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    Black Mirror
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    Caine78
    Caine78

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    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2015
    Ah, ça ! Ne comptez pas sur cette série pour vous prendre dans le sens du poil et vous offrir exactement ce que vous vous attendez à voir ! A ce titre, le premier épisode donne rapidement le ton : féroce, cynique et diablement intelligent, portant un regard aussi critique que virulent sur notre société et le rôle omniprésent de la technologie dans nos vies, aussi addictive que terrifiante dans ses dérives... Alors oui, c'est peut-être parfois un poil prévisible, mais ne serait-ce que pour ce monument qu'est « 15 millions de mérites » et les questions passionnantes soulevées à chaque fois, difficile de ne pas être soufflé par cet univers terriblement anxiogène et semblant ne se fixer aucune limite : moi qui n'avais pas été totalement enthousiasmé par le « Dead Set » de Charlie Brooker, il semble que celui-ci ait trouvé le concept idéal pour développer son très grand talent. Dérangeant, mais surtout fascinant.
    Caine78
    Caine78

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    Critique de la saison 0
    3,0
    Publiée le 23 novembre 2015
    Comme à plusieurs reprises dans la série, on se demande longtemps où veut bien en venir ce hors-série spécial Noël (qui n'a pas grand-chose d'enchanté, comme vous pouvez l'imaginer!), tant certains éléments ne nous paraissent pas forcément logiques, voire hors-sujet quant à la cohérence du récit. Et puis, en grand manipulateur qu'il est, Charlie Brooker finit par nous fournir toutes les clés pour nous offrir une logique d'une conclusion implacable, aussi glaçante que l'omniprésence des technologies futuristes décrites une nouvelle fois ici, aussi ingénieuses que pouvant conduire aux pires dérives. En définitive, l'épisode a beau légèrement souffrir d'être divisé en trois histoires bien distinctes, ce dernier reste bien dans cette lignée sombre et inquiétante faisant la marque de la série, le tout agrémenté de quelques scènes aussi cauchemardesques qu'émouvantes. Malgré tout, je dois reconnaître qu'au vu du choc qu'avait été les trois premiers titres de la saison, je n'ai pu m'empêcher de ressentir un aspect (déjà) légèrement répétitif, notamment quant au discours tenu à chaque fois, quasiment similaire. Qu'à cela ne tienne : si la télévision était toujours du même acabit que ce « Black Mirror », nul doute que nous nous en contenterions sans le moindre mal. A voir maintenant comment Netflix se réappropriera cette anthologie à laquelle on pourra toujours faire des reproches, mais certainement pas celui de nous laisser indifférents.
    Caine78
    Caine78

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    Critique de la saison 2
    3,0
    Publiée le 19 novembre 2015
    Sincèrement, j'aurais tout à fait pu mettre la même note à cette seconde saison qu'à la première, tant on y retrouve la force et la qualité faisant de cette série un véritable retour de force. Seulement, il s'avère que ces trois épisodes sont peut-être ceux que j'ai le moins aimés, moins « à l'aise dans le malaise » que je n'avais pu l'être lors des trois précédents. Malgré tout, cela reste extrêmement cinglant et toujours aussi féroce, parvenant à poser jusqu'à trois questions passionnantes lors d'une seule histoire : malgré un effet de surprise légèrement estompé, il serait vraiment dommage de passer à côté de cette expérience décidément pas comme les autres.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    Critique de la saison 4
    4,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Toujours difficile de noter une saison de « Black Mirror » tant la dimension « anthologique » de chaque épisode facilite les disparités de ressentis. Le problème s’était déjà posé pour les saisons précédentes, mais au final le constat était toujours le même : l’audace globale de la démarche, et surtout la pertinence du regard porté sur notre société a toujours su l’emporter chez moi. Ainsi, je savais pardonner aux épisodes plus faibles pour ne retenir que la brillance des épisodes plus forts, et la note de « 5 étoiles » s’imposait (presque) toujours comme une évidence. Pour cette fois-ci, pourtant, je vais descendre d’un cran. Non pas que la magie « Black Mirror » n’ait pas su