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    True Detective
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    1 118 critiques spectateurs

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    Hich Chak
    Hich Chak

    1 critique Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    1,5
    Publiée le 30 novembre 2024
    Très très déçus j'attendais la saison 4 avec impatience dommage pour jodie foster très mauvaises.
    6 episodes heureusement
    Le positif le decor et le climat fait pense à things
    Dommage.....
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 1
    5,0
    Publiée le 28 juillet 2015
    Je vais vous avouer un truc : je n'aime pas les séries. Parce que ça me saoule de me taper une centaine d'épisodes sans en rater un seul pour connaitre l'histoire complète, je préfère quand on me raconte un truc bref. Mais bon, un ami m'a conseillé True detective et vu que cette série n'a que huit épisodes et que la saison 2 n'a rien à voir avec la saison 2, je me suis dit pourquoi pas. Passé un générique impressionnant, je me rends compte que je n'ai pas eu tort, cette série est tout bonnement géniale : je l'ai dévorée en 3 jours sans pouvoir m'arrêter. Les personnages sont charismatiques, bien écrits, intéressants, tout ce qu'il faut quoi, et puis le scénario est juste excellent car il est bourré de rebondissements et assez bien écrit pour nous maintenir en haleine tout le long de la série. L'ambiance est unique : aride, désertique, le côté terne et inquiétant donné à une Louisiane ravagée par les gangs et la prostitution est perceptible tout au long de la série, comme si la Louisiane était même un personnage. C'est renforcée par les paysages sublimes filmé de façon aérienne. L'histoire en plus de ça est très glauque et oppressante. Niveau acteur je n'ai rien à dire non plus : Matthew McConaughey et Woody Harrelson sont parfaits, mais les seconds rôles ne sont pas à négliger car ils sont bluffants. Pareil, je n'ai rien à dire au sujet de la réalisation : c'est bien filmé, et assez couillu, au point qu'à l'épisode 4 un magnifique plan-séquence scotche par son intensité.
    Je ne vois aucun point négatif : l'histoire, les personnages et l'ambiance m'ont captivé comme jamais. Je recommande donc vivement cette série.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 11 mars 2014
    Voilà une vraie série qui renouvelle son genre. Pas besoin d'envoyer du pâté, de la violence et du sexe. Il faut de grands acteurs (formidables Harrelson et McConaughey), une ambiance lourde (la Nouvelle Orléans avec sa religiosité et sa pauvreté) et un crime étrangement horrible (une femme mise en scène).
    Après 3 épisodes, les joutes verbales entre le pessimiste et blasé Rust et le très sûr et performant Hart.
    A cela vous présentez cette série de manière originale avec un parallèle entre les perso aujourd'hui qui raconte "l'affaire".
    Jouissif !
    Après le voisinage de l'intégralité de cette série, je maintiens entièrement mon avis. Elle a tenu toutes ses promesses. Le suspens a duré jusqu'au bout et les acteurs ont su évoluer.
    Pour la réalisation, sa complexité et sa finesse sont à noter par rapport à toutes ces productions formatées.
    SVP, ne faites pas de saison 2.
    CeeSnipes
    CeeSnipes

    290 abonnés 1 708 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    3,0
    Publiée le 4 avril 2014
    AMC, Showtime et Starz peuvent continuer à sortir des séries, rien n’égalera les enflammades des spectateurs à chaque série sortie par HBO. True Detective en est un des exemples les plus frappants.

    A l’image de Game of Thrones où les gens criaient au génie au bout de deux épisodes, True Detective fut considérée comme un chef d’œuvre au bout de quelques scènes. C’est tout bonnement ridicule, eut égard à des séries très réussies qui tiennent la route sur plusieurs saisons (The Shield, The Wire…) et en plus, c’est totalement immérité. Non pas que True Detective soit une mauvaise série, loin de là. La série est plutôt originale en son genre dans la mesure où il n’y a qu’un seul réalisateur et un seul scénariste pour toute une saison, de quoi révolutionner le monde de la série TV. Au-delà de ça, la série n’est qu’une simple enquête dans un coin dégueulasse des USA, où la consanguinité se mêle à la perversion de la haute société. Très peu original pour une série qu’on considère comme géniale, non ? Construite sur trois temps, les flash-backs se mélangent sans pitié pour les spectateurs moins passionné pour aboutir sur un climax extrêmement décevant. Matthew McConaughey et Woody Harrelson en font des tonnes, à l’image de Michelle Monaghan. Heureusement, Michael Potts, Tory Kittles et le reste du casting sont impeccables. Le problème vient de l’écriture de leurs personnages, aussi détestables qu’insupportables. De ce fait, comment s’intéresser à leur avenir ? Impossible. Mais certaines séquences sont inoubliables, la réalisation très maniérée n’est pas détestable et les scènes musclées époustouflantes.

