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    Peaky Blinders
    Anecdotes, potins, actus et secrets inavouables autour de la série "Peaky Blinders" et de son tournage !

    L’histoire des Peaky Blinders

    Dans les années 1870, les Cheapside Bloggers ("les Cogneurs du Cheapside") tiennent les rues de Birmingham et créent un climat de terreur qui permet, trois décennies plus tard, l’émergence des Peaky Blinders. Si le clan des Shelby n’a jamais existé, ils ont été inspirés par ces malfrats, surtout actifs dans les années 1890, et non durant l’entre-deux-guerres comme la série l’indique. Les vrais Peaky Blinders s’appelaient Thomas Gilbert, Harry Fowler, Ernest Bayles, Stephen McHickie… et leur nombre est impossible à déterminer. Sur plusieurs points, la série respecte les composantes essentielles du gang. Notamment la signature qui leur vaut leur nom ("Aveugleurs à visière") : un coup de casquette où sont dissimulées des lames de rasoir. Quoique cette explication tient plus, pour certaines histoires, de la légende urbaine. Leur règne s’est achevé aux alentours des années 1910, au moment de l’ascension d’autres gangs comme celui de Sabini, contrôlé par Charles Sabini, ou son adversaire juré, le puissant Billy Kimber, roi du Birmingham Gang. Tous deux apparaissent d’ailleurs dans la série, sous les traits de Noah Taylor et Charlie Creed-Miles.

    Un projet inspiré de souvenirs d’enfance

    Pour Steven Knight, l’envie de faire un projet sur les Peaky Blinders remonte à loin. L’intrigue est née des histoires que ses parents lui racontaient quand il était petit. En effet, ses oncles faisaient partie du gang, tandis que sa mère a flirté avec l’illégalité durant son enfance, employée d’un bookmaker pour transporter l’argent de paris. "Vue à hauteur d’enfant, cette réalité criminelle épique se teinte d’un voile mythologique. Tout y est plus grand, plus impressionnant, plus beau.", raconte le créateur. C’est cette logique d’émerveillement qui justifie selon lui, un certain esthétisme : "Dans Peaky Blinders, même ce qui est habituellement considéré comme laid peut être magnifié. Une usine couverte de suie brille de mille feux ou devient mystérieuse dans ses volutes de fumées.". Par ailleurs, Steven Knight y voyait un sujet inédit à l’écran : "Cette période de gangstérisme entre Birmingham et Londres dans les années 1920 n’a jamais été traitée au cinéma. Un film de deux heures aurait été trop court pour déployer ce genre d’histoire, je l’ai donc proposé pour une série télévisée."

    Jason Statham envisagé

    Suite à leur collaboration sur le film Crazy JoeSteven Knight souhaitait de nouveau diriger Jason Statham sur Peaky Blinders. Malheureusement, cela n’a pas été possible, en raison de l’engagement de l’acteur sur d’autres projets.

    D’un rôle à l’autre…

    Paul Anderson a rencontré le réalisateur Otto Bathurst et la directrice de casting Shaheen Baig, lors d’une audition pour le rôle principal de Tommy Shelby, finalement attribué à Cillian Murphy. Le comédien s’est alors vu offrir celui de son frère aîné, Arthur Shelby.

    Un bilan prestigieux

    Outre son succès public international, la série a reçu une majorité de critiques positives pour son aspect cinématographique, son traitement du traumatisme de la Première Guerre mondiale, l’interprétation des acteurs, ainsi que pour son utilisation d’une musique volontairement anachronique. La première saison a été récompensée de 3 BAFTA (Meilleure série dramatique, Meilleur réalisateur et Meilleure photographie), tandis que la prestation de l’acteur principal Cillian Murphy a été saluée aux Irish Film and Television Awards.

