originale. La conspiration d’une organisation guidée par les thèses de l’eugénisme interpelle nécessairement le spectateur sur les éventuelles manipulations de nos dirigeants assistés par la science pour contrôler la reproduction de la population. La fiction n’est-elle pas si éloignée d’une potentielle réalité ? Le problème est que le scénario part dans tous les sens, perdant ainsi de sa crédibilité. La répétition des scènes violentes (on ne compte pas le nombre de cervelles explosées) devient également lassante car trop prévisible. En fait, la principale qualité de cette série britannique repose sur l’esthétisme de sa photographie. Bref, un objet visuel de qualité, bien rythmé mais insuffisamment cohérent.
Un thriller déjanté sur fond de complot sanitaire afin de réduire le nombre d’habitants sur la planète. L’intrigue démarre sur les chapeaux de roues avec plusieurs personnages dont on a un peu de mal à comprendre les motivations. Cette histoire d’espionnage s’appuie néanmoins une trame de fond survivaliste plutôt originale. La conspiration d’une organisation guidée par les thèses de l’eugénisme interpelle nécessairement le spectateur sur les éventuelles manipulations de nos dirigeants assistés par la science pour contrôler la reproduction de la population. La fiction n’est-elle pas si éloignée d’une potentielle réalité ? Le problème est que le scénario part dans tous les sens, perdant ainsi de sa crédibilité. La répétition des scènes violentes (on ne compte pas le nombre de cervelles explosées) devient également lassante car trop prévisible. En fait, la principale qualité de cette série britannique repose sur l’esthétisme de sa photographie. Bref, un objet visuel de qualité, bien rythmé mais insuffisamment cohérent.
Cette série est juste parfaite ^^
Mais encore une production anglaise qui s'arrête ou change de casting après 2 saison.
Et si au lieu d'un remake vous recyclez des acteurs et donné une suite aux États-Unis ?
Mais encore une production anglaise qui s'arrête ou change de casting après 2 saison.
Et si au lieu d'un remake vous recyclez des acteurs et donné une suite aux États-Unis ?