fonctionner sur moi cette fois-ci : loin de là. Encore une fois, j’ai lancé chaque épisode avec curiosité et ai toujours été aussi surpris de leur capacité à poser aussi vite leur sujet et leur intrigue. C’est efficace et clair. Ça conduit toujours vers un questionnement passionnant du sujet, le tout mené avec beaucoup d’habilité et de profondeur. D’ailleurs, une fois de plus, je peux citer sans souci dans cette saison le nom d’un épisode qui m’a bouleversé d’intelligence et foudroyé de plaisir. Pour le coup, ici, c’est l’épisode 4 : « Hang The DJ ». Réalisé par Tim Van Patten. Tout est à son paroxysme. Postulat de départ qui pose le doigt sur quelque-chose de fondamental dans la reconstruction de nos sociétés numériques : la place de l’algorithme dans la constitution de nos relations amoureuses. Développement intrigant mais ne perdant pas de vue l’humain, sachant notamment s’appuyer sur des personnages que j’ai trouvé très touchants. Pas de tabou. Pas de filtre. Et à la fin, un changement de perspective qui vient porter la question sur un autre plan, et qui surtout parvient à lui donner une dimension à plusieurs facettes, à la fois pleine d’espoir et pleine de cynisme en même temps. Rien que pour cet épisode là, je ne peux que valider cette saison. Et quand je me dis qu’à ce « Hang The DJ » s’ajoute aussi quelques autres belles expériences comme c’est le cas du premier épisode « USS Callister » ou bien encore de ce trip assez osé de survival minimaliste qu’est « Tête de métal », je me dis que cette saison 4 a fait pleinement son boulot, et cela plus qu’honnêtement… Seulement voilà, étonnamment, je ne peux m’empêcher d’avoir quelques petites réserves ici ou là ; des réserves qui résonnent d’autant plus qu’elles me font craindre des choses pour la suite. D’abord, j’avoue que je me suis surpris à plusieurs reprises à ressentir une impression de déjà-vu. Voir Jesse Plemons se poser une petite pastille sur le crâne pour jouer (épisode 1), ça me faisait quand même vachement penser à l’épisode 2 de la saison 3 (« Playtest »). De même, voir Andrea Riseborough se faire prélever ses souvenirs visuels pour des broutilles quotidiennes dans l’épisode 3 (« Crocodile »), ou bien la petite gamine blonde de l’épisode 2 qui se faire poser une sorte d’implant de vigilance enfant, tout ça me faisait aussi penser à une forme de déclinaison de l’excellent épisode 3 de la saison 1 (« Retour sur image »). Alors certes, ce n’est pas totalement la même chose, j’en conviens. Mais en commençant ainsi à développer des déclinaisons de sujets déjà traités, qui plus est sur les trois premiers épisodes, ça rompt quand même avec l’une des forces de cette série qui est de nous plonger dans un monde et une logique totalement nouvelles à chaque épisode. Ensuite, à cette impression de déjà-vu, j’ai eu aussi l’impression de ressentir une impression d’usure, et ce sur plusieurs aspects. D’abord j’ai perçu assez régulièrement une certaine forme d’incapacité à surprendre. C’est à mon sens le cas de l’épisode 2, réalisé par Jodie Foster (pas idiot mais sans surprise), de l’épisode 3 de John Hillcoat que je trouve très basique dans ses ressorts et franchement pas très intéressant dans ce qu’il montre et dans ce qu’il dit. (Pour moi c’est le pire épisode de la série avec l’épisode 3 de la saison précédente : « Tais-toi et danse ».) et c’est d’une certaine manière aussi le cas de l’avant-dernier épisode « Tête de métal ». Certes, pour le dernier cas on a affaire à quelque-chose de particulier parce qu’on est dans une démarche qui se veut volontairement orientée vers le survival, mais ce qui tient dans la logique propre à l’épisode colle moins à la logique et à l’identité de la série. Parce que là, pour le coup, difficile de dire qu’il y ait eu dans cet épisode une question vraiment creusée. Et puis l’usure, je n’ai aussi sentie dans le dernier épisode. En soi, je l’apprécie cet épisode parce qu’il sait jouer d’une tonalité qui me plait dans la série : j’entends par là cette confrontation permanente entre une tendresse brute et un cynisme cruel. Et même si au départ l’épisode a un petit côté décousu, le final parvient à tout reficeler très intelligemment. Seulement voilà, ce dernier épisode, à vouloir glisser des micro-histoires à l’intérieur d’une histoire plus grande, donne l’impression d’être une sorte de recyclage d’embryons d’histoire qu’on a rassemblé ensemble pour faire un épisode à la taille convenable. Alors encore une fois, j’insiste sur le fait qu’au final, je trouve que ça tiens intelligemment la route. Mais les signes d’épuisement sont nombreux et ça m’inquiète. Et si d’un côté ça n’a que partiellement affecté mon appréciation de cette saison, ça me fait craindre le pire pour la saison 5. J’adore cette série et du coup j’espère que l’ami Charlie Brooker saura s’arrêter à temps… Il ne faudrait pas que cette perle de série soit ternie par une dilution dans des épisodes de moins bonne facture… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    lhomme-grenouille