    Influences

    La première saison évoque les films de western, notamment à travers la scène d’ouverture où Tommy est à cheval. Les fusillades dans les rues et l’atmosphère du bar comme un saloon font également référence à ce genre. La saison 2 s’inscrit ensuite dans la tradition des films mafieux des années 70. De son propre aveu, Steven Knight cite Le Parrain comme sa seule référence pendant l’écriture. Pas étonnant donc, de voir surgir un nouveau venu baptisé Michael (Finn Cole), comme un certain Corleone… Cette saison met aussi en scène les mafias de la ville, avec d’un côté les Juifs, menés par Alfie Salomons (Tom Hardy), et de l’autre, les Italiens menés par Darby Sabini (Noah Taylor). Tout cela avec une particularité nationale, comme le décrit Cillian Murphy : "Tommy (…) est anglais, quand la majorité des figures cultes du genre sont américaines."

    Lieux de tournage

    Bien que cela soit plus compliqué pour la production, le créateur Steven Knight et la productrice Katie Swinden, ont décidé très tôt de tourner dans des lieux réels plutôt qu’en studio. Outre quelques scènes tournées à Birmingham, où se déroule la série, les équipes se sont majoritairement posées dans les environs de Londres, Manchester ou Liverpool. La reconstitution historique a évidemment été particulièrement soignée : "Le pub Garrison était l’un de nos principaux lieux de tournage. Ce qui est bien avec ce lieu, c’est qu’il illustre parfaitement ce que nous essayions de faire. Il ressemble au premier abord à n’importe quel pub mais une fois que vous amenez tous les figurants, que vous les faites chanter et que l’alcool coule à flots, il y a une atmosphère vraiment incroyable. Un autre exemple du travail que nous avons effectué sur le tournage ce sont les scènes de rue. Nous voulions absolument avoir toutes les maisons exactement de la même couleur. Nous avons donc dû repeindre chaque maison en noir, puis chaque brique, pas une mais deux fois. Nous avons remplacé chaque fenêtre, puis chaque porte. Tout le monde nous disait ‘c’est vraiment un beau lieu de tournage’ (…) et nous on répondait ‘Non, non, non, vous n’avez pas idée du travail qui a été fourni pour transformer cet endroit’.", raconte le showrunner.

    Décor Art nouveau

    Dans la saison 2, l’Eden Club, lieu de boisson, de jazz et de débauche, appartient au gang italien des Sabini. Dans ce décor Art nouveau, typique du début du XXème siècle, on remarque le dessin d’un scorpion, représentatif d’un mouvement artistique adepte des motifs issus de la nature, en réaction à la surindustrialisation. Un animal venimeux qui fait office de blason de Sabini, et au passage, un clin d’oeil du chef décorateur Grant Montgomery au scorpion qui orne celui de Ryan Gosling dans Drive.

    Le look Peaky Blinders

    Si les Peaky Blinders déambulent dans les rues les plus sales de Birmingham, ils sont toujours impeccablement habillés. "C’était un moyen pour eux de se protéger, d’occulter le traumatisme des combats de la Première Guerre mondiale. (…) Ces hommes-là ne dépensaient aucun argent, hormis pour leur image.", explique Steven Knight. La chef costumière, Stephanie Collie, a fait de nombreuses recherches sur les vêtements de l’époque et s’est notamment inspirée du livre de photographies "Crooks like us" de Peter Doyle. Le plus grand défi du look des acteurs a été leurs coupes de cheveux, rasée sur les côtés, dont l’origine historique est liée à une simple question d’hygiène. Les personnages féminins ne sont pas en reste, puisque la robe brodée de Grace (Annabelle Wallis) dans l’épisode 5 de la saison 2, a été créée par Michele Carragher, à laquelle on doit certains des plus spectaculaires costumes de Game of Thrones.

