Avis Inside Men

beaucoup de rebondisseements dans cette mini série interessante, l'acteur principale est très bon et e que la fin soit pas à la hauteur du reste de la série

Une série excellente, avec une très bonne histoire, un suspense efficace, des personnages fouillés, mais qui s’arrête malheureusement de manière hyper abrupte. En espérant une suite.

Je démarre cette mini-série un peu tard (il y a tellement de bonnes séries à regarder) et je me réjouis de voir que le premier épisode est une très belle réussite. Inside Men parle d'une thématique fascinante (le braquage) de manière à la fois violente et sensible. Passée l'intro dynamique et tendue extrêmement convaincante, le pilot brosse habilement les portraits de 3 personnages très intéressants et unis par le désir financier, eux qui travaillent dans un dépôt d'argent gigantesque. Ce qu'il y a de plus fascinant ici, c'est qu'aucun des 3 membres n'a forcément la carrure ou bien le profil pour se lancer dans un tel braquage mais que leur environnement va les amener à le faire. On a donc spoiler: John, manager qui bouche les trous financiers pour rester manager du mois et adopte une petite fille, Marcus qui a foiré son investissement dans une boutique et Chris sans perspectives d'amélioration professionnelle et voulant de l'argent pour aider sa copine assez pauvre
. la conclusion du premier épisode donne grandement envie de voir la suite car tout semble devoir déraper et la mini-série n'est pas encore très claire sur le rôle de chacun, laissant la place à de solides mystères. La casting (dont 2 viennent de Luther) est excellent.
L'épisode 2 est très réussi, en montrant à la fois comment le braquage s'est préparé spoiler: (avec John qui prend le statu de boss, l'acquisition des armes et du soutien extérieur, la date du plan)
et surtout en développant les différents couples et leur position vis-à-vis de l'argent et de comment le gagner. En effet, spoiler: la femme de John met le bonheur familial avant l'argent quand son mari rate une promotion importante et n'est pas impliquée du tout dans le braquage, celle de Marcus est superstitieuse vis-à-vis de l'argent et veut participer au casse, et celle de Chris a besoin d'argent pour le futur bébé et commence à s'inclure dans le cercle familial de son homme (le père en prison, la mère contre les immigrés)
. Mon seul bémol est que les choses avancent bien trop vite par rapport à Chris. Enfin, j'adore John, qui payait pas de mine au début et qui s'avère être un taulier redoutable, une sorte de Walter White capable de bien plus qu'on aurait pu l'imaginer, spoiler: comme manipuler sa femme et être prêt à la mettre en danger pour s'innocenter du braquage
.
L'épisode 3 est plus équilibré entre passé et présent et délivre d'excellentes choses.
Dans le passé,on voit John se révéler de plus en plus comme un stratège dur à cuire, cruel et flirtant avec sa secrétaire, pendant que Marcus doit s'affirmer et que Chris est en pleine hésitation avec la mort de sa mère (qu'il laisse crever par suffocation, dans une scène horrible; c'est son père qui va le convaincre sans le savoir de continuer pour s'occuper de sa famille, chose que le père n'a pas toujours faite). Côté préparatifs, le plan s'affirme, l'aide extérieure débarque (le faux vigile), on teste les armes, on choisit les masques et on opère la reconnaissance des lieux, chacune de ses étapes mettant en avant l'un des 3 personnages, John le consciencieux, Marcus qui doit s'affirmer (comme le lui conseille sa femme) et Chris et ses dilemmes.
Dans le futur, le scénario gagne en promesses alors que le couple de John bat de l'aile (sa femme a compris le truc grâce à l'odeur de la femme de Marcus), que Chris a perdu une jambe et a eu son bébé, qu'un suspect a été arrêté (le faux vigile était là pour servir de coupable) et que John entre enfin en contact avec les autres à propos de l'argent. Néanmoins, l'essentiel ici réside dans la position ambivalente de Chris. A t-il dénoncé le futur crime à la police et sert-il d'appât pour l'organisation qui a aidé le groupe?? Va t-il faire en sorte de tuer John pour avoir plus d'argent?? Ou bien s'est-il juste donné une garantie pour avoir sa part??
Naviguant parfaitement entre passé et présent, cet épisode 3 creuse très bien ses personnages et promet pas mal de surprises pour le final.
Le season finale est globalement à la hauteur, en se concentrant efficacement sur les problèmes intermédiaires rencontrés par la team (premier échec en septembre, nouvelle responsable de la sécurité, Chris qui doit être viré, la femme de John qui n'est pas à la maison au bon moment, Riaz soupçonné) jusqu'au braquage final très bien filmé, entre prises de vues à hauteur des yeux et alternance entre "masque" et "sans masque". À l'arrivée, je suis juste déçu par la fin, abrupte et expéditive, qui s'interroge bien sur les réelles ambitions des personnages (l'argent pour Marcus, le pouvoir pour Chris, le contrôle pour John) mais s'avère quelque peu bâclée.

