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Uniquement la saison 1
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Note moyenne
4,7
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Votre avis sur True Detective ?
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Vous en avez marre d'ingurgiter de la tambouille télévisuelle indigeste ? Marre des séries (pour ne citer que les 3 'Les Experts" , les séries de Dick Wolf...) qui ce ressemblent , avec toujours les mêmes enquêtes à chaque épisodes ? Vous avez aimé le duo charismatique de Breaking Bad ? Vous aimez les paysages de Louisiane et son fameux bayou ? Ainsi que les bo sombre, triste et qui installe une ambiance angoissante ? Vous aimez les Chefs-d’œuvre ?
Alors si votre réponse à chaque question est : Oui , n'hésitez plus...
Bien sûr on ne peut pas rester que sur ses "seuls" points fort . On ne peut pas parler de True Detective sans mentionner Matthew McConaughey et Woody Harrelson , un des très rares duo d'acteurs charismatique et habité par le génie de l'interprétation dans des séries dramatiques et dites "sombres" , le seul autre qui me vient à l'esprit est celui de Bryan Cranston et Aaron Paul. La photographie est magnifique , la mise en scène digne d'un Chef-d’œuvre du 7ème art , en témoigne le superbe plan séquence de l'épisode 4 et bon nombre de scènes mémorables . Une création signée Nic Pizzolatto qui nous captive sur les 8 heures de cette première saison par son scénario original et obscur , associé par le réalisateur Cary Fukunaga qui installe une ambiance unique . Et je n’ai jamais vu une série avec des dialogues aussi intelligents et passionnants , merci Rust Cohle pour ton intelligence déjanté !
La meilleure série de l'année, et je pèse mes mots ! A voir tout de suite !
Alors si votre réponse à chaque question est : Oui , n'hésitez plus...
Bien sûr on ne peut pas rester que sur ses "seuls" points fort . On ne peut pas parler de True Detective sans mentionner Matthew McConaughey et Woody Harrelson , un des très rares duo d'acteurs charismatique et habité par le génie de l'interprétation dans des séries dramatiques et dites "sombres" , le seul autre qui me vient à l'esprit est celui de Bryan Cranston et Aaron Paul. La photographie est magnifique , la mise en scène digne d'un Chef-d’œuvre du 7ème art , en témoigne le superbe plan séquence de l'épisode 4 et bon nombre de scènes mémorables . Une création signée Nic Pizzolatto qui nous captive sur les 8 heures de cette première saison par son scénario original et obscur , associé par le réalisateur Cary Fukunaga qui installe une ambiance unique . Et je n’ai jamais vu une série avec des dialogues aussi intelligents et passionnants , merci Rust Cohle pour ton intelligence déjanté !
La meilleure série de l'année, et je pèse mes mots ! A voir tout de suite !
True Detective c'est LA série de l'année 2014, c'est LA série qui peut nous soulager de la fin de Breaking Bad, on est loin des séries policières à deux balles où tout est résolu en 45 minutes, non là il nous faudra 8 heures de visionnage pour finir une enquête.
Et qu'elle enquête absolument fascisante de bout en bout, on passe par un tas d’émotion, la tristesse, la compassion, la peur, le dégoût, l'humour, car oui il y'a une petite pointe d'humour justement présente pour ne pas nous miner totalement le moral.
Dès le début de la saison et ensuite de chaque épisode on se prend un générique foutrement MAGISTRAL en pleine tronche, je crois n'avoir jamais vu un générique aussi parfait, aussi beau, aussi bien foutu, avec une musique qui nous donne envie de l’écouter en boucle, une pépite ce générique, une pépite.
Une fois cette merveille finie nous entrons enfin dans cet univers glauque et poisseux, les décors sont juste sublimes, la Louisiane des années 95, le bayou, les bikers, la drogue, les prostitués et bien d'autres.
Pour enquêter sur un meurtre totalement malsain et complexe 2 détectives vont se casser la tête pendant 15 ans à essayer de comprendre le fin mot de cette histoire.
