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Cendyleon
4 abonnés
55 critiques
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5,0
Publiée le 11 mars 2024
Une course contre la montre et contre le temps que rien n'arrête, plusieurs temporalités et un casting de rêve pour une saison 3 qui frôle la perfection. On apprend beaucoup de ces deux policiers complémentaires mais opposés malgré tout qui se retrouvent à travers les décennies et qui finiront peut être leurs jours ensemble. Le réalisateur nous impose un rythme semi lent qui convient parfaitement à l'histoire. La vie d'un homme complètement conditionné par une enquête, sa relation avec sa future épouse, les errements de deux hommes torturés mais sincères. Une musique toujours impeccable. La fin est juste grandiose et nous laisse un peu nous même acteurs de la suite et de ce qui pourra à présent se passer. Une saison 3 magistrale pour une série évidemment culte.
Grosse déception. Belle réalisation technique. Mais une histoire hachée sur plusieurs décennies avec de fréquents changements (trop) qui vont de la genèse de l'histoire à la reprise de l’enquête 10 ans plus tard , puis enfin à la reprise à nouveau de l’enquête pas les inspecteurs ( en retraite) . d'incessantes bascules d'une période à l'autre , histoire de bien perdre le spectateur. c'est réussi à ce point de vue. En outre une lenteur permanente et de nombreuses longueurs dans les séquences. J'ai passé le dernier épisode en accéléré pour comprendre ou allait le scénario... éprouvant.
Après une première saison qui a fait l'unanimité et une deuxième qui a divisée, True Detective revient pour une troisième saison qui, elle aussi, a plutôt divisé. Pour ma part, j'ai bien accroché à cette troisième saison. Le duo Mahershala Ali/Stephen Dorff fonctionne plutôt bien, l'enquête est prenante et plaisante à suivre, les trois temporalités sont bien gérées et on enchaîne les huit épisodes de façon assez fluide. Sans atteindre la qualité de la première saison, cette saison 3 de True Detective est quand même d'une bien belle qualité.
Je n'ai pas trouvé cette saison extraordinaire. Ils ont essayé de faire un peu l'ambiance de la saison 1 (sans y parvenir) et finalement l'histoire n'est pas dingue et le final tombe un peu à plat après avoir fait monter l'intrigue tout le long de la saison. Heureusement le tandem d'acteurs est parfait et fonctionne très bien !
Cette nouvelle saison impose aux téléspectateurs une concentration parfois éprouvante. En effet, l'enquête compliquée s’entremêle avec des sauts temporels permanents. Cette subtile mécanique repose sur le jeu exceptionnel des acteurs. Autant dire que tout repose sur les personnages qu'ils incarnent. Leurs regards et leurs silences sont autant d'indices qu'ils convient de ranger dans les nombreuses boîtes de l'enquête criminelle. Par ailleurs, le sentiment d'étouffement et de malaise sont parfaitement entretenus par une caméra qui privilégie les plans rapprochés et les conversations dans des lieux clos. Une étrange petite ville, des habitants peu recommandables, un mort trop jeune, une disparition surprenante, des suspects aux bouts des doigts, des indices au compte-goutte,... Voici les principaux éléments qui vous empêche de quitter des yeux cette série d'une grande intensité.
Jamais vu une série avec autant d'aller retour,ainsi que dans les périodes (1980,1990,2005), assez difficile à suivre.ca me rassure j'ai pas l'alzheimer,j'y suis arrivé,. qu'est ce que j'ai souffert dans mon canapé .en plus une fin en haut de boudin ,vu qu'au 4eme on connaissait le fin mot de l'histoire..ils ont voulu faire une copie de la 1er saison, c'est raté,Une saison suffisait.
