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Gaby
3 critiques
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Critique de la série
3,0
Publiée le 23 août 2024
True Detective saison 4 ✔️ J'ai apprécié l'univers de cette saison et l'interprétation est tjrs excellente. Cependant je trouve le rythme un peu trop lent et lourd. Au point d'en perdre un peu le propos qui cela dis est intelligent et raconte un histoire autour d'un sujet et une communauté trop invisibilisée selon moi dommage que le rythme éteigne un peu tout ça.
L'arnaque totale ! On se dit "Wouah deux bons acteurs!" On se dit "Wouah, enfin un truc qui change de NCIS et CSI!" On se laisse avoir par les conseils "avisés" de sérivore qui nous recommande ce show. On a envie de croire à une promesse de polar avec une ambiance à la Seven. On est d'abord interloqué par le principe d'interview flashback qui sert à planter le décor ... Et là, on s'endort pendant l'épisode 2 à 16h30 alors qu'on a fait la grasse mat' ... On apprécie le plan séquence de l'épisode 4 parce qu'il est sublime (et ça on peut l'enlever) et au final ... ON S'EMMERDE TOUT LE LONG ... Et donc, la critique sociale et religieuse des States ... Bah c'est dans la veine de Drive ou Only God Forgives ... C'est mou, c'est lent, c'est chiant, on balance deux trois discours ultra pessimiste dark pour bien signifier que les héros sont pas des héros ... Blablabla ... Je retiens juste que j'ai sacrément perdu mon temps à regarder ça, quand je pense que certains vont perdre 50 balles dans le dvd ... Et dire que certains (malades mentaux je vois que ça, ou aveugles) compare ce "truc" à Breaking Bad ... Et la seule raison, c'est que les gens ont juste vus McConaughey/Harrelson/HBO et ont dit "C'est de la bombe" sans se donner la peine de regarder ... L'arnaque quoi
La première saison est excellente. Excellent duo d'acteurs, le rôle des méchants sont super aussi, Glenn Fleshler est bien dérangeant... La bande son choisie à la fin du premier épisode colle superbement à l'ambiance de cette saison (groupe The Black Angels, album Passover)
Trop lent, trop compliqué à suivre . Après avoir vu 2 fois le 2eme et 3eme épisode je me suis arrêté au 4eme épisode. On s’y perd complètement , certaines scènes inutiles n’en finissent pas. Déçu car fan des 2 premières saisons
A ce niveau de plantage c'est du grand art. c'est totalement décousu, sans rythme, sans suspense. le dernier épisode est un sommet d'ennui, une purge interminable et sans enjeu scénaristique
Je n'ai vu que la saison 1, mais c'est puissant, et très très flippant. Une enquête extrêmement prenante, sur un tueur en série. Une autre enquête, tout aussi intrigante, sur les détectives eux-mêmes. Finalement, la seconde se révèle plus intéressante que la première. Très fort.
Mon Dieu quelle claque ! Cette saison est absolument fabuleuse. Je n'étais pas prêt à prendre une telle claque... Parmi les meilleures séries que j'ai jamais vu. Allez dans mon top 5 ! INCROYABLE !
Je suis en total désaccord avec ceux qui disent que cette saison est totalement ratée et encore plus avec ceux qui crient à une écriture féministe de cette œuvre. Certes la majorité des personnages de cette saison sont féminins, toutefois je trouve que l'écriture de ceux-ci ne tombe jamais dans le cliché de véhiculer des idées féministes (critique que j'ai beaucoup lu). Au contraire, les personnages sont très bien écris et surtout magnifiquement interprétés. On retrouve l'ambiance True Detective : une intrigue plus politique qu'on ne l'aurait imaginé, des signes mystérieux, des personnages torturés, des décors sombres, des moments de contemplation. Cette saison a des défauts bien sur. spoiler: J'ai trouvé les récits et intrigues autour des esprits un peu trop présents, même si je pense que d'un point de vue culturel cela doit correspondre aux coutumes locales. L'enquête un peu trop évidente à élucider en tant que spectateur à mon goût : les saisons antérieures étaient bien plus surprenantes. Le mystère de l'oreille jamais révélé ?