Pour incarner ces 2 personnages quoi de mieux que 2 vrais potes dans la vie et quoi de mieux que 2 p*tains d'acteurs ? RIEN !
C'est pour cela qu'ont été choisis les ÉPOUSTOUFLANTS Matthew McConaughey et Woody Harrelson, 2 monstres tout simplement, 2 acteurs grandioses, y'a pas d'autre mot, ils sont tellement impliqués et à fond dans leurs rôles qu'il est presque impossible de discerner l'acteur du personnage, pour McConaughey la transformation physique de son personnage en 2012 est tellement bluffante que de le voir aux oscars fringué comme un dieu et bien rasé, bien coiffé ça fait bizarre, on arrive plus à voir Rust Cohle, on ne voit plus que Matthew McConaughey.
Bref, 2 acteurs qu'il va être très, très dur de remplacer, car je le rappelle chaque saison sera individuelle, nouveau casting, nouveaux décors, nouvelle histoire etc...
Bon, bon, bon, pour résumer nous avons une histoire parfaitement bien écrite, un casting royal (McConaughey, Harrelson, Michelle Monaghan, Tory Kittles, Kevin Dunn, Shea Whigham entre autre), des décors incroyables, une bande son impeccable et une réalisation irréprochable.
Merci à Nic Pizzolatto pour cette merveille du petit écran.
J'attend impatiemment la saison 2 qui sera je l’espère aussi fabuleuse.
Et qu'elle enquête absolument fascisante de bout en bout, on passe par un tas d’émotion, la tristesse, la compassion, la peur, le dégoût, l'humour, car oui il y'a une petite pointe d'humour justement présente pour ne pas nous miner totalement le moral.
Dès le début de la saison et ensuite de chaque épisode on se prend un générique foutrement MAGISTRAL en pleine tronche, je crois n'avoir jamais vu un générique aussi parfait, aussi beau, aussi bien foutu, avec une musique qui nous donne envie de l’écouter en boucle, une pépite ce générique, une pépite.
Une fois cette merveille finie nous entrons enfin dans cet univers glauque et poisseux, les décors sont juste sublimes, la Louisiane des années 95, le bayou, les bikers, la drogue, les prostitués et bien d'autres.
Pour enquêter sur un meurtre totalement malsain et complexe 2 détectives vont se casser la tête pendant 15 ans à essayer de comprendre le fin mot de cette histoire.
Pour incarner ces 2 personnages quoi de mieux que 2 vrais potes dans la vie et quoi de mieux que 2 p*tains d'acteurs ? RIEN !
C'est pour cela qu'ont été choisis les ÉPOUSTOUFLANTS Matthew McConaughey et Woody Harrelson, 2 monstres tout simplement, 2 acteurs grandioses, y'a pas d'autre mot, ils sont tellement impliqués et à fond dans leurs rôles qu'il est presque impossible de discerner l'acteur du personnage, pour McConaughey la transformation physique de son personnage en 2012 est tellement bluffante que de le voir aux oscars fringué comme un dieu et bien rasé, bien coiffé ça fait bizarre, on arrive plus à voir Rust Cohle, on ne voit plus que Matthew McConaughey.
Bref, 2 acteurs qu'il va être très, très dur de remplacer, car je le rappelle chaque saison sera individuelle, nouveau casting, nouveaux décors, nouvelle histoire etc...
Bon, bon, bon, pour résumer nous avons une histoire parfaitement bien écrite, un casting royal (McConaughey, Harrelson, Michelle Monaghan, Tory Kittles, Kevin Dunn, Shea Whigham entre autre), des décors incroyables, une bande son impeccable et une réalisation irréprochable.
Merci à Nic Pizzolatto pour cette merveille du petit écran.
J'attend impatiemment la saison 2 qui sera je l’espère aussi fabuleuse.
Vu lors de son lancement en 2014, cette première saison était une énorme claque. Un fabuleux scénario, des personnages complexes et intéressants et interprétés à la perfection. Techniquement irréprochable et abouti, sombre et froid, c'était un long film extraordinaire qui valait l'énorme engouement qu'il avait suscité.