    Dommage qu’on doive se taper des scènes de sexe et/ou de beuverie fortuites qui ralentissent considérablement le rythme. True Detective n’est pas un chef d’œuvre. C’est une bonne série et c’est déjà pas mal.
    David M.
    David M.

    13 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    2,5
    Publiée le 25 novembre 2015
    Une saison 2 à laquelle j'ai un beaucoup beaucoup mois aimé que le première, le scénario est moyen, le jeu d'acteur est bon mais un légèrement moins que la première un casting qui justement est très bon, Colin Farrell, Vince Vaughn, Rachel McAdams et Taylor Kitsch sont au centre de cette histoire.
    La réalisation est moins bonne que la première certes ce n'est pas la même ville étant donner que c'est une nouvelle histoire à chaque saison mais les prises de vue sont moins bonne que la saison précédentes. L'histoire reste assez prenante par moment mais pas assez à mon gout dommage sa aurai pu être mieux je pense.
    AASLSMS2
    AASLSMS2

    10 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 24 novembre 2014
    C'est chiant à mourir. Après 5 épisodes, on attend toujours que ça décolle mais rien en se passe. Les acteurs sont venus bouchés les trous de leur planning dans cette série.
    SpiderBaby
    SpiderBaby

    45 abonnés 619 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,0
    Publiée le 11 juin 2014
    Les personnages sont tellement caractérisés qu'ils frisent la caricature : spoiler: le méchant a une cicatrice sur la gueule, il torture de petits animaux... est stupide et consanguin... bref très méchant. Le héros tourmenté est revenu de tout : de l'alcool, de la drogue, de la prison, de séjours en HP, de la mort de sa fille...il a vécu 4 ans dans un cartel colombien entouré de tortionnaires sanguinaires, est en proie à des délirium tremens et des flashbacks de LSD. Bref il est très tourmenté
    .
    Les acteurs jouent plutôt mal... la palme revenant à ce cabot de Matthew McConaughey, qui en fait des tonnes et des tonnes. Il prend la pose quand il allume une clope, en fait des caisses quand il marche, des pataquesses quand il dort. Il surjoue même le gars qui respire de l'air.
    Le Scénario empile les clichés et les déjà-vus, et veut faire passer son manque de clarté pour de la complexité.
    A mon goût, la série la plus survendue et décevante depuis Breaking Bad.
    orlandolove
    orlandolove

    138 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    1,5
    Publiée le 10 novembre 2019
    Nouvelle baisse qualitative pour cette troisième saison qui frôle la caricature à plusieurs reprises. Trop bavarde (les crises existentielles du couple sont interminables et redondantes), et trop maligne pour son propre bien (la structure en 3 temporalité est bancale), cette saison souffre également d'une interprétation assez moyenne.
    Béatrice G.
    Béatrice G.

    89 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 8 avril 2014
    True Detective, le nouveau chef d'oeuvre d'HBO... et je dois dire que je suis assez sceptique. Certes, il y a du très bon: c'est très beau, très bien filmé, bien interprêté; d'ailleurs on peut pressentir tout ça dès le générique qui est absolument sensationnel. Le rythme et la construction narrative sont sans aucun doute une réussite et nous tiennent fascinés tout du long malgré quelques temps morts. Sur le fond, je suis en revanche moins conquise. Mon premier reproche c'est que cette série soi-disant révolutionnaire manque quelque peu d'originalité; parce bon déjà des séries policières on en bouffe à toutes la sauces et si elles ne brillent pas toutes par leur originalité ici j'ai trouvé que ça me rappelait un peu trop les très récentes Hannibal et Top Of The Lake, quant au format une saison=une histoire, là non plus il n'ont pas pris trop de risque vu que American Horror Story est déjà passé par là 3 ans auparavant (et dans un genre beaucoup moins grand public). Mon autre reproche c'est que ça a tendance à tomber un peu dans la caricature par moment et pas mal de poncifs du genre y passent: les flics bourrus au passé torturé, les péquenots décérébrés et consanguins à faire flipper les habitants de Délivrance, les leçons de philo... Malgré ça True Detective pourrait être une très bonne série si ce n'était pour un final des plus désappointant: spoiler: 8 épisodes qu'on nous promet du complot à tous les niveaux, des rituels vaudous/sataniques, des révélations époustouflantes, qu'on se colletine les crises mystiques de McConaughey et les problèmes familiaux de Harrelson, et au final on a quoi? Un meurtrier archi-caricatural qui pourrait tout aussi bien se balader avec une pancarte indiquant "je suis un pédophile sadique meurtrier complètement fou (et en plus je me tape ma soeur!), SVP arrêtez moi!" c'est même à se demander comment ces flics "de génie" aient mis autant d'années à le coincer, enfin bref: bonjour la subtilité!
    Julien D
    Julien D