Quelle déception ! True Detective m'était apparue comme une série incroyable, diaboliquement efficace dans son histoire, sa réalisation et sa narration faite de sentiments sincères et touchants. Je suis bien vite retombé sur Terre. Les deux premiers épisodes m'ont cependant scotché à mon siège, j'admet volontiers que cette saison démarre très fort ! Mais ensuite, True Detective n'a pu me faire trembler. Je ne me suis pas beaucoup attaché aux personnages, l'intrigue est certes intéressante mais n'évolue que très peu, la réalisation est en somme plutôt banale et les scènes fortes sont trop peu nombreuses. Je ne retiens de cette saison qu'une histoire contenant trop de protagonistes et de complots différents, qu'un quatuor de personnage n'évoluant que dans un type de situation personnelle, que des dialogues intelligents et bien écrits mais ne contenant que trop peu d'enjeux ; et qu'un goût de nostalgie pour Hart et Cohle, héros de la première saison. Attention, cette saison n'est pas non plus une bouse à éviter. Mais soyez prévenus.
Je note jamais mais c'est la meilleure mini-série (à l'époque ce n'était pas un format populaire) que j'ai pu voir de ma vie. Ecriture parfaite. Les réflexions de Call m'ont même amenées à me questionner sur moi même à l'époque. Je me souviens avoir été bouleversé par cette série. L'ambiance, l'écriture, le jeu d'acteurs parfait, l'épisode 4.. Un chef d'œuvre intemporel pour ma part.
Clairement la moins bonne saison de la série et pourtant j'adore Jodie Foster. On ne reconnaît pas les caractéristiques de la série. Le côté mystique/surnaturel est beaucoup trop présent. La fin est digne d'un Disney, ridicule, mais plaira sûrement, c'est de bon ton.
Maintenant il faut arrêter avec ces saisons sans intérêt, ces duo sans âme, ces enquêtes qui ne feront jamais d'ombre au tout premier, et en oubliera la piètre performance de Jodie Foster. Il restera cependant le portrait de femmes se battant pour exister et être respectées.
Les séries sont depuis une quinzaine d'années la nouvelle source de créativité du cinéma américain venant au secours du grand écran embourbé dans les reboots, préquelles ou adaptations de comic books. "True detective" conçue par Nic Pilozzatto propose astucieusement sur une durée de neuf heures une véritable synthèse du genre thriller à partir des recettes concoctées et popularisées par les Michael Mann ("Le sixième sens", 1986), Jonathan Demme ("Le silence des agneaux",1990), Quentin Tarantino ("Pulp Fiction",1993) et autres David Fincher ("Seven",1995 et "Zodiac", 2007). L'intrigue glauque et plutôt filandreuse se déroule dans la Louisiane post-Katrina mélangeant abus sexuels sur fond de fanatisme religieux. Le duo de flics inscrit dans le schéma traditionnel du budy movie est porté par deux acteurs à leur meilleur. D'un côté le charismatique Matthew McConaughey, nouvelle coqueluche d'Hollywood récemment oscarisé qui apporte sa caution commerciale et de l'autre le très solide Woody Harrelson qui n'arrête pas d'effectuer son retour depuis ses débuts fracassants dans "Tueurs nés" d'Oliver Stone (1994). La mise en place des personnages qui s'étend sur un prologue assez plombant de deux épisodes nous fait un moment penser que le dithyrambe qui entoure la série est un peu surfait tant les scènes semblent s'étirer pour entrer dans le format des neuf heures. Heureusement les choses s'arrangent ensuite grâce à la progression de l'intrigue rendue malgré tout un peu confuse par des sauts temporels (l'enquête se poursuit sur quinze ans) pas toujours harmonieusement explicités. Mais le réalisateur Cary Joji Fukunaga s'en sort plutôt bien aux manettes pour apporter la dose de suspense utile aux moments paroxystiques. On se prend donc au jeu de ce mélange touffu entre enquête policière et tracas psychologiques du duo qui progressivement prennent le pas sur une intrigue devenue au final un peu secondaire. A ce jeu-là, les deux acteurs s'en donnent à cœur joie cabotinant à qui mieux-mieux, notamment un McConaughey tombé depuis "Dallas Buyers Club" (Jean-Marc Vallée, 2013) dans la marmite du transformisme physique, marque des grands acteurs hollywoodiens depuis Robert De Niro dans "Raging Bull" (Martin Scorsese, 1983). L'exercice de style est donc réussi même s'il n'est pas aussi original qu'annoncé. Les élucubrations philosophiques des deux flics tout au long de leurs échanges valent à elles seules le déplacement.