Excellente saison de thriller. Tout y est ; casting parfaitement calibré, scénario et intrigue immersive, une réalisation de qualité. En résumé une référence
Avant-dernière mini-série pour cette année 2024, j'ai fait un sacré effort ! Belle percée et beau rattrapage, mais plus important encore, sans faute et sans regrets ; 🙏
Sharp Objects, Big Little lies, Westworld, True Detective et je terminerai par The Leftovers
Avec True Detective, j'ai voulu varier et me diriger vers une pure série policière : Une vraiment belle réussite !
Le trio de tête d'acteurs est impeccable :
Matthew McConaughey, bourré de charisme, campe un personnage complexe, mais arrive tout de même à nous faire ressentir une large palette d'émotions.
Woody Harrelson, comme toujours, ambigu, sensible et plein de failles se débrouille à merveille.
enfin Michelle Monaghan propose un portrait de femme si riche, juste et percutant !
Je ne m'attendais pas du tout à cette intrigue principale ni à cette atmosphère si particulière (lugubre et terne) mais la surprise n'en fut que plus agréable. J'ai totalement adhéré à la proposition et au format choisi par les créateurs. Au premier épisode, impossible de voir où tout cela va nous emmener, puis dès le 3ème épisode, la machine se met en marche et l'ensemble des ramifications se rejoignent et prennent sens et épaisseur.
Contrairement à certaines de mes précédentes critiques sériephiliques, HBO a choisi ici de concentrer la caution sexuelle sur un personnage en particulier et en y donnant du sens. Cela ne m'a donc pas dérangé ce coup-ci (c'était aussi le cas pour Big Little Lies).
Le générique est magnifique, l'ambiance musicale et sonore ne propose rien de marquant, mais sert totalement le propos, totalement résolue au service de l'œuvre globale.
Chaque saison étant indépendante, je me lancerai peut-être dans les suivantes (très bon move), l'année prochaine !
Sharp Objects, Big Little lies, Westworld, True Detective et je terminerai par The Leftovers
Avec True Detective, j'ai voulu varier et me diriger vers une pure série policière : Une vraiment belle réussite !
Le trio de tête d'acteurs est impeccable :
Matthew McConaughey, bourré de charisme, campe un personnage complexe, mais arrive tout de même à nous faire ressentir une large palette d'émotions.
Woody Harrelson, comme toujours, ambigu, sensible et plein de failles se débrouille à merveille.
enfin Michelle Monaghan propose un portrait de femme si riche, juste et percutant !
Je ne m'attendais pas du tout à cette intrigue principale ni à cette atmosphère si particulière (lugubre et terne) mais la surprise n'en fut que plus agréable. J'ai totalement adhéré à la proposition et au format choisi par les créateurs. Au premier épisode, impossible de voir où tout cela va nous emmener, puis dès le 3ème épisode, la machine se met en marche et l'ensemble des ramifications se rejoignent et prennent sens et épaisseur.
Contrairement à certaines de mes précédentes critiques sériephiliques, HBO a choisi ici de concentrer la caution sexuelle sur un personnage en particulier et en y donnant du sens. Cela ne m'a donc pas dérangé ce coup-ci (c'était aussi le cas pour Big Little Lies).
Le générique est magnifique, l'ambiance musicale et sonore ne propose rien de marquant, mais sert totalement le propos, totalement résolue au service de l'œuvre globale.
Chaque saison étant indépendante, je me lancerai peut-être dans les suivantes (très bon move), l'année prochaine !
La première fois je n'ai pas réussi ; cette fois-ci j'ai été jusqu'au bout et quel bout: un petit bijou cette saison 1. Les suivantes seront-elles à la hauteur ? Deux acteurs hors normes
Je n'ai pas pu passer le premier épisode. Il y a des qualités évidentes ici. La narration diffractée en trois époques crée beaucoup de profondeur et de mystère. Le tout premier plan est également très beau. Mais ce qui m'a irrémédiablement rebuté, c'est la caractérisation des deux personnages principaux. Ce sont des clichés ambulants et leur opposition est caricaturale. Ceci est immédiatement établi par une conversation en voiture entre eux. Cohle présente avec des mots élaborés sa vision extrêmement pessimiste du monde, allant jusqu'à prôner l'extinction de l'espèce humaine, alors que le viril Hart n'a que des arguments primaires à lui opposer. Le spectateur se retrouve confronté à un choix impossible, ce qui m'a définitivement exclu de la saison.