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    Critique de la saison 3
    5,0
    Publiée le 1 février 2018
    Il est bien compliqué de critiquer une saison de « Black Mirror », et tous ceux qui connaissent la série comprendront aisément pourquoi. Quand chaque épisode est en fait un court-métrage indépendant à lui tout seul ; juger la série revient à juger un package global dans lequel se côtoient des œuvres parfois très éloignées les unes des autres. Ainsi, certains pourraient penser qu’en mettant « 5 étoiles », je ne fais qu’établir une moyenne des six épisodes que j’ai vu, et qu’en fin de compte, tous sont au top. Ce n’est pas le cas. C’est même loin d’être le cas. Sur les six épisodes, il y en a notamment un d’entre eux que j’ai trouvé très moyen, voire même assez raté : c’est l’épisode 3 intitulé « Shut Up And Dance ». Intrigue pas si originale que cela, rythme boiteux, et surtout une démarche finale plus que discutable : pour moi on a avec cet épisode l’un des plus beau loupés de la série. Je pourrais aussi dire de l’épisode 2, « Playtest », qu’il est loin d’être parfait non plus, même s’il est beaucoup plus réussi. Pour le coup, il combine déjà beaucoup plus facilement les caractéristiques propres à un épisode de « Black Mirror ». Intrigue rapidement immersive, univers intrigant lié aux nouvelles technologies, réflexions sur de réels problèmes de société que cela pourrait poser et surtout une certaine cruauté cynique qui fait la patte de la série. Même si je trouve l’amorce loupée et le questionnement posé pas assez fouillé, ça fait quand même le taf, et c’est ça qui est bon. D’ailleurs, si je mets « 5 étoiles » à cette saison, c’est justement pour cette qualité là que l’on retrouvait déjà dans les saisons précédentes. La force de « Black Mirror », c’est sa capacité à se créer une identité forte entre ses épisodes, malgré l’indépendance de chacune des intrigues. Il y a un esprit et une intelligence « Black Mirror », mais ce qui est remarquable dans cette série, c’est qu’en plus de cela, il y a de la créativité et de la maitrise formelle. Chaque épisode est – je trouve – souvent très inventif. Certains d’entre eux sont mêmes des bijoux cinématographique à eux tous seuls. Ils sont malins, denses, riches et d’une implacable pertinence dans ce qu’ils énoncent. Deux épisodes survolent à mon sens clairement la mêlée : le premier intitulé « Nosedive » et le quatrième intitulé « San Junipuro ». Je n’ose même pas en dire davantage. Ceux qui ont vu savent de quoi je parle. Ceux qui n’ont pas vu savent désormais ce qu’ils se doivent de voir. Tout ce que je retire de ces deux seuls épisodes c’est qu’il m’est inconcevable de mettre moins de « 5 étoiles » a une série capable de proposer deux chefs d’œuvres comme ceux-ci parmi six épisodes, somme toute, tous au minimum corrects. Et s’il doit y avoir des loupés comme cet épisode 3, eh bah ce n’est pas grave. Je préfère une saison de six épisodes avec deux chefs d’œuvres, trois très bons épisodes, et un loupé, plutôt que six épisodes égaux mais juste bons. « Black Mirror » est un lieu d’audace permanente. C’est un lieu de création. C’est un lieu où le cinéma et l’anticipation avancent… Donc oui, ce « Black Mirror » ne peut être traité que comme un moment du septième art. Et c’est bien ce qu’est pour moi cette saison 3. Donc oui j’adore. Et oui je vous invite grandement à vous jeter dessus…