    1 221 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 10 juin 2014
    Si True detective s’est fait connaitre, dès son premier épisode diffusé, comme une des séries policières les plus ambitieuses de ses dernières années c’est moins grâce à son intrigue convenue et un peu mollassonne qu’au travail fourni par les deux duos qui en sont les instigateurs. Le duo derrière la caméra d’abord, composé du romancier originaire de Louisiane Nic Pizzolatto en guise de scénariste et du réalisateur Cary Fukunaga réputé pour ses talents que chef opérateur. Tandis que le premier a réussi à faire s’imbriquer trois strates temporelles grâce à un habile système de double narration basée sur une série de flashbacks (intrinsèquement nocifs pour le suspense), le second livre des images magnifiques des bayous boisés, donnant corps à son ambiance glauque et poisseuse à cette région que le scénario présente comme un monde hors du temps peuplé de rednecks consanguins, d’illuminés de tous bords et de prostitués. Le second duo est bien évidemment celui qui, en plus de produire la série, incarne ses deux personnages principaux. Woody Harrelson et Matthew McConaughey sont en effet magistraux dans leur interprétation de deux flics que tout oppose mais qu’une sordide affaire de meurtre va rendre, pour le meilleur comme pour le pire, inséparables. Davantage que dans un banal buddy-movie, les frictions entre les deux protagonistes, leurs échanges pleins de profondeur et l’esprit nihiliste qui ressort de leur regard sur les atrocités liées à leur enquête rendent le parcours de ces deux enquêteurs captivants à suivre tout du long des huit épisodes.
    ConFucAmuS
    ConFucAmuS