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L'univers des séries ne m'est pas vraiment familier pour l'instant. Mais quand j'ai appris qu'une série policière anthologique avec les incroyables acteurs que sont Matthew McConaughey ("Dallas Buyers Club") et Woody Harrelson ("Tueurs Nés") existait, un emballement sans pareil m'envahit. Maintenant vu de maintes fois, je clame au génie ! Cette première saison de la magnifique et passionnante série qu'est "True Detective" est une pure merveille scénaristique et visuelle. L'histoire malsaine, glauque et profonde nous entraîne de paysages ruraux à urbains avec des retournements absolument imprévisibles. Les paysages sont tous superbement exploités et retransmis à l'écran avec beauté comme nous le montre le magnifique générique. La Louisiane et son bayou sont magnifiquement mis en scène par Cary Fukunaga ("Jane Eyre"), qui nous livre une sublime réalisation. Tout est lancinent et majestueux dans cette saison. Les plans et travellings sont d'une beauté remarquable. Particulièrement le fantastique plan-séquence de 8 minutes à la fin du quatrième ou cinquième épisode. L'ambiance poisseuse et anxiogène créée par cette enquête (qui est digne des meilleurs polars cinématographiques fait jusqu'à ce jour) nous noue l'estomac pendant les huit épisodes. Prenante et intrigante, cette histoire nous tient en haleine du début à la fin sans jamais nous lâcher. Le suspens est omniprésent malgré un rythme assez lent au départ mais gagne en intensité à partir de la fin de l'immense épisode 3. La psychologie des principaux protagonistes et plus développés et d'importants enjeux sont créés. Un attachement envers les personnages apparaît et leur vision du monde bien que différentes l'une et l'autre s'entrechoquent. Rust Cohle, le personnage sans doute ici le plus charismatique, malgré un pessimisme des plus impitoyable envers la race humaine est sans aucun doute mon personnage favori. Matthew McConaughey l'incarne à la perfection et nous offre des répliques des plus savoureuses mais cependant terriblement déprimantes. Philosophiques et pessimistes, ces répliques et dialogues posent des questions sur l'Existence et le But de l'Homme assez angoissantes. Très travaillé et recherché, cet antihéros provoque une empathie des plus admirable. Il en est de même pour Martin Hart qui est quant à lui un homme inverse à son partenaire : il est sociable et a une famille. Brillamment interprété par le génial Woody Harrelson, ce personnage est magnifique de complexité et de défauts humains. Absolument tout oppose ce parfait duo, ce qui rend cette saison parfaite de maîtrise. Parfaite de maîtrise tant il y a de choses à interpréter et à savourer. Chaque revisionnage me fait découvrir de nouveaux éléments scénaristiques et clins d'œil sympathiques. La bande sonore est quant à elle très bien exploitée. Les nombreuses chansons en fin d'épisodes sont magnifiques et vraiment plaisantes à réécouter.
En conclusion, toutes ces qualités énoncées forment un tout : un chef d'œuvre télévisé que je regarde encore et encore avec toujours le même plaisir.
En conclusion, toutes ces qualités énoncées forment un tout : un chef d'œuvre télévisé que je regarde encore et encore avec toujours le même plaisir.
Tout simplement la meilleure série policière à ce jour. Bijoux d'interprétation, Mc Conaughey et Harrelson sont magistral, de dialogues, de scénario, d'ambiance. Ça sera difficile de faire mieux,
spoiler:
d'ailleurs les saisons suivante seront nettement en deçà pour l'instant la série en conte 3
. Déjà vu une bonne dizaine de fois et toujours aussi grandiose.
