Avis Les Tortues Ninja (2012) S1

La franchise Teenage Mutant Ninja Turtles est immortelle. Après un comics, un dessin animé légendaire, des films inoubliables, des jeux video marquants, un reboot sans saveur et maintenant, une nouvelle renaissance.

Produit par Nickelodeon, les nouvelles Tortues Ninja renouent avec le premier dessin animé, de par son ambiance franchement bon enfant, son générique exceptionnel qui dépoussière l’ancien (un véritable classique) de bien belle manière et son casting de voix, très performant, Greg Cipes et Sean Astin en tête et des guests très souvent prestigieux comme Lewis Black ou Sab Shimono. Mais ce reboot ajoute aussi des choses bienvenues comme les graphismes qui oscillent entre les images de synthèse et les personnages très manga, aux scènes d’actions furieusement musclées. La série baigne dans le mutagène et chaque épisode ou presque a son lot de mutants plus ou moins réussis, comme Fishface et Doghound (les successeurs de Bebop et Rocksteady) pour les bons et la grosse guêpe parasite dans les mauvais (en tant qu’entomophobe, je ne suis pas forcément très impartial). Le point fort est qu’il présente toujours les personnages avant mutation, ce qui donne une forme de gravité à la série très bienvenue mais qui gêne vraiment les acheteurs pour les chaînes TV vu la violence extrême de la série. Cependant, elle ne se prend jamais au sérieux (en témoigne la décision, dans le pilote, de poser Leonardo comme leader du groupe), comme le comics, et reste une véritable comédie d’action très souvent hilarante.

Le reboot 2012 de Teenage Mutant Ninja Turtles est une franche réussite. Mais il y a un point impardonnable. ”Cowabunga” est devenu ”Booyashaka”. Triste. MOCHE.

Trente ans après leur création et presque dix ans après le dernier dessin animé en date, les Tortues Ninja reviennent pour une toute nouvelle série cette fois-ci en images de synthèse. Produite par Nickelodeon, la série joue la carte du reboot total et nous ré-entraîne aux débuts de leurs aventures, transposées bien entendu à notre époque. Graphiquement, cette nouvelle série peut en rebuter beaucoup : parfois très réaliste au niveau des textures et des mouvements, parfois cartoonesque au possible (onomatopées quasi-nippones à l'appui), l'animation reste cependant fluide et agréable, les studios Nickelodeon Animation ayant mis le paquet pour nous offrir un visuel de qualité... Ainsi, combats et autres scènes d'action diverses et variées sont proposées avec un sens aigu de l'efficacité-même. En ce qui concerne l'humour, il reste bien entendu destiné aux enfants mais arrivera sans peine à faire s'esclaffer les plus grands et en particulier les fans originels, que ce soit lors des habituelles disputes fraternelles, les inénarrables frasques de Mikey ou celles, nouvelles et bienvenues, d'un Donatello ici gaffeur lorsqu'il essaie de draguer discrètement la jeune April O'Neil. Car oui, cette version 2012 a beau être très fidèle au comics d'origine, elle apporte tout de même quelques nouveautés avec en premier lieu une April désormais âgée de 16 ans, pas journaliste (comme pour le comics) mais une simple ado douée en informatique dont le père a été enlevé par les terribles Kraangs, extra-terrestres roses inspirés par le méchant du dessin animé des 80s mais ici à la personnalité bien différente. Le scénario est donc exaltant car, tout en offrant à chaque nouvel épisode une mini-aventure mouvementée et une morale bienveillante, il propose une linéarité épatante et par conséquent un suspense languissant quant à la suite de l'intrigue principale. Les relations entre les personnages s'accentuent également au fur et à mesure, en particulier la rivalité entre Leonardo le leader fraichement promu et Raphael la tête brûlée désobéissante. On notera aussi bien la touche d'humour hilarante apportée à la série que la touche plus sombre entourant ainsi un Shredder pour l'instant tapi dans l'ombre, n'apparaissant que très rarement au même titre que ses deux nouveaux sbires Dogpound et Fishhead, qui ne deviendront des mutants que tardivement. Ces surnoms ringards sont délivrés avec malice par Mikey qui, à chaque nouveau villain, nous gratifie d'un surnom aussi débile que logique. Et si le look de ces nouveaux mutants ennemis prêtent parfois à sourire, on ne trouvera pas vraiment d'autres défauts à cette nouvelle série animée diablement addictive !

Vraiment top, c'est bien rythmé, y'a de l'humour, de l'action et c'est les décors sublimes, c'est un peu sombres parfois, c'est la période actuelle des Batman et Superman badass.
Non les Tortues c'est vraiment extra, gamin je matais la série originale avec délectation. Le plaisir est aussi toujours immense voir meilleur surtout que je le mate avec mon gamin.