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Vue dans la foulée de la saison 1 (il faut dire, avec trois épisodes par saison : ça se regarde vite !), j’avoue ne pas avoir senti la transition entre la saison 1 et la saison 2. Après, quand on sait que chaque épisode est indépendant, ça aide aussi. J’ai d’ailleurs hésité à mettre 5 étoiles pour cette saison 2, tant je retrouve dans ces trois épisodes les mêmes qualités et la même application que lors des trois précédents. Si j’avais d’ailleurs eu à noter les six épisodes ensemble, j’aurais mis 5 étoiles sans hésiter. Seulement voilà, le fait est que sur les six épisodes que compte la série, les trois que je préfère sont dans la saison 1 et les trois que j’ai trouvé audacieux mais perfectibles se trouvent dans la saison 2. Alors après, qu’on ne me fasse pas dire ce que je n’ai pas dit : certes, cette saison est peut-être en dessous de la précédente, mais elle reste malgré tout de très grande qualité et peut se regarder sans souci dans la foulée. C’est ce que je vous conseille d’ailleurs afin de profiter au maximum des qualités de ce concept fort savoureux.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

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    Critique de la saison 1
    5,0
    Publiée le 10 janvier 2015
    Trois épisodes seulement mais, OUAH ! J’avoue pourtant avoir été très rétif à regarder cette série. Même si le premier épisode m’avait beaucoup plu, je n’étais pas très fan du concept : « nouvel épisode / nouvelle histoire ». J’avais peur d’avoir à faire l’effort à chaque fois de me plonger dans une nouvelle histoire, me familiariser avec de nouveaux personnages, risquer l’inégalité de niveau… Seulement voilà, pour « Black Mirror », rien de tout ça. Certes les histoires sont indépendantes, mais il y a tout de même une continuité qui se dégage vite entre les épisodes : le question sur l’aliénation par la technologie, l’ancrage très profond dans les questions d’actualité et – surtout – le regard cynique. C’est une constante et cette constante me va très bien car chaque épisode est traité avec beaucoup de soin, d’intelligence et d’originalité. A chaque fois je rentre très vite dedans, grâce à une intrigue qui sait mettre très rapidement l’accent sur l’originalité de son propos, mais aussi parce qu’on a cette garantie que la série ne va se poser aucune limite. Or, cette liberté, couplée au grand savoir-faire de la réalisation, c’est bien là toute la force de sombre miroir qui, à bien des égards, a de quoi faire date…
    ffred
    ffred

    1 744 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    4,0
    Publiée le 28 juin 2023
    Après une très courte et très décevante saison 5, je n’attendais pas grand chose de cette nouvelle saison. Contre toute attente elle est plutôt réussie. Certes, comme souvent les épisodes sont inégaux mais tous assez réussis. Quelques stars invités comme Salma Hayek, Aaron Paul ou Josh Hartnett. Le reste du casting étant comme souvent inconnu, et ce n’est pas plus mal. Plutôt une bonne surprise donc, cinq épisodes très différents mais tous effrayants, drôles ou visionnaires. Voir tout cela à la fois !
    Estonius
    Estonius

    3 545 abonnés 5 456 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    2,5
    Publiée le 29 mars 2022
    Considérations générales. La série a été vendu avec l'argument "Cela pourrait exister demain", c'est ce qui est censé faire sa force et il évidemment question de l'emprise du numérique. Le concept n'est pas toujours respecté, soit parce que ce qui est décrit manque de clarté (Tête de métal), soit parce que le délire va trop loin (USS Callister) soit parce que l'anticipation décrite n'en est pas une (Tais-toi et danse). Les réalisations sont très inégales, souvent téléphonés, mais d'une façon générale c'est plutôt bien joué, avec quelques bonnes surprises
    Black Mirror – saison 1 5/10
    Une série de Charlie Brooker (2011). Episode 1 : (l'hymne national) il fallait oser, et lancer la série de cette façon est un coup de génie (ou un coup de pub, mais un coup de pub génial), L'épisode est bien réalisé, et qu'on arrête de nous rabâcher que ce n'est pas plausible, on est dans la fable (le renard qui parle au corbeau, ce n'est pas plausible non plus) . La versatilité de la foule (et son imbécilité) en prend pour son grade (on le savait déjà mais parfois il est bon de rappeler les choses) 9/10
    Episode 2 (15 millions de mérites) c'est long, répétitif, mal joué et ennuyeux, et puis ce côté moralisateur anti porno est d'une lourdeur assommante, Et puis ça raconte quoi ? Que les jeux médiatisées sont truquées ? Mais ils sont truqués depuis qu'ils existent ! Que les révoltés d'hier deviennent les moutons d'aujourd'hui (t parles d'un scoop !)L'actrice est jolie (Jessica Brown Findlay) mais ne sauve pas l'épisode, quant à l'acteur il est mauvais. 2/10.