. Déjà vu une bonne dizaine de fois et toujours aussi grandiose.
On n'a pas eu mieux depuis 10 ans! La qualité de l'écriture, l'atmosphère poisseuse, les dialogues fascinants et surtout le duo de détectives magistralement interprétés concourent à faire de cette première saison une œuvre majeure. Une des premières fois où on se dit qu'une série n'a plus rien à envier, voire en remontre, aux meilleurs films du genre.
Re-regardée une nouvelle fois en 2024, toujours aussi bon...
Casting exceptionnel, ambiance incroyable (image, musique), scénario parfait !
Rien à enlever.
Casting exceptionnel, ambiance incroyable (image, musique), scénario parfait !
Rien à enlever.
Les flammes de l'enfer s'abattent sur les terres d'une Louisiane désincarnée. Elles s'immiscent dans les moindres recoins de notre âme fragile pour nous faire imploser. Nous, tristes êtres connaissant le pêché avant même d'avoir vu la lumière du jour. Un jour gris, sombre, dépourvus de toute vitalité, qui va être le quotidien des inspecteurs Cohle et Hart. Une femme est retrouvée morte, nue, coiffée de bois de cerf au pied d'un arbre. L'enquête commence, mais la vie s'arrête pour laisser place à une mort, lente et amère.
Qu'est ce qui différencie le Bien du Mal ? Les bons actes des mauvais ? Ces deux détectives luttent contre les vices de ce monde, mais sont-ils exempts de tous pêchés ? Aucunement. Jamais une série n'aura détaillé des personnages de manière si profonde. Tous les clichés sont balayés pour ne laisser place qu'à la vérité. Pour cela, le format sériel est primordial car il a les moyens d'entrer dans les tréfonds de la nature humaine. Encore faut-il avoir le talent pour peindre ce genre de tableau. Créateur de ce récit, Pizzolatto rivalise avec les plus grandes séries télévisées grâce à une plume hors du commun. Romancier d'origine, il bâtit avec True Detective une rencontre explosive : celle du septième art et de la littérature.
Tout le monde l'a compris, le fond de cette anthologie est diablement bien maîtrisée, mais cette série ne peut devenir une référence que si la forme arrive à suivre. En mettant au générique le réalisateur Fukunaga (Sin Nombre, Jane Eyre), True Detective prend alors le statut d'œuvre totale. À chaque début d'épisode, le spectateur n'a aucune idée du chemin que la narration va prendre. Va t-elle explorer un passé douloureux fait de remords et de violence, ou un présent bafoué par des antécédents aussi sale que mystérieux ? Le temps ici n'est pas linéaire mais morcelé, à l'image de ces deux détectives, cassés en mille morceaux. Ni bons, ni mauvais, seulement humains.
La photographie n’offrirait pas de teintes aussi mystiques et les dialogues n'auraient pas la même saveur si Harrelson et McConaughey n'étaient pas là pour les dire. Une nouvelle fois, ils rivalisent avec les plus grandes prestations vues sur le petit écran. Avec leurs compositions, ils donnent de toute leur personne pour que leurs rôles paraissent réels, au sens premier du terme. Deux êtres sensationnels que tout divise. La vie de famille opposé à l'isolement. Le cartésianisme face aux dérives philosophiques. Le feu contre la glace.
Après la fin de cette saison, l'envie de la visionner à nouveau traversera votre esprit. Pour la complexité du scénario, l'esthétisme de la mise en scène, et une ambiance macabre que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Mais enfin pour vous poser cette dernière question : la série va t-elle dépasser le cinéma ?
Qu'est ce qui différencie le Bien du Mal ? Les bons actes des mauvais ? Ces deux détectives luttent contre les vices de ce monde, mais sont-ils exempts de tous pêchés ? Aucunement. Jamais une série n'aura détaillé des personnages de manière si profonde. Tous les clichés sont balayés pour ne laisser place qu'à la vérité. Pour cela, le format sériel est primordial car il a les moyens d'entrer dans les tréfonds de la nature humaine. Encore faut-il avoir le talent pour peindre ce genre de tableau. Créateur de ce récit, Pizzolatto rivalise avec les plus grandes séries télévisées grâce à une plume hors du commun. Romancier d'origine, il bâtit avec True Detective une rencontre explosive : celle du septième art et de la littérature.
