Avis Broadchurch - Page 2

J'ai pas trop accroché David Tennant oui mais que vient faire le docteur (who) dans ces lugubrissimes histoires à dormir debout. Apparemment ça plait à beaucoup à tout les amateurs de britissheries mondaines ou modales car c'est sûr c'est alambiqué à souhait et bien joué.

Comme souvent, les britanniques prouvent qu'ils savent faire des séries bien supérieures aux américains. BROADCHURCH ne déroge pas à la règle : Sans rebondissement grotesque toutes les minutes (genre the following), sans surenchère de ridicule (genre Cult), sobres et efficaces, sombres et désenchantés, les personnages sont aux prises avec leurs démons intérieurs, leurs fêlure, et leur faiblesse. Une belle intrigue qui prend le temps de s'installer au cours de chaque épisode, une vraie réussite !!!

Avant HBO, il y avait la BBC. Avant les Sopranos, il y avait des Eastenders, avant Galactica il y avait Doctor Who. Avant tout le monde, il y avait les Anglais, et ils n'ont jamais cessé de s'imposer, ils n'ont jamais cessé de créer, de grandir et même en pilote automatique, ils produisent des chefs-d'œuvre de tous genres. Avec moins de la moitié du budget, la télévision anglaise continue de montrer la voie, comme en réduisant de plus en plus le nombre d'épisodes préférant la qualité à la quantité. Dans le cas présent, ce thriller est du genre dont je ne connais pas le nom où un crime altère les fondations d'une petite communauté . Ici les voisins d'une ville côtière. Broadchurch est un exemple de maîtrise absolue dans laquelle acteurs (performances magistrales de tout le casting), photographie, musique et scénario et en particulier le scripts, sont portés à leur puissance maximale. Le script atteint des hauteurs incroyables jusqu'à l'apogée. Lorsque celle ci arrive et que la fin est révélée, l'impact est si grand, la surprise si grande que vous ne voulez pas que la série se termine. Mais cela se termine et vous en sortez hébétés voir abattus.
troisième saison :
Le phénomène télévisuel qui a débuté par l'un des crimes les plus mystérieux de la télévision britannique - le meurtre du petit Danny Latimer - malgré l'intérêt du public anglo-saxon passionnés par les premiers épisodes, avait perdu de sa superbe après deux remakes inutiles (American Gracepoint et French Malaterra) et une deuxième saison qui, bien qu'intéressante, n'a pas autant plu. (je l'ai perso trouvé très bien). Cependant, malgré les risques encourus, Chris Chibnall s'est risqué à tourner une troisième - et dernière saison qui servirait de touche finale à l'histoire de cette petite ville du comté de Dorset. Et ça a marché!
Donc, ( suivant la tendance d'autres drames tels que Liar )Chibnall nous propose un dernier tour de piste dans cette intrigante communauté de la côte britannique, le point de départ n'étant plu un meurtre d'enfant mais un viol sordide. Un crime qui va bouleverser une communauté déjà dévastée par l'affaire Latimer. Comme prévu, ce sera le duo particulier d'Ellie Miller (Olivia Colman) et d'Alec Harvey (David Tennant) qui sera chargé de traquer ce prédateur sexuel: une tâche qui n'est pas facile en raison du nombre croissant de suspects et des secrets qui font de cette saison un nouveau Cluedo .On peut penser que résoudre une affaire de viol est moins porteur que celle d'un meurtre d'enfant. Cependant , la troisième saison de Broadchurch aborde ce type de crime avec soin et réalisme rigoureux et fait mieux que d'autres productions dont s'est l'ADN dès le départ( Liar). Elle s'est de plus mélangé cette nouvelle intrique intelligemment en créant un lien lien entre le viol de Trish Winterman (Julie Hesmondhalgh) et le meurtre de Danny Latimer. Et, pendant qu'Ellie et Alec s'enquièrent de ce qui s'est passé la nuit du crime, Beth Latimer - agissant en tant qu'assistante pour les victimes d'agressions comme celle-ci - aidera et accompagnera Trish tout en essayant à son tour de s'occuper de son mari Mark, toujours dévasté. pour la perte de son fils et obsédé par la personne responsable de sa mort. Outre le fait que la troisième saison de Broadchurch nous offre une nouvelle - et très intéressante - perspective sur la façon dont les deux familles principales (Miller et Latimer) se sont mêlées après le crime du début, cette nouvelle histoire reprends le trône de la télévision britannique grâce à ses épisodes d'une qualité technique indéniable, ses personnages extrêmement soignés, ses performances d'acteurs impressionnantes (Colman et Tennant )et une bande-son - signée par Ólafur Arnalds - qui continue de faire frissonner le spectateur à chaque fois que les falaises où tout a commencé apparaissent à l'écran. Ces falaises où le petit Danny a été retrouvé faisant ainsi réfléchir le spectateur sur comment, à tout moment ou lieu, nos vies peuvent être ébranlées par des événements dévastateurs qui seront très difficiles ou impossibles à surmonter.

