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    Hatufim, prisonniers de guerre
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    41 critiques spectateurs

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    elriad
    elriad

    440 abonnés 1 869 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 30 mars 2013
    d'une intelligence rare, cette série qui a inspiré HOMELAND est une réussite de bout en bout !! profonde, bouleversante, pudique, les personnages, des principaux aux secondaires sont tous fouillés et magnifiquement interprétés,. Plus psychologique que la série américaine, elle s'attarde sur les blessures en distillant un suspense pesant. LA première saison est une pure merveille, je suis en quête de la seconde.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 30 mai 2013
    Il est injuste de comparer Hatufim et sa copie US, Homeland. Il était impossible de faire aussi bien qu'Hatufim dans l'univers de la télé destinée à l'international. Hatufim nous interpelle, nous fait douter, nous fait partager les sentiments des personnages (aucune faute de casting des personnages principaux qui sont parfaits). Les textes sont impeccables et le thriller partout, la camera naturelle, façon documentaire. Complètement addictif et restant en tête par la suite.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 25 mai 2013
    Une des meilleurs série que j'ai jamais vue !
    Je la recommande vivement, c'est à des milliards d'années lumière du remake américain !
    Je viens de terminer la saison 2 et j’espère vraiment qu'il y aura une saison 3 !!!!
    Thomas B
    Thomas B

    40 abonnés 37 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 15 mai 2014
    Hatufim, thriller psychologique lié au traumatisme des prisonniers de guerre dans un Israel cerné. Série très humaine avec un rythme qui s'accélère dans la saison 2 pour un finale en apothéose. Et ce n'est pas terminé la dernière seconde de la série nous laisse à penser qu'il reste encore un mystère. Saison 3 à l'horizon ?
    ClaraLou
    ClaraLou

    2 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Un conseil : ne commencez pas à regarder cette série sous peine de devenir complètement dépendant au point de ne plus dormir la nuit !!! Sur un thème d'actualité très intéressant, le retour d'otages/prisonniers de guerre en Israël, la série séduit par son réalisme criant et ses personnages attachants. Si la saison 1 nous met l'eau à la bouche (que s'est-il passé durant ces 17ans ?), la saison 2 est d'une intensité inégalée mettant nos nerfs à rude épreuve (que se passe-t-il en Syrie ?). Bref, une petite merveille à découvrir !!
    alexandre75
    alexandre75

    13 abonnés 121 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 8 juin 2013
    J'ai vraiment ADORE cette série, palpitante, inégalée de par sa force. Touchée en plein cœur et d'un réalisme extraordinaire.... On reste scotché de bout en bout et on attend les séries 2, voire 2 avec impatience.... Quelle réussite !!! La plus belle, la plus haletante des séries qu'il m'ait été donné de voir à la télé....

    Bravo pour la mise en scène, pour les acteurs, ni trop, ni trop peu, juste ce qu'il faut pour tenir en haleine de bout en bout....
    Alix D
    Alix D

    49 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 5 août 2014
    Etant une fan inconditionnelle d'Homeland il me semblait justz impossible de passer à côté de l'inspiration de celle-ci. J'étais plutôt sceptique mais dès le 1r épisode j'étais conquise et je ne peux plus attendre la suite.
    ! DANGER ! : série ULTRA adictif !
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 13 mai 2013
    Très bon départ, hélas en VF, merde Arte, un petit effort même sur TF1 ils proposent des versions multilingues !!
    Henrico
    Henrico

    168 abonnés 1 333 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 18 juin 2020
    Dire qu’on ne peut pas comparer, ou refuser de comparer Hatufim à Homeland est idiot. D'abord, le réalisateur, Gideon Raff est à l’origine des deux séries. Ensuite, beaucoup des ressorts principaux des deux séries sont identiques. Il est même passionnant de voir le génie de ce réalisateur Israélien qui a su extraire la substantifique moelle de son scénario d’origine, profondément enraciné dans une société Israélienne, pour le transposer dans une société américaine. Il est encore plus passionnant de voir également que Raff ne s’est pas contenté de transposer astucieusement une trame d’un contexte à un autre Il s’est essayé à un autre exercice. Celui d’une mutation générique. En passant de Hatufim, à Homeland, il a changé complètement de genre. Certes, le genre espionnage est respecté, mais Hatufim est surtout une série intimiste. Son intrigue tourne surtout autour des différents aspects du stress post traumatique des prisonniers de guerre après de longues années de tortures. Dans Homeland, Gideon Raff, avec l’assistance de deux cinéastes américains, se concentre plus sur les techniques et tactiques d’espionnage. Le côté intimiste est mis en sourdine. En outre, la trame principale, dépasse les considérations du stress post traumatique des revenants, elle aborde les aspects du syndrome de Stockholm. Outre cet intérêt supplémentaire de la série Américaine, les réalisateurs se focalisent davantage sur l’actualité internationale. Enfin, ils instillent plus de suspense et d’action. Ce qui, d’ailleurs, manque cruellement à Hatufim, dont le rythme est excessivement lent, morne et pesant. Les scènes, trop systématiquement étirées, donne un caractère apathique à l’intrigue, qui à la longue, nous ennuient parfois solidement. A noter que dans la saison 2, l'ennuie sévit encore, mais infuse moins.
    ptitmayo
    ptitmayo

