Ce premier épisode prouve à quel point Homeland a su s'adapter pour offrir une autre vision d'une même thématique d'otages libérés. En effet, là où Homeland se concentre seulement sur un otage et sur les aspects politique et espionnage, Hatufim traite 3 familles différentes et se focalise plutôt sur l'intimité des protagonistes. On assiste donc au retour de 2 otages (+ le corps d'un autre) après 17 ans de captivité, et comment chacun (familles et otages) réagit aux événements.
La palette des situations est plutôt large (les otages sont des frères, des pères ou/et des maris) et donc intéressante, entre
celui qui souffre de l'excès de bruit (lui donnant des crises d'angoisse) et de souvenirs de torture (celle à l'électricité, qui perturbe son retour à la sexualité), l'autre qui ne veut pas en parler à sa femme, le fils qui est né pendant la captivité de son père, celle qui prend tout à la légère, la femme qui cache qu'elle a depuis épousé son ancien beau-frère, celle qui hésite à se maquiller pour le retour de son mari, et celle qui a des visions de son proche disparu.
Concernant l'épisode 2, j'apprécie toujours le traitement des personnages,
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
Mon seul bémol dans tout cela, c'est que Hatufim manque de contexte politique clair pour comprendre les enjeux des interrogatoires.
Maintenant que ce premier épisode a posé de belles bases humaines, j'espère que le coeur de la série (l'otage est-il à la solde de ses kidnappeurs ou non?) sera traité dans les épisodes suivants.
Enfin, un petit mot du casting, globalement très convaincant, et de la réalisation, soignée et habilement sobre.
L'épisode 3 est du même calibre que le 2,
manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime.
L'épisode 4 mise sur la nostalgie de la vie que les otages auraient dû avoir.
L'un (qui donne des coups pendant son sommeil et pète un câble au foot) veut vivre les moments partagés de sa famille en son absence (football, partage le visionnage avec sa fille, se réconcilie avec son fils qui lui a menti pour ne pas dîner avec lui), l'autre découvre ce qui s'est passé pendant ces années grâce aux lettres de sa mère, qui a essayé de survivre le plus longtemps possible pour le revoir un jour, sans succès. Sur ce dernier point, les écrits de la mère offrent un éclairage différent sur la relation entre les 2 frères, dont l'un a pris la place de l'autre dans le coeur d'une femme.
Tout cela n'échappe pas à quelques longueurs et redites, mais ça fonctionne émotionnellement.
Dans le registre de l'espionnage,
le flic met la pression sur un des otages et se montre plus subtil avec l'autre, par le biais d'un piège amoureux que je n'avais pas vu venir
. En revanche, je regrette toujours le manque de contexte politique et l'aspect huis clos.
Dans son style toujours contemplatif et un peu mou, l'épisode 5 avance quand même sérieusement les pions de la saison en s'intéressant plus spécifiquement à l'otage mort, dont c'est l'enterrement. Sa proche famille, frustrée, demande des explications aux 2 survivants,
cachant qu'ils ont été contraints de se frapper entre eux et que c'est comme cela qu'il est mort. Sa soeur, Yael, finit cet épisode par un chantage au suicide terrible avec le fantôme de son frère, pour une scène extrêmement incisive.
Pour le reste,
Talia et Nurit règlent leurs comptes par rapport au manque de solidarité entre elles lors des épreuves récentes, Uri confronte enfin son frère et Nurit se méfie de la copine (taupe en réalité) de son ex fragile et vulnérable
.
Enfin, c'est ce qu'il manquait jusque-là à la série: un contexte extérieur. Il est donné ici sous la forme d'un questionnement:
à quel prix les otages ont-ils été libérés??? Nemrod comprend que des terroristes qui ont assassinés des israéliens ont été relâchés pour obtenir cette libération. Le scénario traite assez bien la détresse de ceux qu ont perdu des proches injustement, ainsi que le fardeau que cela représente pour Nemrod, qui n'aurait jamais cautionné cela et se rend compte que sa survie a eu un prix lourd à assumer.
Reste à savoir maintenant pourquoi Israël a accepté ce deal?
L'épisode 6 a deux avantages, celui de parler du futur des otages
(Nemrod dans la pub, Uri à l'épicerie)
et celui de développer les enfants
(la fille de Nemrod a de bons passages chez le psy, où derrière l'arrogance de la proposition sexuelle se cache un vrai traumatisme, celui d'avoir toujours cru que son père ne reviendrait pas)
. En bonus, Hatufim travaille bien à l'amélioration du relationnel des personnages
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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. Maintenant, j'attends toujours le contexte politique, véritable manque de cette saison 1.
Hatufim poursuit sa peinture de la nouvelle vie des otages avec toujours de très bonnes choses et l'éternel manque de contexte politique. Nemrod est celui qui me plaît le plus, car son personnage évoque plusieurs thématiques
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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, alors que du côté de Uri, ça rame un peu, la femme-espionne
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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. En parlant d'Amiel, le développement de sa soeur est excellent,
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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L'épisode 8 vaut surtout
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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. Enfin, l'épisode est terni par des trucs dispensables,
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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L'épisode 9 est un concentré de très bonnes choses qui annoncent un season finale prometteur. J'aime beaucoup le développement de Nemrod,
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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Sinon, la fille de Nemrod est intéressante dans le sens
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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Je ne suis pas forcément convaincu en revanche par le nouveau protagoniste masculin.
Enfin, la soeur d'Amiel
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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Une bonne intrigue, que j'aurais aimé voir plus tôt dans la saison.
Dans l'ensemble, l'épisode final de la saison est satisfaisant. On doit cela principalement à
que ce soit les otages (la peur de l'ascenseur, la porte ouverte comme symbole de liberté) ou bien leurs proches (la femme qui materne son homme, celle qui entend des commentaires déplacés sur son remariage avec le frangin, celle qui veut voir le cadavre de son frère). Pour le reste, les phases d'examination et d'interrogation des otages sont à la fois touchantes (les blessures infligées sont terribles, souvenirs confus) et flippantes (les versions des 2 divergent, ils échangent en code), dans le sens où on ignore ce que cachent les otages.
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Ce gros twist est à la hauteur car il pose de sérieuses questions politiques, qui devraient être traitées en saison 2 et qui ont cruellement manqué dans cette saison. Pour le reste, je suis déçu par la flic sous couverture qui espionne Uri
manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime.
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et n'aura pas eu l'impact espéré, la femme de Nemrod m'agace prodigieusement et l'ex de Uri a un développement sans surprises. Le scénario est plus intéressant quand il évoque le fils de Nemrod
manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime.
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et la soeur d'Amiel qui
manque de contexte politique mais une belle plongée dans la torture subie par les 2 otages (tête dans le vomi, collés ensemble pendant la détention) et les doutes (le décryptage du langage codé des 2 otages ne donne d'abord rien, avant que le hasard ne les trahisse). Du côté des familles, Hatufim commence à sérieusement se répéter, entre celle qui prépare le foyer, celle qui subit encore les brimades des étrangers (sur le fait d'avoir épouser le frangin de l'otage; on notera quand même l'évolution du personnage, qui désormais s'affirme devant les moqueurs et leur cloue le bec) et la dernière qui continue de discuter avec son frère mort à propos d'un homme qu'elle aime.
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une ironie terrible.