Une très bonne série policière, courte et efficace. Hormis quelques longueurs qui n'empiètent pas sur l'enquête principale, on assiste à un spectacle émotionnel et scénique d'une richesse unique. Les personnages, tous sans exceptions, assurent le show grâce à des séquences exceptionnelles. Le rythme est soutenu, on ne s'ennuie pas vraiment, des fausses pistes viennent troubler la recherche du meurtrier ce qui alimente le suspens jusqu'au bout. Il me semble évident qu'avec la première saison Broadchurch, on a à peu près tous les ingrédients pour passer un excellent moment.

Toute la famille est fan de la série, de la grand-mère aux petits-enfants, c'est dire. Personnellement, le coup de cœur a été immédiat et surtout irréversible : d'habitude peu encline aux séries policières, je me laissais tenter par la présence de David Tennant, et les excellents côtés, très originaux, de la série m'ont faite adhérer de suite : l'intrigue est diluée sur les huit épisodes de chaque saison (au lieu d'une intrigue par épisode avec des ellipses improbables), ici on prend le temps de bien creuser l'affaire jusqu'au bout (!), il n'y a pas de scènes sanguinolentes, les acteurs sont délicieusement drôles, touchants et attachants (les voir souffrir nous pince le cœur, ils sont tellement naturels que leur crédibilité nous touche davantage dans leurs réactions). Ce duo de choc est parfait : ils ne peuvent pas se sentir, et pourtant ils tiennent l'un à l'autre comme un vieux couple (la scène dans laquelle Miller invite son partenaire à dîner à coups d'insultes... On en a beaucoup ri et la scène est devenue culte pour toute la famille.). La première saison est celle que je préfère en attendant l'arrivée de la troisième, mais la deuxième est la suite logique qui vaut le détour largement. La révélation finale propre aux deux saisons vous fera tomber de votre chaise, râler et jurer comme des charretiers, toujours en famille. Petits et grands ont craqué sur les personnages, l'intrigue très bien construite et des décors uniques. Vivement la troisième saison !

J’ai été immédiatement hapé par la série « Broadchurch », grâce au renom de son créateur et à la profondeur de son scénario qui évoque des thèmes de deuil et de mystère dans une petite communauté. Tout en rappelant « The Killing » par son ambiance sombre, « Broadchurch » se distingue par son focus sur des personnages complexes plutôt que sur une trame prévisible. La série excelle à maintenir l'intérêt pour les secrets de ses personnages sans tomber dans le pathos. La qualité de la réalisation et du casting est remarquable, notamment grâce à David Tennant et Olivia Colman dont les performances enrichissent le récit. La beauté des paysages de Dorset, capturée dans chaque plan, ajoute une dimension presque surréaliste à la série. La musique d'Ólafur Arnalds, qui se hisse au rang de personnage principal, accentue l'aspect sophistiqué et émotif de « Broadchurch ». Grâce à sa réalisation méticuleuse et à son histoire captivante, cette série transcende les standards du genre policier et mérite une reconnaissance étendue. WHITE FINGERS : LA PISTE SYSKIYOU (TOME 1) et LE CIMETIERE DES SQUAWS (TOME 2) (Amazon Kindle).