    Episode 3 (Retour sur images) De la SF High tech ? En fait non, c'est un épisode sur la jalousie morbide, remplaçons les puces par des journaux intimes et on aurait le même résultat, une fausse bonne idée, pas si mal réalisée, mais hors concept 4/10l
    Black Mirror – saison 2 4/10
    Une série de Charlie Brooker (2013). Episode 1 (bientôt de retour) Un peu poussif au début puis ça devient intéressant quand la femme se rend compte que l'androïde n'est pas le reflet exact de son mari défunt. Mais pourquoi cette pirouette finale qui ne sert à rien ? 6/10
    Episode 2 (La chasse) ça débutait bien, c'était même passionnant avant que le film prenne une tout autre dimension assez peu maîtrisée. 5/10
    Episode 3 (le show de Waldo), décidemment les auteurs ont un problème avec le porno trouvant le moyen au détour d'une phrase de nous raconter que si les filles font du porno c'est qu'il ont un problème avec le père. Sinon, mis à part le message poujadiste suranné ("sont tous pourris") c'est très confus avec des arcs narratifs non aboutis et une conclusion brumeuse, 2/10
    Black Mirror - Episode spécial: Blanc comme neige 4/10
    Un épisode spécial de la série Black Mirror écrit par Charlie Brooker (2014) La bonne idée c'est celle de pouvoir bloquer une personne dans la vraie vie comme on le fait sur un téléphone, mais après une amusante première partie très réussie avec le conseiller en drague, la suite ne tient pas ses promesses et nous offre une narration aussi ennuyeuse que vide. 4/10
    Black Mirror – saison 3 5/10
    Une série de Charlie Brooker (2016).
    Episode 1 (Chute libre) Concept intéressant et anxiogène de par sa faisabilité proche. C'est très bien mené avec une actrice au top (Bryce Dallas Howard). Dommage que la fin soit dix fois trop longue, quant à la conclusion on peut la trouver au choix amusante ou stupide, c'est comme on veut ! 7/10
    Episode 2 (Playtest) Imaginons qu'au lieu d'un épisode de série ce soit un thriller horrifique, de grandes chances qu'on l'aurait trouvé très mauvais… 3/10
    Episode 3 (Tais-toi et danse) Vue comme un thriller, c'est très bien mené et passionnant. C'est au niveau du message que ça coince. L'auteur semble plaider en faveur d'une justice milicienne qui pointerait du doigt le coupable sans l'entendre et en oubliant la complexité des sujets abordés . Pourrir la vie des pédophiles de cette façon est-ce une solution ? D'autant qu'en la matière, on n'est plus dans l'anticipation, la toute nuisance des réseaux dit sociaux a déjà fait son lot de dégâts et de victimes (cf le suicide de David Hamilton) 7/10 , mais surement pas sur le fond
    Episode 4 (San Junipero) Déprimant et confus malgré un bon début 3/10
    Episode 5 (Tuer san état d'âme) Le seul épisode où l'on aperçoit un téton féminin ! Un récit complètement téléphoné. Il ne s'agit que d'une variation sur la manipulation militaire, jadis on faisait boire les bidasses avant l'assaut, c'était quand même plus simple que les gadgets numériques. 3/10
    Episode 6 (Haine virtuelle) Il est encore question des réseaux dit sociaux qui ici décident de la mort de gens détestés pour différentes raisons. Ça fait froid dans le dos. L'actrice est jolie(Kelly Macdonald) 7/10
    Black Mirror – saison 4 6/10
    Une série de Charlie Brooker (2017).