    541 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 3 février 2019
    Lancée début 2014, True Detective est également la série qui a le plus marqué l'année dans le paysage télévisuel. Au milieu de créations déjà en place et destinée à enquiller les saisons (Game of Thrones, House of Cards, The Walking Dead, Homeland), elle fait presque office d'électron libre. Son format anthologique (l'intrigue s'achève en huit épisodes) l'écarte des standards actuels. Mais c'est bien évidemment sa qualité formelle qui a contribué sa renommée. Son créateur et scénariste, Nic Pizzolato, emballe un récit d'investigation colossal (évoquant David Fincher et Kant, entre autres) et d'une qualité d'écriture inouïe. La réalisation intense de Cary Fukunaga (unique réalisateur de la saison) a offert une partie des scènes les plus fascinantes de l'année (tout format confondu). Et bien sûr le duo formé par Matthew McConaughey/Woody Harrelson (tous deux prodigieux), devenu aujourd'hui iconique. Un triomphe critique et public, qui laissait peu de place aux doutes: une saison 2 verrait le jour.
    Et c'est le cas. Mais attaché au principe du renouvellement, Pizzolato coupe les ponts avec la végétation luxuriante de la Louisiane et dit au revoir à la paire Rust Cohle/Martin Hart. Cette saison 2 établit domicile dans le paysage Californien et comprend 4 personnages principaux. Ray Velcoro, flic du comté fictif de Vinci, divorcé et en lien avec un ponte de la mafia, Franck Semyon. Puis Ani Bezzerides, enquêtrice hard-boiled et sans attache du service de Ventura. Et enfin Paul Woodrugh, officier de patrouille pour les autoroutes Californiennes au passé militaire trouble. Le jour où le corps de Ben Caspere, City Manager de Vinci, est retrouvé sans vie, les 4 personnages se retrouvent mêlés à une sombre histoire de corruption qui va prendre des proportions insoupçonnées.
    Là où la précédente saison offrait une perspective verticale (où l'on s'enfonçait dans le passé pour résoudre une enquête au présent), la nouvelle histoire privilégie l'approche horizontale, partant d'un point central (la mort de Caspere) pour étendre l'intrigue sur ses nombreuses ramifications (à l'image de ces voies d'autoroutes qui s'entremêlent, souvent filmées en plans aériens). De plus, le décor florissant et coloré a laissé place ici à un environnement aride et terne. Cary Fukunaga avait offert une mise en scène élégante et précise sur la première saison. Cette fois, 6 réalisateurs se sont succédé pour raconter la seconde. Le rendu est à l'image de l'environnement: abrupte et sec. Mais l'efficacité est là et comporte son lot de scènes remarquables. Et vient la différence la plus évidente (et sûrement la plus controversée) entre les deux saisons: l'écriture. Une des principales caractéristiques de la première résidait dans les longs et magnifiques discours de l'atypique Rust Cohle (qui partait volontiers dans le pessimisme métaphysique). La seconde se refuse à en faire une formule, inutile donc de s'attendre à de nouvelles réflexions philosophiques (même si on peut détacher plusieurs phrases fortes). De la même manière, aucun des personnages présents ici n'offre un caractère aussi atypique que Cohle. Tous les 4 semblent appartenir à des archétypes, mais certains de leurs traits de caractères les font petit à petit sortir de leurs cases. Et les thématiques diffèrent sensiblement.
    D'une certaine façon, la saison 1 parlait de pères dysfonctionnels mais sublimes. Celle-ci s'intéresse aux enfants glorieux mais tragiques. Le legs d'une génération à une autre, les erreurs du passé qui gangrène toujours le présent, la quête identitaire au milieu d'un environnement faux et désespéré,... Beaucoup de sujets certes, mais traités avec une certaine finesse, en dépit de certains passages peu inspirés. Et les comédiens savent donner une vraie épaisseur à leurs personnages. Colin Farrell trouve l'un de ses meilleurs rôles en Ray Velcoro, charismatique et fréquemment touchant. Vince Vaughn, d'une sobriété à toute épreuve (à l'opposé de ses nombreux rôles comiques), excelle en Franck Semyon. Rachel McAdams est intense comme jamais en Ani Bezzerides (l'épatante actrice trouve là son meilleur rôle). Taylor Kitsch fait également forte impression en Paul Woodrugh. Et on peut aussi détacher les parfaits Ritchie Coster (le maire Chessani) et James Frain (lieutenant Burris).
    Bien sûr, certains défauts sont là: la narration aurait gagné à être plus resserrée, la réalisation n'est pas aussi mémorable que sur la première, et certaines répliques ne sont pas des plus originales. Il est également possible de trouver certains éléments bâclés. Par contre, dire de l'intrigue qu'elle est incompréhensible me semble aberrant. Pour peu qu'on regarde cette saison de la même façon que la précédente, on comprend vite les tenants et aboutissants et on assemble le puzzle à mesure qu'on nous donne les différentes pièces. Un joli puzzle sous de jolies influences (Michael Mann, James Ellroy période Le Grand Nulle Part).
    Les attentes étaient très hautes, c'est certain. Peut être même déraisonnables. Mais au final, Nic Pizzolato a rempli son objectif pour moi: raconter une nouvelle histoire, avec de nouveaux personnages et une identité qui lui est propre.
    Loskof
    Loskof

