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Plume231
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Critique de la saison 1
3,0
Publiée le 14 février 2015
Entre "Downton Abbey", pour le côté évocation des différentes classes sociales à une époque où les barrières entre elles s'apprêtent sérieusement à se fragiliser, et "Au bonheur des dames" d'Emile Zola, pour le côté histoire d'un grand magasin et de sa "faune", le tout mâtiné de réalité car le Mr. Selfridge du titre a réellement existé ; l'établissement qu'il a fondé sur Oxford Street et qui existe toujours en est le meilleur témoignage... Créée par Andrew Davies, à qui on doit l'excellent "House of Cards" (dont bien sûr la série américaine qui porte le même titre avec Kevin Spacey est le remake !!!) et la brillante adaptation BBC d'"Orgueil et préjugés" avec Colin Firth, cette série sait être intéressante et jamais ennuyeuse malgré un aspect bancal. Un aspect bancal qui vient du traitement des personnages. Au côté de ceux aussi forts que le fondateur du grand magasin londonien et de la jeune vendeuse Agnes Towler que l'ambition de gravir les échelons rend attachante, les autres ont peine à exister en particulier celui de la chanteuse de revue, maîtresse du protagoniste, qui n'est pas pleinement creusée, et les membres de la famille de ce même protagoniste, qui, exceptée l'épouse, donne l'impression de juste servir de bibelots. Mais le sujet en lui-même, les deux personnages forts alliés à une mise en scène soignée sur le plan des décors suffisent à rendre le spectateur un minimum satisfait.
Cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu Jeremy Piven à la télévision, depuis la fin d’Entourage, à vrai dire. Alors quand les anglais le castent dans un rôle principal, on regarde.
Dans la plus pure tradition britannique, Mr. Selfridge bénéficie d’un decorum exceptionnel. Les décors sont fastueux, l’image est magnifique, tout brille, la musique est absolument fabuleuse, on est bien dans une série qui parle de l’ouverture d’un grand magasin lors de la grande période victorienne. Après un pilote exceptionnel qui avait le bon goût de présenter presque tous les personnages sur un même pied d’égalité, la série prend un peu plus son temps, voire même un peu trop, avec quelques personnages inopportuns, comme celui d’Oliver Jackson-Cohen, qui semble être prédisposé à jouer les salauds qui s’en sortent impunément. Heureusement, les acteurs sont excellents, comme Katherine Kelly, Aisling Loftus et surtout l’immense Grégory Fitoussi, loin des clichés du français womanizer. La série lâche très vite sa construction en flashback pour enfin prendre un format plus simple, moins guindé et plus cohérent. Elle a aussi le bon goût de ne durer que 10 épisodes, afin d’aller directement au but : l’ouverture du grand magasin, avec à chaque épisode ou presque, un guest prestigieux. On finit d’ailleurs par le Roi, sur un épisode très réjouissant.
Mr. Selfridge fut une très bonne mini-série passionnante, divertissante et portée par un Jeremy Piven exceptionnel. Cependant, pas sûr qu’on s’en rappelle encore dans 5 ans.
Une seconde saison un peu meilleure que la première en partie parce que le contexte où se déroulent les diverses intrigues, à savoir l'année 1914, se prête mieux à l'intensité pour des raisons évidentes et surtout parce que cette fois les personnages secondaires sont mieux développés à l'instar de Lady Mae. Petit revers de la médaille, l'un des deux personnages forts de la première saison, Agnes Towler, est ici un peu plus transparent. Mais heureusement l'autre personnage fort qui n'est que Mr. Selfridge continue à faire le show même s'il se teinte de gravité...
En 2012, on a tous été surpris de l’annonce de la diffusion d’une série anglaise avec Jeremy Piven racontant la création des magasins Selfridge dans le Londres du début du XXe siècle.
La première saison de Mr. Selfridge respirait le faste et la classe de cette époque avec quelques corrections durant la saison de ce qui ne marchait pas forcément au début de la série. La deuxième saison est plus sombre, avec le couple Selfridge en crise et la guerre qui gronde. Ce n’est pas forcément une très mauvaise idée, dans la mesure où ça permet à des personnages d’évoluer dans une direction que l’on n’aurait jamais imaginée. On retrouve alors les acteurs Jeremy Piven et Aisling Loftus dans les rôles principaux et ils sont toujours excellents, à l’instar de Katherine Kelly, le parfait second rôle. Il n’empêche cependant que le luxe de la première saison manque et que certaines storylines sont très peu intéressantes. On pense par exemple à celle de Frances O’Connor, qui se sauve grâce à un dernier épisode éprouvant et émouvant. Mais au-delà de ça, on est quand même bien loin de la surprise des débuts.
Mr. Selfridge est toujours une bonne série, attention à ne pas mal interpréter ces propos, mais on est loin de ce qui l’avait rendue très sympathique à suivre il y a un an.
Ce n'est certes pas la série du siècle mais je suis allée voir par curiosité, j'ai été agréablement surprise et j'ai regardé direct les 10 épisodes. Le scénario est très classique, mais c'est sobre, précis, bien écrit, bien réalisé. Très bons acteurs particulièrement Mr Selfridge (je ne le connaissais pas) qui est solaire. Très joli visuel (beaux décors, belles images, beaux costumes, belles musiques...) et j'aime beaucoup les séries historiques ainsi que les séries GB. Bonne petite série lumineuse, fraîche et charmante, à voir si vous aimez ce style !
Mr Selfridge est une série qui nous ramène en 1909 à Londres et parle d'un sujet qui intéressera au moins toutes les femmes puisqu'elle nous raconte la naissance du premier grand magasin qui aujourd'hui ne nous étonne pas mais qui à l'époque était une véritable révolution. Robes d'époque, chapeaux improbables, coutoisie anglaise se mèlent à l'histoire. Bienvenue dans le début de la "world company"
une très bonne série. L'acteur principal est excellent, charismatique et bien trouvé. L'ensemble est un pendant de Dontown abbey avec au coeur le grand magasin de l'Angleterre de la Belle Époque. Le scénario est carré malgré une baisse de régime pendant la saison 3 (comme souvent dans les séries). L'ensemble demeure cohérent et original même si on trouve quelques clichés qui n'entravent cependant pas le plaisir du visionnage.