    37 abonnés 969 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 26 juillet 2018
    Ce premier épisode prouve à quel point Homeland a su s'adapter pour offrir une autre vision d'une même thématique d'otages libérés. En effet, là où Homeland se concentre seulement sur un otage et sur les aspects politique et espionnage, Hatufim traite 3 familles différentes et se focalise plutôt sur l'intimité des protagonistes. On assiste donc au retour de 2 otages (+ le corps d'un autre) après 17 ans de captivité, et comment chacun (familles et otages) réagit aux événements.
    La palette des situations est plutôt large (les otages sont des frères, des pères ou/et des maris) et donc intéressante, entre spoiler: celui qui souffre de l'excès de bruit (lui donnant des crises d'angoisse) et de souvenirs de torture (celle à l'électricité, qui perturbe son retour à la sexualité), l'autre qui ne veut pas en parler à sa femme, le fils qui est né pendant la captivité de son père, celle qui prend tout à la légère, la femme qui cache qu'elle a depuis épousé son ancien beau-frère, celle qui hésite à se maquiller pour le retour de son mari, et celle qui a des visions de son proche disparu.


    Concernant l'épisode 2, j'apprécie toujours le traitement des personnages, spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.

    Mon seul bémol dans tout cela, c'est que Hatufim manque de contexte politique clair pour comprendre les enjeux des interrogatoires.
    Maintenant que ce premier épisode a posé de belles bases humaines, j'espère que le coeur de la série (l'otage est-il à la solde de ses kidnappeurs ou non?) sera traité dans les épisodes suivants.
    Enfin, un petit mot du casting, globalement très convaincant, et de la réalisation, soignée et habilement sobre.

    L'épisode 3 est du même calibre que le 2, spoiler: manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime.


    L'épisode 4 mise sur la nostalgie de la vie que les otages auraient dû avoir. spoiler: L'un (qui donne des coups pendant son sommeil et pète un câble au foot) veut vivre les moments partagés de sa famille en son absence (football, partage le visionnage avec sa fille, se réconcilie avec son fils qui lui a menti pour ne pas dîner avec lui), l'autre découvre ce qui s'est passé pendant ces années grâce aux lettres de sa mère, qui a essayé de survivre le plus longtemps possible pour le revoir un jour, sans succès. Sur ce dernier point, les écrits de la mère offrent un éclairage différent sur la relation entre les 2 frères, dont l'un a pris la place de l'autre dans le coeur d'une femme.
    Tout cela n'échappe pas à quelques longueurs et redites, mais ça fonctionne émotionnellement.
    Dans le registre de l'espionnage, spoiler: le flic met la pression sur un des otages et se montre plus subtil avec l'autre, par le biais d'un piège amoureux que je n'avais pas vu venir
    . En revanche, je regrette toujours le manque de contexte politique et l'aspect huis clos.

    Dans son style toujours contemplatif et un peu mou, l'épisode 5 avance quand même sérieusement les pions de la saison en s'intéressant plus spécifiquement à l'otage mort, dont c'est l'enterrement. Sa proche famille, frustrée, demande des explications aux 2 survivants, spoiler: cachant qu'ils ont été contraints de se frapper entre eux et que c'est comme cela qu'il est mort. Sa soeur, Yael, finit cet épisode par un chantage au suicide terrible avec le fantôme de son frère, pour une scène extrêmement incisive.