    395 abonnés 688 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 18 juin 2015
    Évidemment ma critique concerne la saison 1. Que j'ai dévoré en 4 jours. C'était beau. C'était plus qu'une série TV. C'était du cinéma. Franchement, en une saison, True Detective a réussi à se hisser au rang des plus grands (Breaking Bad, The Shield). Il faudra faire le bilan sur la durée, mais chaque saison étant indépendante ça risque d'être dur. Cette saison 1 est parfaite, presque miraculeuse, ça fourmille d'idées, le scénario est hyper travaillé, s'étale sur 15 ans, et pourtant il n'est jamais complexe. Quand j'ai vu cette série, je n'ai pas eu le sentiment d'être pris pour un pigeon, pour un spectateur de tv lambda qui attend sa coupure pub pour consommer. Non, j'ai eu le sentiment rare devant une série, d'être pris un un spectateur intelligent, à qui un auteur a décidé de montrer de l'art. Tout simplement. On oublie donc les cliffangher pourris à la fin des épisodes, les intrigues secondaires à rallonge, les saisons qui s'empilent sans cohérence. True Detective c'est tout mais pas ça. C'est une histoire qui commence à l'épisode 1 et se termine à l'épisode 10, où toutes les intrigues sont résolues, ou chaque intrigue s'intègre dans l'histoire principale. True Detective c'est une série portée par des vraies gueules d'acteurs, par des personnages bien écrits, par un scénario de qualité, mélangeant le policier, le thriller, le drame et même l'angoisse (épisode final...). True Detective c'est une réalisation hors norme, une belle photographie, des plans larges, des mouvements de caméra, et un hallucinant plan séquence de 6 minutes dans l'épisode 4 !!!
    A mettre d'emblée sur le podium des meilleurs séries de tous les temps, avec Breaking Bad, The Shield, The Wire, et j'en passe.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 215 abonnés 4 194 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2020
    Après le succès en 2014 de « True Detective », la série imaginée par Nic Pizzolatto et diffusée par HBO, le concept est décliné dans la foulée sur une deuxième saison toujours écrite par Pizzolatto mais qui n’invite à son casting aucun des acteurs principaux de la saison 1. On quitte la Louisiane pour le comté de Ventura près de Los Angeles et le duo formé par Matthew McConaughey et Woody Harrelson est remplacé par un trio de flics émanant de trois brigades différentes interprétés par Colin Farrell, Rachel McAdams et Taylor Kitsch. Le meurtre d’un gérant municipal retrouvé sur une aire d’autoroute atrocement mutilé va progressivement diriger l’intrigue vers les pratiques mafieuses qui gangrènent toute une région, autour d’un projet de voie ferroviaire qui attise tous les appétits. Contrairement à la première saison dont l’ensemble des épisodes avait été réalisé par Cary Joji Fukunaga, la deuxième invite différents metteur en scène sans que l’unité graphique ou narrative n’en souffre. Si encore une fois les deux premiers épisodes n’offrent pas une lisibilité permettant au spectateur de s’impliquer d’emblée, les choses se mettent progressivement en place autour d’une intrigue se nourrissant au lait de la corruption à tous les étages, des parcours personnels torturés, du sexe dévoyé, des addictions, de la vengeance, ou de la trahison mais aussi de certains principes ayant trait à l’honneur qui jaillissent de-ci de-là pour éviter de plomber définitivement une atmosphère déjà très viciée. Les plans aériens des nœuds autoroutiers qui scandent l’action sont comme autant de rappels de l’inextricabilité des jeux de pouvoir, de sexe et d’argent qui rythment la vie de la grande mégalopole qu’est Los Angeles. Les acteurs comme souvent dans les séries américaines sont très impliqués avec une mention spéciale pour Vince Vaughn, plutôt habitué à œuvrer dans le domaine comique qui livre une interprétation très subtile du personnage le plus complexe de cette deuxième saison. Son autorité est impressionnante, rappelant par instants celle qu’imprimait le grand Orson Welles à chacune de ses prestations. Colin Farrell certes convaincant a toujours du mal à se délester de sa tendance au cabotinage. Rachel McAdams, Kelly Reilly et Taylor Kitsch sont quant à eux très justes. Une deuxième saison assez captivante qui se bonifie au fil des épisodes sans éviter pour autant une fin un peu convenue et à certains égards, grandiloquente.
    Nico591
    Nico591

    48 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 22 septembre 2015
    Bien qu'ayant essuyé de nombreuses critiques par rapport à la première saison, cette seconde saison se révèle finalement tout autant passionnante.
    Encore plus sombre que la précédente, cette saison nous emmène dans les bas fonds de Los Angeles et de sa banlieue avec une histoire qui plus complexe et confuse de prime abord, dévoile toute sa force au terme des huit épisodes.
    Grâce notamment à l’écriture remarquable de Nic Pizzolatto qui a tout pour devenir l'un des meilleurs auteurs de polar, et aussi à ses personnages toujours autant borderlines et complexes qui s'intègrent à la perfection dans le récit.
    Toujours sur un rythme agréablement lent, la mise en scène de la série en fait d'une des plus cinématographiques jamais réalisées avec ses superbes plan aériens.
    Au final une saison deux peut être un chouia en deçà de la première mais qui possède la même puissance scénaristique et la même noirceur visuelle.
    Kana57
    Kana57

    44 abonnés 948 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,5
    Publiée le 23 avril 2020
    J'ai adoré cette deuxième saison, plus Urbaine que la Saison 1, les acteurs sont Super, sa monte crescendo jusqu'au dernier épisode mention spécial à Vince Vaughn en mafieux il y est excellent,vraiment bien accroché je la recommande vivement
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