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OceanShadow
9 abonnés
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Critique de la série
4,5
Publiée le 24 juin 2023
Une saison 6 clairement en dessous de ce dont la série nous avez habitué...
Si le premier épisode est une masterclass qui nous propose une réelle réflexion sur l'évolution des plateformes de streaming et les IA, dans la lignée logique de ce que nous apportait Black Mirror, la suite de la saison nous transporte de déception en déception... La série prend un tournant très sombre, voire gore, sans profondeur, sans critique intelligente. Nous partons même dans le domaine fantastique et ésotérique, ce qui aurait pu être intéressant mais finalement pas suffisamment exploité. Terminé la réflexion sur l'humanité, la technologie et l'évolution de notre monde vue de manière cynique et critique. Nous avons de l'horreur, du sang et du simple divertissement. Ce qui était d'ailleurs critiqué dans l'épisode 2, c'est con ça ^^ Bref, pas la peine de nous faire poireauter 4 ans pour 1 épisode et demi de corrects.
Black Horror / 20
Épisode 1 : Vraiment intelligent et sujet très deep et méta comme on les aime !
Épisode 2 : Sujet intéressant et bien développé mais sans plus.
Épisode 3 : Très bon concept mais un denouement clairement en dessous de ce qui aurait pu être vraiment sympa.
Épisode 4 : Wtfff ??? Le clin d'œil à Twilight était cool avec la musique mais pouvait nous spoil un peu la suite. Et quelle suite ? J'ai l'impression d'avoir subit un mauvais trailer !
Épisode 5 : Mouais... Encore pas de vraie critique de notre société. Juste de la violence. Oubliable.
Avec beaucoup de retard, je rattrape cette merveille de série ! Étant donné que chaque épisode est différent et qu'il n'y a pas de véritable continuité, je vais faire 3 critiques en 1 ; rapidement, j'ai beaucoup aimé ces trois premiers épisodes de Black Mirror, même si j'émets quelques petites réserves. Le premier épisode va nous plonger au cœur d'un dilemme terrible et ainsi poser directement le contexte de cette série. La mise en scène est bien rythmée, les acteurs sont excellents, le suspens est maitrisé et visuellement il n'y a rien à dire. J'ai réellement accroché au délire de cette série à partir de l'épisode 2 qui nous immerge au cœur d'une vision futuriste de notre société. Daniel Kaluuya livre une immense prestation (nous verrons par la suite que c'est loin d'être le seul acteur au sommet de son art dans cette série). Enfin l'épisode 3 est également très réussi et livre plusieurs messages forts en lien avec la nouvelle technologie. C'est d'ailleurs assez glaçant d'imaginer qu'une telle chose pourrait se produire...à méditer. J'enlève une petite demi étoile car j'ai trouvé que le rythme était parfois inégal dans l'épisode 2 et que l'histoire de l'épisode 3 (bien qu'incroyable) aurait mérité d'être un poil plus creusée afin d'avoir un épisode encore plus mémorable. Cette série est une véritable critique des médias puis de la télé réalité et enfin des nouvelles technologies. En plus d'être de grande qualité et extrêmement inventive, elle nous questionne énormément sur ces divers sujets, rendant ce visionnage intense et captivant.
ce 6e opus est magistral, avec applaudissements pour le 3 (mon coeur pour la vie) et un coup de coeur pour demon 79 et son humour noir savoureux. chapeau ! tant dans le choix des acteurs que les scripts.
Excellent retour de Black Mirror pour cette 6ème saison, je l'attendais personnellement avec une grande impatience et je ne suis clairement pas déçu ! Mise en scène aux petits oignons, casting 5 étoiles , scenarios géniaux, certes certains épisodes sont mieux que d'autres mais sur les 5 je les ai quasiment tous validé ! Autant la saison 5 m'avait pas mal déçu, mais pour le coup concernant cette dernière saison , la prod a carrément rehaussé le niveau !! Bravo !
Bien que les deux dernières saisons (5&6) soient décevantes Black Mirror restera pour moi l'une des grandes séries contemporaines. Par son incroyable capacité à capter, voire devancer, l'air du temps Charlie Brooker a crée une anthologie qui annonce notre futur numérique avec quelques années d'avance. Un futur dystopique où la technologie aliène plus qu'elle aide, où nos libertés fondamentales tombent les unes après les autres. Certains épisodes sont anecdotiques, d'autres des petits chefs-d'œuvre, pour moi le meilleur est "Tais toi et danse" suivi de près par "Chute Libre" et "Retour sur image". Quoiqu'on puisse en penser je ne connais aucune série dont le titre est tombé dans le langage commun, combien de fois ai-je déjà entendu "on dirait un épisode de Black Mirror"? Souvent. Malheureusement.
On prend un élément technologique d'aujourd'hui et on le pousse a l'extrême, voici un concept accrocheur, la force de la série réside surtout dans la réalisation de chaque épisode, court mais efficace, chaque scénario va à l'essentiel, certains épisodes sont plus touchant que d'autres surtout ceux traitant des rapports humains, dommage que la saison 6 n'est pas vraiment dans le thème de la série.
Voilà une série bien originale et talentueuse. Les anglais sortent 3 épisodes, tous distinct et sans lien, autour du thème de la dépendance de l'homme avec la technologie et les écrans. Les 3 épisodes sont forts, intenses, ingénieux et ne laisseront personne insensible. Bref : une vraie réussite.