    Une bande originale singulière

    La bande originale, volontairement anachronique, est l’une des marques de fabrique de la série. Le générique, "Red Right Hand", issu de l’album "Let Love In" sorti en 1994, a été composé par Nick Cave & The Bad Seeds. Outre ce groupe, on note également PJ Harvey, Arctic Monkeys, Radiohead, The White Stripes, Johnny Cash… "Nous nous inscrivons globalement dans une tradition rock et folk, en choisissant des chansons qui nous semblent intemporelles.", explique le créateur Steven Knight. "Nous utilisons des artistes qui sont hors-la-loi, des indépendants comme les Peaky Blinders !", renchérit Cillian Murphy, qui a pourtant d’abord été réticent à cette perspective : "C’est Otto Barthurst, le premier réalisateur de la série, qui a eu cette idée. Au départ, je l’ai trouvé très mauvaise. J’étais musicien avant d’être acteur, et je suis toujours passionné de musique - y compris des B.O. de films - et je ne voyais pas comment ce mélange pourrait fonctionner. Quand j’ai vu les épisodes montés, j’ai changé d’avis."

    Des légendes de la musique pour la bande son

    Grand fan de la série, David Bowie a émis le souhait d’intégrer l’une de ses nouvelles chansons à la bande originale. Peu avant son décès, il a procuré son dernier album, "Blackstar", à la production, une semaine avant sa sortie dans les bacs. Ainsi, dans l’épisode 5 de la saison 3, on peut entendre le titre posthume "Lazarus". Cet épisode contient également un titre spécialement composé par Leonard Cohen, intitulé "You Want It Darker". Il s’agit d’une de ses dernières compositions, puisque l’artiste s’est éteint quelques semaines seulement après la diffusion.

    Retrouvailles

    A partir de la deuxième saison, Tom Hardy intègre la distribution de Peaky Blinders et retrouve ainsi le créateur Steven Knight, sous la direction duquel il avait déjà tourné dans Locke, en 2013. Par ailleurs, le comédien donne à nouveau la réplique à Cillian Murphy, après Inception et The Dark Knight Rises, ainsi qu’à son ancien partenaire de The Revenant, Paul Anderson.

    Un air de famille

    Après le thriller Offender, en 2012, les frères Joe Cole et Finn Cole se retrouvent sur un même projet, en incarnant respectivement les cousins John Shelby et Michael Gray, dans la série. Encore à l’université lorsqu’on son aîné reçoit le script de la deuxième saison de Peaky Blinders, Finn Cole enregistre une audition vidéo pour le rôle de Michael Gray, que Joe transmet à son agent. C’est ainsi que le comédien en herbe intègre la distribution aux côtés de son frère : "C’était super car je pouvais lui poser toutes les questions stupides que je n’osais pas poser à quelqu’un d’autre ! Colm McCarthy, le réalisateur et Laurie Borg, la productrice ont été très patients avec moi et m’ont beaucoup aidé, mais Joe a été très utile durant les premiers jours, où j’étais parfois nerveux. (…) Ma toute première scène a été avec lui, à l’arrière d’un van dans l’épisode 3 [de la saison 2]."

    Accents

    Sam Neil a fait appel aux acteurs irlandais Liam Neeson et James Nesbitt afin de l’aider à parfaire son accent pour le rôle de l’inspecteur Campbell. Helen McCrory, quant à elle, s’est appuyée sur les clips d’Ozzy Osbourne, pour adopter l’accent de Birmingham. Par ailleurs, le comédien Cillian Murphy, d’origine irlandaise, prête ses traits au britannique Tommy Shelby, tandis qu’à l’inverse, sa partenaire, l’anglaise Annabelle Wallis, incarne Grace Burgess, qui débarque d’Irlande. Chacun a donc du prendre l’accent de l’autre.

    Des talents de chanteuse

    Lors de son audition, Annabelle Wallis a chanté une version blues d’"Over the Rainbow". Dans l’épisode pilote, la jeune femme interprète la fameuse chanson "The Boy I Love is Up in the Gallery", devenue populaire grâce à la chanteuse de music-hall et actrice Marie Lloyd… qui n’est autre qu’une ancêtre d’Annabelle Wallis, du côté de son père !

    Consommation de cigarettes

    Environ 3 000 cigarettes sont consommées chaque saison. Contrairement à son personnage, Cillian Murphy est non-fumeur et utilise des cigarettes à base de plantes pour la série.

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