Attendue au tournant Saison 3 Le grondement ambiant au terme de la saison 2 avait poussé Nick Pizzolat à prendre son temps pour revenir à la hauteur de sa première saison. Dire que la nouvelle mouture de True Detective était attendue au tournant serait d'abord, me répéter, et ensuite un euphémisme. Ma tête lorsque le duo fut révélé. L'impeccable Mahershala Ali de Moonlight et le je ne sais pas pourquoi je l'aime toujours autant depuis son rôle de Deacon Frost dans Blade, Stephen Dorff. La hype était totale. Mais la hype classieuse, aux petits oignons mijotés pendant 8 épisodes d'une régularité redoutable. Cette saison 3 de True Detective revient à ses débuts et raccroche l'ambiance de sa première saison dans une Amérique rurale où la disparition de deux gamins va mettre sur les dents pendant de longues années notre tandem. Et c'est cette temporalité multiple, éclatée sur 3 périodes, qui, au delà de l'intrigue en jeu de piste, donne une puissance à cette nouvelle salve d'épisodes. Les époques se croisent, se superposent à l'image du générique encore une fois magnifique, et nous pose des questions sans nous donner de réponses, nous donne des réponses avant de nous poser les questions, que ce soit sur l'enquête ou les personnages eux-mêmes. Mahershala Ali est absolument stupéfiant et Stephen Dorff accompagne ce personnage complexe avec brio. Une vraie réussite à l'ambiance lourde et trouble jusqu'au dénouement et 6 épisodes qui flirtent avec la perfection. Pas de doute, ça valait le coup d'attendre.o
La saison 3 de true détective est, à mon sens, la meilleure des trois. Elle est plus facilement compréhensible que les deux autres, les acteurs sont d'une justesse incroyable et l'enquête est captivante du début jusqu'à la fin. On en redemande !
Trop lent, trop compliqué à suivre . Après avoir vu 2 fois le 2eme et 3eme épisode je me suis arrêté au 4eme épisode. On s’y perd complètement , certaines scènes inutiles n’en finissent pas. Déçu car fan des 2 premières saisons
Saison longue et poussive au scénario terriblement convenu et prévisible dès le second épisode. On est bien loin du suspens haletant de la première saison ou de l’action palpitante de la seconde saison. Rythme trop lent avec des scènes redondantes ou inutiles, les personnages ne sont même pas attachants. Soporifique. Seuls Dorff et McNairy sauvent un peu les meubles.
Nouvelle baisse qualitative pour cette troisième saison qui frôle la caricature à plusieurs reprises. Trop bavarde (les crises existentielles du couple sont interminables et redondantes), et trop maligne pour son propre bien (la structure en 3 temporalité est bancale), cette saison souffre également d'une interprétation assez moyenne.
C’est vraiment très mauvais. La saison 2 était catastrophique, je me suis dit que celle-ci pourrait raviver la flamme. Il n’en est rien. Les 2 acteurs en font des tonnes, le scénario est totalement soporifique, c’est très mal écrit. On s’ennuie à mourrir en se disant que quelque chose va arriver mais, en réalité pas grand chose du tout. Du coup, c’est le pourquoi je n’aime pas trop le format de la série (surtout lorsqu’elle est mauvaise), on a quand même l’envie de voir le prochain épisode car on a envie de savoir comment cela fini et surtout parce qu’on se dit que cela ne peut que s’améliorer. En vain... Il faudrait un miracle pour que la série se relève, c’est quand même fort dommage au vue du principe de la série et sa formidable 1ère saison. En réalité True détective saison 1 n’aura été qu’un excellent film d’environ 8h, et ses suites tout comme la majorité des suites de films des catastrophes industrielles
Pour tout vous dire, j'ai même préféré la saison 2... Cette saison 3 est d'un ennui, et on s'y perd chronologiquement... Ces trois temporalités font que le suspense est amoindri. Décevant et pas captivant.