Tout le monde l'a compris, le fond de cette anthologie est diablement bien maîtrisée, mais cette série ne peut devenir une référence que si la forme arrive à suivre. En mettant au générique le réalisateur Fukunaga (Sin Nombre, Jane Eyre), True Detective prend alors le statut d'œuvre totale. À chaque début d'épisode, le spectateur n'a aucune idée du chemin que la narration va prendre. Va t-elle explorer un passé douloureux fait de remords et de violence, ou un présent bafoué par des antécédents aussi sale que mystérieux ? Le temps ici n'est pas linéaire mais morcelé, à l'image de ces deux détectives, cassés en mille morceaux. Ni bons, ni mauvais, seulement humains.
La photographie n’offrirait pas de teintes aussi mystiques et les dialogues n'auraient pas la même saveur si Harrelson et McConaughey n'étaient pas là pour les dire. Une nouvelle fois, ils rivalisent avec les plus grandes prestations vues sur le petit écran. Avec leurs compositions, ils donnent de toute leur personne pour que leurs rôles paraissent réels, au sens premier du terme. Deux êtres sensationnels que tout divise. La vie de famille opposé à l'isolement. Le cartésianisme face aux dérives philosophiques. Le feu contre la glace.
Après la fin de cette saison, l'envie de la visionner à nouveau traversera votre esprit. Pour la complexité du scénario, l'esthétisme de la mise en scène, et une ambiance macabre que vous ne trouverez nulle part ailleurs. Mais enfin pour vous poser cette dernière question : la série va t-elle dépasser le cinéma ?
Quel show ! J’ai été bluffé par la qualité de l’écriture et l’intelligence des dialogues et de l’évolution de l’enquête. Les acteurs sont fabuleux notamment Matthew McConoughey et ce personnage de Rust qui est pour moi l’un des meilleurs persos de séries que j’ai pu voir. Bref, c’est inquiétant, c’est intelligent, c’est du génie !
Tout simplement la meilleur série jamais crée, duo d'acteurs magistral, une réalisation au petit oignon, une écriture et des personnages inoubliables, une ambiance unique sombre et poisseuse… Que dire de plus, à absolument voir.
this is my movies
Très attendue avec son duo de stars prometteur (mais pourquoi personne n'avait eu l'idée avant ?), des teasers somptueux et la promesse d'une ambiance sombre et glauque associé à un ton audacieux, cette saison ne déçoit aucunement les attentes. La mise en place est bien sûr assez longue mais pas fastidieuse, les rôles sont bien définis et ils permettent à chacun des acteurs d'offrir des performances absolument incroyables et l'intrigue est on ne peut plus nébuleuse, s'enfonçant dans le sordide avec délectation. Les dialogues sont très soignés et le fait que N. Pizzolatto soit à la base un romancier se ressent parfaitement, avec les défauts inhérents à cette formation, pourtant très adaptée au format de la série TV. Après 6 épisodes d'exposition, l'intrigue se retrouve relancée une fois qu'elle abandonne son schéma narratif, nous offrant au passage quelques moments magnifiques (comme l'histoire de l'arrestation de Reggie Ledoux) et le final se révélera à la hauteur des attentes, avec cette virée éprouvante dans l'Antre de la Bête qui ne vous laissera pas indemne (les décors sont particulièrement réussis). L'intrigue est d'une densité rare, explorant les tréfonds de l'âme humaine doublée d'une description assez flippante de cette Louisiane, qui offre des décors somptueux donc mais aussi un véritable vivier pour psychopathes. Du côté de la mise en scène, c'est là aussi du très, très haut niveau avec des plans majestueux et surtout un plan-séquence absolument brillant qui en laissera plus d'un sur les fesses. Trop de choses à dire sur ce chef d'oeuvre du genre, la meilleure histoire de serial-killer depuis "Seven".