Excellente série. De bons acteurs, traduits parfaitement en français, scénarios efficaces à suspenses, scènes variées d'intérieurs et d'extérieurs, belles images, bonnes couleurs, bon son.
Excellent !

D'un côté vraiment triste que l'on ne revoie plus nos chers inspecteurs Miller et Hardy, mais également soulagée que l'on s'arrête avant de tout gâcher (pas une saison poussive, ni de trop, peu de séries peuvent s'en vanter, chapeau !). Car, même avec l'indéniable plaisir, que dis-je, le trépignement impatient de retrouver cette série unique par sa sobriété et son approfondissement des personnages, on remarque que la série était un peu mieux avant. Un crime qui, au premier épisode, nous fait nous demander comment on va pouvoir aller jusqu'à huit épisodes (pour caricaturer, "s'il n'y a pas de morts"), mais qui nous prouve qu'il dispose d'une multitude (trop ?) de rebondissements. C'est d'ailleurs ce surplus de pistes qui m'a fait deviner le/la/les coupable/s bien en avance de la fin ( spoiler: en partant du principe qu'on savait absolument tout des suspects de la ville, la révélation finale aurait été beaucoup moins spectaculaire si cela avait été un des hommes " multi-interrogés"... Donc en cherchant "de qui on ne sait absolument rien", il n'y avait qu'un candidat...
). Et, dernier petit défaut : beaucoup de séquences pas très utiles, qui font un peu "remplissage" (le rendez-vous galant de Alec, l'intrigue entre Joe et Mark qui nous détache de l'enquête, le curé et la journaliste qui ont leurs petits projets...). Heureusement, les acteurs sont toujours très attachants et crédibles dans leur rôle : Coleman fait une maman excédée par son fils qui tourne mal très inspirée (on ré-entend quelques vieilles disputes avec nos propres mères en écho lointain...) et Tennant fait un papa inquiet pour sa "petite" fille très touchant (la séquence dans laquelle il menace une bande de loubards qui harcèlent sa fille, absolument délicieuse !). La victime au début m'avait inquiétée car dans l'imagerie populaire, on pourrai dire que ce "n'est pas vraiment le genre de femme à qui ça arriverait" pour les mauvaises langues... Mais après réflexion, qui donc peut se vanter d'être intouchable ? La beauté a-t-elle réellement à voir dans cet acte aussi ignoble qu'inommable ? Définitivement convaincue que le sujet et sa victime tombent bien dans une société qui est en pleine remise en questions. Une enquête encore délicieuse grâce à ses décors splendides, ses acteurs qui vont nous manquer en Miller et Hardy, et une sobriété exemplaire : une chouette série dont je chérirai le souvenir.

Une série policière assez british et convenable, même si tous les acteurs ne sont pas du même niveau. La première saison aurait pu se suffire à elle-même.

Bonne série policière britannique avec de très bon acteur (Olivia Colman et David Tennant). Si la série n'est pas d'une grande originalité. Les enquêtes sont intéressantes et les ambiances bien plombantes (qui amène certaine longueur mais c'est le style).
Une bonne série policière dépressive.

Autant la saison 1 était intéressante, avec son atmosphère british, sa communauté coincée dans une petite localité, autant celle-ci peine à convaincre. Les deux enquêteurs ne croient pas un instant à leur rôle, ils sont comme nous, ils semblent attendre que le temps passe. Pourtant Olivia Coleman est une actrice incroyable, à voir dans de vrais films.
Une réalisation paresseuse digne d'un mauvais feuilleton TV suit tour à tour les différents suspects jusqu'au dénouement final. Le scénario ne parvient pas, malgré l'addition d'ingrédients, à nous immerger dans l'histoire, à susciter le moindre suspense. Et que dire que de la victime, peu séduisante et carrément antipathique. Ou peut-être est-ce là l'originalité de cette série, montrer que la police doit défendre même les personnes acariâtres ? Non, sérieusement, pas grand chose à sauver. Dommage.