    Episode 1 (USS Callister) Là les auteurs s'en sont donné à cœur joie avec cette espèce de parodie complètement barrée de Star-Trek. Dommage que le délire soit un peu gâché avec la scène larmoyante de la Chupa-Chups 8/10
    Episode 2 (Arkange) Réalisé par Judy Foster ! Difficile de faire pire, chiant, primaire, inintéressant 2/10
    Episode 3 (Crocodile) Excellent thriller futuriste, sur le thème de l'engrenage criminel. l'un des meilleurs épisodes de la série (on regrettera la pique anti porno gratuite, les auteurs semblent ne pas pouvoir s'en empêcher) 8/10
    Episode 4 (Pendez le DJ) Les auteurs nous font cette fois dans le romantisme, mais c'est plutôt réussi d'autant que l'actrice est fort mignonne (Georgina Campbell). Fin un peu nébuleuse 7/10
    Episode 5 (Tète de métal) On ne comprend pas très bien la quête de l'héroïne, ni pourquoi ce petit robot est si teigneux mais cet épisode en noir et blanc est un petit bijoux ! 9/10
    Episode 6 (Black museum) . poussif, mal écrit et inintéressant 2/10
    Black Mirror – saison 5 4/10
    Une série de Charlie Brooker (2019).
    Episode 1 (Striking Vipers) Faut-il comprendre que les jeux vidéo rendent gays ? Un décodeur s'il vous plait ? 2/10
    Episode 2 (Smithereens) Un bon départ en mode thriller avant de sombrer dans le n'importe quoi 4/10
    Episode 3 (Rachel, Jack et Ashley Too) On termine sur une note farfelue, amusante et rafraichissante 7/10
    Moyenne générale de la série 5/10
    ffred
    ffred

    1 744 abonnés 4 028 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    2,5
    Publiée le 28 juin 2023
    Belle déception pour l'une des plus grandes attentes de l'année (avec La casa de papel, La servante écarlate...). Déjà que 3 épisodes, les trois plus ou moins décevants. Le premier est sympa mais pas assez poussé, le dernier limite épisode pour ados, seul le deuxième retrouve un peu l'esprit de la série, mais ne rattrape rien pour autant. Les trois sont les plus faibles niveau scénario et mise en scène depuis le début de la série...
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 141 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 25 novembre 2013
    Black Mirror, LA série qui m’a retourné le cerveau cette semaine. Préparez-vous à un choc visuel et émotionnel, âmes sensibles, arrêtez-vous là ! Deux prix déjà en poche (un Emmy Award et un Golden Rose Award), une narration encore jamais vu à la télé, une vision acerbe de l’évolution de la société (en mal) ; préparez-vous à entendre parler de Black Mirror...
    Redzing
    Redzing

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    Critique de la saison 6
    3,0
    Publiée le 2 juillet 2023
    Après une saison 5 moyenne, et un hiatus de quelques années, la série de Charlie Brooker est de retour ! Une saison 6 en 5 épisodes, diablement inégaux.
    Les deux premiers se payent allègrement la tête des plateformes de streaming, en particulier Netflix. Dans leur propension à adapter tout et n'importe quoi à vitesse grand V, à enchaîner des documentaires sur des histoires sordides, et à carburer aux algorithmes, voire à l'IA. De bonnes intentions mais l'épisode 2 est un peu longuet.
    L'épisode 3 est clairement le meilleur de la saison, avec une histoire d'astronautes isolés (ou pas) dans un 1969 alternatif. Je n'en dirai pas plus, mais celui-ci est riche en thématiques, son concept pouvant être vu comme une métaphore du confinement que tout le monde, dont les auteurs de la série, a subi en 2020/2021. Avec beaucoup de noirceur, et des personnages ambigus et bien développés.
    L'épisode 4 apparait un peu hors-sujet, avec une critique des paparazzi teintée de surnaturel. Situé au début des années 2000 et avant l'avènement du smartphone, il rappelle le pouvoir néfaste dont disposait alors ces gens... qui s'est depuis dilué dans toute la population. Les amateurs de fantastiques apprécieront de nombreux clins-d'oeil à un genre de film bien particulier spoiler: ("Wolf", "Howling", "An American Werewolf in London", tous sont référencés !).