Une mini-série courte mais efficace, avec des personnages intéressants, presque banals, mais basculant dans la criminalité pure. Les moments mettant en scène le braquage en lui-même de la banque offre quelques moments d'adrénaline, mais ce n'est pas ce qui semble le plus préoccuper les scénaristes. On s'intéresse au destin de ces personnages qui ont tous leurs raisons de basculer du côté obscur de la force. L'interprétation est clairement à la hauteur, la réalisation plus classique mais rythmée. De sorte que l'on ne s'ennuie jamais, et c'est là l'essentiel. Je resterais néanmoins plus mesuré sur un final que je trouve assez moyen, voire bâclé.

A la base j’ai regardé cette série car bon nombre d’acteurs de la précédente série de la BBC, Luther, sont aussi présent dans celle-ci. Et quelle bonne surprise ! Cette décidément trop courte série, seulement quatre épisodes d’une heure, est vraiment intéressante. Il s’agit d’un petit bijou de narration non-linéaire, nous contant donc le présent et l’avenir des protagonistes, mais tout cela dans un parfait souci de réalisme. La série m’a largement fait penser à Looper, récent film de 2012 qui est en ce point une purge cinématographique illisible en termes de cohérence dans la timeline et de crédibilité en ce qui concerne les différents personnages. Bon, dans Looper il y a 30 ans d’écart entre les deux « moments » de l’histoire, alors que dans Inside Men, il n’y a que 6/7 mois. Mais quand même, c’est foutrement mieux foutu dans la série britannique, on ne se perd pas une seule seconde, et ce qui arrive est logique, et c’est la moindre des choses, ce qui n’était pas le cas dans Looper. Alors si la série est un chef d’œuvre de montage, elle est aussi pertinente dans la réalisation en elle-même, très sobre, donnant lieu à une histoire légèrement intemporelle, fluide et rythmée, qui embarque totalement le spectateur avec ces hommes de l’intérieur. Hommes de l’intérieur dont nous pouvons parfaitement comprendre les motivations de départ. C’est incroyablement bien mis en scène, nous présentant trois personnages avec des antécédents et des caractères bien distincts, ce qui ne fait pas de l’intrigue quelque chose de redondant. Bref, cette série c’est du tout bon. Comme certaines autres séries anglaises, on reste tout de même un peu sur notre faim, on en redemanderait bien un peu plus. Puis comme la série est dramatique, ça n’aide pas, la fin à laquelle nous avons droit nous donne parfaitement le droit d’imaginer une suite, d’ouvrir sur quelque chose d’autre. Enfin bon c’est normal, et il faut bien que ça se termine d’une manière ou d’une autre. Excellente série à voir tout de même.

A la base j’ai regardé cette série car bon nombre d’acteurs de la précédente série de la BBC, Luther, sont aussi présent dans celle-ci. Et quelle bonne surprise ! Cette décidément trop courte série, seulement quatre épisodes d’une heure, est vraiment intéressante. Il s’agit d’un petit bijou de narration non-linéaire, nous contant donc le présent et l’avenir des protagonistes, mais tout cela dans un parfait souci de réalisme. La série m’a largement fait penser à Looper, récent film de 2012 qui est en ce point une purge cinématographique illisible en termes de cohérence dans la timeline et de crédibilité en ce qui concerne les différents personnages. Bon, dans Looper il y a 30 ans d’écart entre les deux « moments » de l’histoire, alors que dans Inside Men, il n’y a que 6/7 mois. Mais quand même, c’est foutrement mieux foutu dans la série britannique, on ne se perd pas une seule seconde, et ce qui arrive est logique, et c’est la moindre des choses, ce qui n’était pas le cas dans Looper. Alors si la série est un chef d’œuvre de montage, elle est aussi pertinente dans la réalisation en elle-même, très sobre, donnant lieu à une histoire légèrement intemporelle, fluide et rythmée, qui embarque totalement le spectateur avec ces hommes de l’intérieur. Hommes de l’intérieur dont nous pouvons parfaitement comprendre les motivations de départ. C’est incroyablement bien mis en scène, nous présentant trois personnages avec des antécédents et des caractères bien distincts, ce qui ne fait pas de l’intrigue quelque chose de redondant. Bref, cette série c’est du tout bon. Comme certaines autres séries anglaises, on reste tout de même un peu sur notre faim, on en redemanderait bien un peu plus. Puis comme la série est dramatique, ça n’aide pas, la fin à laquelle nous avons droit nous donne parfaitement le droit d’imaginer une suite, d’ouvrir sur quelque chose d’autre. Enfin bon c’est normal, et il faut bien que ça se termine d’une manière ou d’une autre. Excellente série à voir tout de même.

encore une excellente série anglaise, habillement écrite, superbement joué et surtout très efficace. on ne s'ennuie pas une seconde, on a envie de savoir ce qui va arriver aux personnages, avec une évolution très bien menée. une excellente surprise. a voir en VO absolument.

Critique objective du 1er épisode. Le real et le scénariste arrivent à nous tenir avec pas grand chose. C'est très fort, très fin, bien joué même si peu surjoué pour l'acteur principal. Le suspense est bon. L'humanité est bien dosée. C'est de l'art. Il faut cependant attendre la moitié du premier épisode. La première moitie sert à poser le suspense et les personnages. C'est la premier fois que je vois un suspense flashback aussi bien utilisé.