Saison 3 Catastrophique. Intrigue inexistante, sans enjeu palpable, acteur a la ramasse, personnage réduit a des stéréotypes, dialogue creux, rythme absent, la musique a disparu, thème de la pornographie chez les adolescents abordé avec la subtilité d'un éléphant dans un magasin de porcelaine, et d'un point de vue atrocement puritain qui plus est.

Sur trois saisons, "Broadchurch" s'est révélée une série policière de très bonne qualité, qui diffère en tous points de ses consœurs américaines, car il s'y ajoute une large part d'intensité dramatique. La première saison est de haute volée du point de vue de la réalisation et de l'enquête. La seconde, accès sur le procès, est plus juridique que policière, mais tient la route malgré de nombreuses critiques négatives et un sentiment de déception général. La troisième rattrape le coup en mettant de nouveau en avant un duo de flics attachant et en tout cas très complémentaire, sur une passionnante histoire de viol. David Tennant et Olivia Colman sont parfaits, et portent à merveille ces rôles de flics. Les personnages secondaires, suspects victimes, jouent également très bien et font la réussite d'une série qui a su ménager un sens du suspense remarquable.

Et un autre coup de cœur, un ! Dès le générique du dernier épisode de la première saison, les clameurs de toute la famille (moi la première) m'ont faite courir chercher le DVD de la deuxième saison, et quel pied... Peut-être un brin en-deçà de la première saison, la suite de ce procès hallucinant reste tout de même excellente, et très prenante. Les acteurs deviennent par contre plus profonds, avec l'arrivée de nouveaux personnages (et surtout nouveaux problèmes pour l'inspecteur...) qui accentuent les problèmes de cœur de cet homme tourmenté par ses durs antécédents... Le personnage de l'inspecteur plus fragile que jamais va nous faire quelques belles frayeurs dans cette saison... Miller également est tourmentée comme jamais à cause de la situation invivable dans laquelle elle se démène. Si l'intrigue en elle-même peut avoir quelques coups de mou du fait que l'enquête n'est pas nouvelle, la fin va vous (re)faire tomber de votre chaise, inutile de vous relever après la saison 1, le coup de théâtre qui conclue ce procès incroyable étant ébouriffant de surprise. Les réactions ne se font pas attendre : spoiler: on jure, on lève les bras, on souffle et on râle copieusement, toujours en famille
. Le dernier épisode met de l'animation dans la famille et occupe longuement les conversations par la suite... Preuve que la série est un succès poignant, à partager avec ceux que l'on aime.

Série absolument addictive, en particulier cette première saison ! Découverte par le plus grand des hasards : faisant la filmographie de David Tennant, je tombais sur une pochette DVD au décor triste et sans indication sur l'intrigue à part le fait qu'il s'agisse d'une enquête policière, genre que d'habitude je n'affectionne pas trop... Mais là... Le coup de cœur a été immédiat et surtout irréversible ! Pas seulement une enquête policière, mais des personnages fragiles, tous suspects dans cette petite bourgade, des inspecteurs qui ne peuvent pas se sentir et pourtant qui tiennent à l'autre inconsciemment : les séquences de disputes sont hilarantes, surtout la scène dans laquelle Miller invite son partenaire à dîner à grands coups d'injures... La scène est devenue culte dans ma famille. Car, loin des séries américaines qui misent sur les cadavres ou le sang pour attirer son public, ici toute la famille peut regarder sans problème, il n'y a pas besoin de grandiloquence pour se laisser envoûter. L'intrigue se dilue délicieusement sur les huit épisodes que compte la première saison (et heureusement, cela change des scénarios improbables dans lesquels on termine une enquête par épisode avec des ellipses immenses), ici on prend le temps de creuser au maximum, de bien faire les choses ! Les acteurs (dont Tennant qui m'a ravie, cela va sans dire...) sont crédibles avant tout, naturels et sans caricature, toutes les réactions en deviennent vite viscérales pour le spectateur, surtout la fin... A tomber de sa chaise ! Un coup de cœur absolu, et partagé par la famille.