    Pour le reste, spoiler: Talia et Nurit règlent leurs comptes par rapport au manque de solidarité entre elles lors des épreuves récentes, Uri confronte enfin son frère et Nurit se méfie de la copine (taupe en réalité) de son ex fragile et vulnérable
    .
    Enfin, c'est ce qu'il manquait jusque-là à la série: un contexte extérieur. Il est donné ici sous la forme d'un questionnement: spoiler: à quel prix les otages ont-ils été libérés??? Nemrod comprend que des terroristes qui ont assassinés des israéliens ont été relâchés pour obtenir cette libération. Le scénario traite assez bien la détresse de ceux qu ont perdu des proches injustement, ainsi que le fardeau que cela représente pour Nemrod, qui n'aurait jamais cautionné cela et se rend compte que sa survie a eu un prix lourd à assumer.
    Reste à savoir maintenant pourquoi Israël a accepté ce deal?

    L'épisode 6 a deux avantages, celui de parler du futur des otages spoiler: (Nemrod dans la pub, Uri à l'épicerie)
    et celui de développer les enfants spoiler: (la fille de Nemrod a de bons passages chez le psy, où derrière l'arrogance de la proposition sexuelle se cache un vrai traumatisme, celui d'avoir toujours cru que son père ne reviendrait pas)
    . En bonus, Hatufim travaille bien à l'amélioration du relationnel des personnages spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 0
    . Maintenant, j'attends toujours le contexte politique, véritable manque de cette saison 1.

    Hatufim poursuit sa peinture de la nouvelle vie des otages avec toujours de très bonnes choses et l'éternel manque de contexte politique. Nemrod est celui qui me plaît le plus, car son personnage évoque plusieurs thématiques spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 1
    , alors que du côté de Uri, ça rame un peu, la femme-espionne spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 2
    . En parlant d'Amiel, le développement de sa soeur est excellent, spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 3


    L'épisode 8 vaut surtout spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 4
    . Enfin, l'épisode est terni par des trucs dispensables, spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 5


    L'épisode 9 est un concentré de très bonnes choses qui annoncent un season finale prometteur. J'aime beaucoup le développement de Nemrod, spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 6

    Sinon, la fille de Nemrod est intéressante dans le sens spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 7
    Je ne suis pas forcément convaincu en revanche par le nouveau protagoniste masculin.
    Enfin, la soeur d'Amiel spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 8
    Une bonne intrigue, que j'aurais aimé voir plus tôt dans la saison.

    Dans l'ensemble, l'épisode final de la saison est satisfaisant. On doit cela principalement à spoiler: que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages. 9
    Ce gros twist est à la hauteur car il pose de sérieuses questions politiques, qui devraient être traitées en saison 2 et qui ont cruellement manqué dans cette saison. Pour le reste, je suis déçu par la flic sous couverture qui espionne Uri spoiler: manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime. 0
    et n'aura pas eu l'impact espéré, la femme de Nemrod m'agace prodigieusement et l'ex de Uri a un développement sans surprises. Le scénario est plus intéressant quand il évoque le fils de Nemrod spoiler: manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime. 1
    et la soeur d'Amiel qui spoiler: manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime. 2
    une ironie terrible.
    elierfr
    elierfr