Plus d'épisodes sont disponibles pour la saison 2 avec toujours des réussites et des idées folles que l'on pourrait voir arriver dans nos vies de tous les jours. Bref : une saison qui fera réfléchir !
Contrairement à certains retours critique, j'ai été charmé par cette nouvelle saison de black mirror qui, tout en changeant radicalement son image futuriste, garde son excellente écriture ainsi que sa réalisation inventive.
L'effet waow n'est pas au rendez vous, le on ne sait quoi qui nous fait perdre le fil de la réalité pour complément être submergé par la fiction. Les contrechamps psychologiques des dérives et des absurdités de nos sociétés souvent bien trouvés dans les saisons précédentes sont de nouveau tentés dans cette 6eme saison mais la potion ne fait pas son effet. A mon sens, le seul épisode qui restitue un tant soit peu l'esprit de la série est le 3eme. Une critique négative aussi pour le rytme qui m'a paru trop lent, en général nous sommes sur une cadence élevée, ici on se laisse facilement distraire et pianoter sur notre telephone pendant le visionnage. Je mets quand même un 4 pour la réalisation bien soignée et surtout pour que la franchise perdure ce serait dommage de s arrêter sur cette saison.
Avec ces trois épisodes évoquant l'aliénation de l'homme à l'image, "Black Mirror" impose un univers visuel et thématique profondément dérangeant et d'une redoutable cohérence. Imprégnés d'une photographie à la blancheur clinique, ces épisodes dépeignent une surface en apparence limpide, c'est en la grattant que l'horreur et le cynisme apparaissent, sous une forme provocatrice dans la mesure où l'aversion du spectateur n'est pas toujours partagée par les personnages. Avec un goût pour les retournements de situation et une dialectique au sein de la fiction, Charlie Brooker ne se contente pas de mettre au point la dystopie pour réaliser une critique à charge, mais fait diverger tous les points de vue possibles. Aussi il n'est pas simplement question pour le Premier Ministre britannique (épisode 1) de renoncer à un acte sexuel odieux, mais il faut composer avec la pression populaire, l'avis de ses conseillers et de sa femme, car la vie de la célèbre princesse Susannah est en jeu ; quant à Bing, il renonce à pédaler à longueur de journée (épisode 2) et à visionner des publicités imposées dans son étroite cellule, et s'indigne d'un show télé qui propose aux rares gagnants d'élever leur condition (soit en se lançant dans la pornographie, soit en devenant soi-même un acteur de la publicité) : néanmoins, la tentation d'échapper à un quotidien monotone et coupé de l'extérieur est trop tentante ; enfin, dans une société où chacun est équipé d'une puce – rattachée au cerveau – permettant de visionner à n'importe quel moment des instants de sa propre vie (épisode 3), c'est la survie d'un couple qui est en jeu. Toutefois, tous n'ont pas le même rapport à l'image puisque certains décident de ne pas utiliser le gadget, d'autres développent une addiction malsaine, et pour Liam Foxwell, cet objet ne fait qu'exacerber sa jalousie et les soupçons d'adultère de la part de sa femme. Dans tous les cas, cette première saison met en scène des personnages pris au piège par un dilemme ou, de manière plus globale, par leur époque et des dérives communément acceptées. C'est en rendant compte de l'évolution de ses personnages que la satire devient pleinement opérante : quand l'étau se resserre et l'atmosphère devient étouffante, il ne reste plus qu'à céder devant un autoritarisme foudroyant.
J'ai adoré la saison 6 mais j'ai particulièrement bien déliré sur cet OVNI qu'est "Demon 79".
Il se distingue par son démon hilarant, superbement interprété, apportant une dose de folie et de rire à chaque scène. Son caractère délirant et son jeu d'acteur exceptionnel ajoutent une touche de magie à une histoire déjà singulière.
L'association improbable entre ce démon et une jeune femme innocente crée un mélange détonant d'humour noir et de dystopie, plongeant les spectateurs dans un univers à la fois captivant et hilarant.
Cette combinaison unique d'éléments fait de "Demon 79" un épisode inoubliable, d'autant plus avec son cadre pendant la Guerre froide, où les costumes et l'ambiance d'époque sont magnifiquement dépeints. Merci Netflix !
Ne vous fiez pas aux critiques négatives. Tout est critiquable, mais cette anthologie reflète l'originalité, l'imagination, le rêve et le cauchemar confondu, chaque épisode est unique, et mérite d'être vu au moins une fois. un vrai régal de bout de bout, laissez vous porter....
Une série d'anticipation , traitant du thème des "nouvelles technologies" déjà existantes ou fictives (surtout au début, de moins en moins par la suite) , de notre rapport à elles, de leurs usages et effets sur notre quotidien. L'inventivité des épisodes diminue peut être au fil des saisons, mais cela reste la plupart du temps avec un fond réfléchi. Comme chaque épisode raconte une histoire indépendante, tout en explorant des genres de cinéma différents, il y a toujours de la nouveauté et donc aucune lassitude. Bref une série de SF intelligente, montrant des facettes du monde tel qu'il pourrait devenir, avec des trouvailles, des perles d'imagination et, même si certaines intrigues semblent s'éloigner du concept initial, aucun raté sur les six saisons à ce jour.