Après une seconde saison qui avait déçu, Nic Pizzolato a décidé d’en revenir aux préceptes qui avaient permis à Matthew McConaughey et Woody Harrelson de s’inscrire dans les plus marquants duos de flics du petit et du grand écran réunis. Le plus important étant sans aucun doute le déroulement de l’enquête sur le long cours avec une reprise de celle-ci plusieurs décennies après son abandon, faute de succès. Ici ce seront trois étapes qui seront déclinées, s’entremêlant tout au long du récit. Dans une petite ville d’Arkansas, deux enfants disparaissent mystérieusement alors qu’ils se dirigeaient vers un parc après avoir obtenu l’autorisation de leur père (Scoot McNairy). L’affaire remue la petite communauté d’autant plus que nombreux sont ceux qui ont vu les deux enfants sur leur trajet. Deux flics, équipiers de longue date, Wayne Hays (Ali Mahershala) et Roland West (Stephen Dorff) sont en charge de l’enquête pour la police d’Etat de l’Arkansas. Les indices sont maigres et le scénario montre clairement deux flics qui pataugent, ne pouvant s’accrocher à une piste solide. L’enquête initiale se déroule dans les années 1980, sa reprise, après un fait nouveau, démarre dix ans plus tard et alors que l’inspecteur Hays est à la retraite avec un début d’Alzheimer qui le mine, il se retrouve face à une jeune productrice de télévision croyant réveiller ce « cold case ». L’articulation entre les trois périodes qui se nourrissent l’une de l’autre est particulièrement fluide ne demandant que peu d’efforts au spectateur pour s’y retrouver. L’enquête assez filandreuse plonge au cœur d’une Amérique profonde durement secouée par une crise qui n’en finit pas de paupériser les plus fragiles. Le tout sur fond de tension raciale qui fragilise par instant le duo pourtant solide constitué par les deux enquêteurs dont la vie privée se trouve profondément bouleversée par l’impuissance qu’ils éprouvent face à une disparition dont ils ont acquis la conviction qu’elle cache des implications touchant des personnalités influentes. Le charme de cette troisième saison réside dans la psychologie des personnages finement ciselée au gré des événements de l’enquête et dans leur réaction face à la frustration. Ali Mahershala et Stephen Dorff parfaitement complémentaires sont assez loin du duo au parfum humoristique formé par Danny Glover et Mel Gibson dans la saga « Arme Fatale » . Changement d’époque oblige, l’atmosphère est beaucoup plus sombre et chargée de remises en question qu’à l’époque où Richard Donner dirigeait le duo de choc d’une saga qui se prolongea sur quatre épisodes. La question du racisme est bien sûr posée mais jamais de manière partisane et manichéenne, Nic Pizzolatto montrant que les choses ne sont pas aussi simples que l’on voudrait désormais les présenter à travers le prisme parfois déformant de la repentance. Très inclusive dans son traitement, cette troisième saison a le seul tort de vouloir se solder par un retournement de situation qui se veut spectaculaire mais finalement très peu crédible, obligeant à un huitième épisode assez mièvre qui pour le coup détruit une partie des efforts de crédibilité développés jusque-là. On appréciera l’évolution de carrière de Stephen Dorff qui après des débuts en trombe dans les années 1990 où sa gueule d’ange faisait des ravages, était passé par un sérieux trou d’air tout au long des années 2000. Il nous revient légèrement cabossé mais sacrément convaincant. Quant à Ali Mahershala, sa posture marmoréenne est quelquefois pesante mais il parvient tout de même à s’imposer dans un rôle difficile notamment dans sa partie liée au grand âge du personnage. Une très bonne saison certes mais où Nic Pizzolatto a sans doute un peu pêché par excès d’orgueil.
Une série d'une grande élégance, tant dans la mise en scène de ses décors que dans ses reconstitutions historiques et dans le jeu d'acteurs au service d'une intrigue policière dont le puzzle redouble celui de la vie personnelle du protagoniste. Ni manichéenne ni trop bavarde, cette nouvelle saison questionne subtilement le spectateur sur sa propre vie au-delà d'une enquête dont il démêle les fils en même temps que la mémoire du héros. Offrant un dénouement à tiroirs qui laisse de façon réaliste quelques questions irrésolues le récit alterne suspense et émotions tout en critiquant (au sens plein) les méthodes d'investigation et notre rapport aux faits divers. Huit épisodes d'une profonde densité. Brillant.