    1 critique Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 septembre 2014
    Série géniale!!!
    Très réaliste (contrairement à Homeland).
    Les personnages sont bien interprétés, attachants. On se met constamment à leur place.
    J'espère qu'il y aura une 3e saison!
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 27 décembre 2020
    Je crois que les quelques critiques négatives ou mitigées viennent de ce que leurs auteurs misaient sur un certain genre (thriller, espionnage) qui, sembel-t-il, est davantage celui de Homeland (que je n'ai pas vu, pas encore, pardon). D'où la déception et l'ennui manifestement éprouvé par ces critiques. Mais Hatufim, c'est tout autre chose et c'est en cela que c'est infiniment plus fort. Alors ça paraît lent, long. Le rôle des services secrets est tout sauf central. Le "thrill" (frisson), il est davantage dans la tête des prisonniers libérés, en permanence, et dans celles de leurs proches. Dès qu'on rentre dans ces têtes diverses qui ne peuvent guère se comprendre, parce que leurs blessures aussi profondes qu'elles soient, aussi pour les familles, divergent et entraînent sur des chemins qui s'opposent, se rencontrent parfois au risque de la confrontation ou de la conflagration, on ressent alors de très grands frissons et de puissantes émotions. Tout cela est dit, filmé et joué de façon absolument exceptionnelle. Les deux saisons font un très long film (près de 24 heures en tout) qui focalise sur la psychologie de "petites gens", des femmes et des hommes ordinaires broyés par des logiques qui les dépassent et pourtant auxquelles ils participent et dont ils participent. Les prisonniers, torturés tous trois de la même manière horrible, empruntent chacun une voie différente, Mais cette voie peut-elle être, quelle qu'elle soit celle d'un possible rédemption ? Rien n'est moins sûr. Dans un épisode de la saison 2, il y a un enseignement - on ne sait pas quel est le public, mais il s'adresse à nous, sans appuyer, sans s'appesantir - qui explique parfaitement les mécanismes de l'emprise du bourreau sur sa victime, en 2 mn, tout est dit. Là où tant de série plaquent seulement l'expression "syndrome de Stockholm", comme si c'était une évidence, ce passage explique que l'emprise ne vient pas comme "toute seule", mais vient de mécanismes précis de manipulation. Par ailleurs, je ne me souviens pas d'un film ou d'une série qui montre, sans avoir besoin de se faire davantage explicative que par l'image, ce qu'il en est de la torture, ce qu'elle fait à la psychè humaine. Les scènes insoutenables de torture montre terriblement, mais terriblement bien, la "souveraineté" absolue de celui qui torture ou commande la torture et je n'ai pu m'empêcher de penser à cette insupportable et pourtant indispensable phénoménologie de la torture qu'a réussi à écrire Jean Améry à partir de sa propre expérience, torturé au camp de Breendonk dans "Par delà le crime et le châtiment" (à lire, par nous qui ne pouvons vraiment comprendre). Jean Améry n'a jamais trouvé la rédemption: il s'est suicidé en 1978. Hatufim ne montre pas la torture comme dans un James Bond ! Il nous fait mal, même à nous qui ne ressentons ni la douleur physique, ni le sentiment d'abandon total, ni celui de la "perte du monde" qui font l'horizon du torturé réduit à un corps dévasté. Il n'y a pas de voyeurisme dans cette série (et donc ce n'est vraiment pas un James Bond). Elle donne à penser., notamment (pas seulement) ce que l'homme peut faire à l'homme. Il y faut la puissance du concepteur et réalisateur, et celle aussi des acteurs, tous extraordinaires. Alors, un petit défaut çà et là, cela ne peut m'inciter à mégoter sur mon jugement: cinq grandes étoiles et un immense merci.
    Agnes L.
    Agnes L.

    174 abonnés 1 673 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 7 octobre 2021
    Comme d'autres, j'ai vu la série Homeland avant de voir Hatufim. La série américaine a été plus addictive pour moi car il y a beaucoup plus d'actions et de suspense à la fin de chaque épisode nous donnant envie de voir le suivant. Cependant Hatufim est vraiment excellent également, dans un autre registre beaucoup plus subtil et psychologique. En fait, je n'ai pas du tout eu l'impression que les deux séries traitaient des mêmes sujets, tout en étant fan des deux. Dans Homeland, tout tourne autour de l'agent bipolaire du FBI alors que dans Hatufim, ce sont bien les prisonniers de guerre qui sont au centre de la série.
    Pastel P
    Pastel P

    17 abonnés 103 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 15 février 2020
    Si la saison est un peu moins bien que la saison 2, cette série vaut vraiment le coup d'être regardée. La saison 2 est magistrale. Incompréhensible qu'il n'y ait pas de saison 3.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    72 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 8 mai 2016
    Lassée des séries américaines et anglaises qui pour la plupart produisent le même schéma à quelques exceptions près, soit les éternelles enquêtes policières avec le policier star, les scènes de crimes et tout le toutim, je me tourne vers les séries nordiques qui reproduisent exactement la même chose mais avec un je ne sais quoi de différent, il faut le reconnaître. Par hasard, je découvre 3 séries israéliennes et là c'est l'hallu! False Flag, Hatufim et Hostages. Avec peu de moyens financiers, aucun décors, aucun costume, aucun effets spéciaux, l'essentiel se portant sur des scénario brillants, inventifs et des mises en scènes extrêmement habiles, les productions israéliennes totalement novices offrent de véritables pépites. Hostages est pour moi la plus aboutie de ces 3 séries, Hautufim souffre un peu, selon moi, de maladresses, un côté un tantinet larmoyant ( Ouri) et quelques longueurs mais néanmoins l'ensemble est passionnant. Il n'y a plus qu'à espérer que les israéliens, au vue du succès qu'ils rencontrent, ne vont pas se laisser corrompre par le fric, qu'ils garderont cette authenticité, cette originalité qui les placent aujourd'hui en maîtres des séries.
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