    La série se conclue par un autre épisode surnaturel, plongée dans l'Angleterre de la fin des 70's et la montée du conservatisme et de l'extrême droite. Un peu hors-sujet également par rapport au reste de la série, tournée vers la SF... mais qui rappelle aussi que le tout premier épisode de "Black Mirror" traitait aussi de politique. Surtout, cet épisode est plaisant, de part l'ambiance qui détourne gentiment les films d'horreur de l'époque, et un humour noir assez efficace.
    Yetcha
    Yetcha

    907 abonnés 4 415 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 27 juin 2023
    Cette série est énorme! Elle fait froid dans le dos et porte un regard aiguisé sur l'évolution de notre société au travers de l'image et des écrans omniprésents. On est dans un monde très vrai, très contemporain qui nous scotche complètement. Je ne m'attendais pas à être aussi étonné et fasciné par cette série. Chaque épisode mériterait presque un film! J'adore vraiment. Ne pas s'arrêter au premier épisode de la saison 1 qui est loin d'être le meilleur à mon avis mais il reste néanmoins intéressant et nous laisse comme chaque épisode une grande réflexion. Allez j'ajoute encore quelques mots maintenant que j'ai terminé l'ensemble des deux saisons, vivement la troisième qui est prévue. UNE SÉRIE EXTRAORDINAIRE ET À NE RATER SOUS AUCUN PRÉTEXTE!!! Je n'en reviens encore pas du bouleversement qu'elle produit... Ouh la la, je ne suis vraiment pas près d'oublier ces images. Et c'est reparti de plus belle avec la nouvelle saison... J'A-DO-RE!!! Et rebelote avec la saison 4, même si la série perd en puissance ici, et notamment dans l'implication profonde des nouvelles technologies, elle est toujours la meilleure série d'anticipation, dystopique, SF, satyrique et acerbe sur notre société. Elle aborde des thèmes de société classiques en les transposant dans un futur proche et surtout en nous questionnant sur l'hyperconnectivité et les progrès technologiques en voyant les avantages mais aussi les inconvénients et les perversités. Un must see absolu!!! Mais attention s'il y a une saison 5 à ne pas s'égarer plus et à bien se reposer sur l'impact de la modernité pour étayer la dystopie présentée. Une saison expéditive après la fameux Bandersnatch. Les 3 épisodes ne sont pas mauvais, mais ils restent en deça des espérances avec un monde connecté finalement moins omniprésent que les précédentes saisons. Le numéro le plus puissant étant pour moi le deuxième. Il faudrait penser à réviser la ligne éditoriale sous peine de s'écarte de ce qui fait l'essence et le succès même de cette série unique... Ou presque car il y a aussi Electric Dreams dans le même genre. Je diminue d'une demi-étoile ma notation suite aux saisons 4 et 5 un peu en deça.
    Redzing
    Redzing

    1 163 abonnés 4 505 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    3,5
    Publiée le 29 août 2018
    Une quatrième saison et toujours la même recette : des épisodes indépendants les uns des autres, évoquant avec cynisme et intelligence les dérives de la technologie. On sent bien qu'après 3 saisons, il est difficile de développer des idées originales, aussi beaucoup de concepts font échos à d'autres déjà vu précédemment, ou tournent autour des mêmes thèmes (le transfert ou la copie d'émotion voire de conscience occupe une place prépondérante). La saison est par ailleurs la plus inégale, y compris au sein des épisodes ("Crocodile", tourné en Islande, est dépaysant, mais un peu longuet). Mais on y trouve de très bonnes choses ("Metalhead" est un survival désespéré en noir et blanc, "USS Callister" offre de bonnes surprises), et toujours un mélange d'humour noir et de concepts cruels qui retournent son spectateur.
    Redzing
    Redzing

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    Critique de la saison 3
    3,5
    Publiée le 21 juillet 2018
    A partir de cette saison 3, "Black Mirror" est désormais produit pour Netflix. On observe donc quelques changements (budget visiblement plus important, plus de têtes connues, saison de 6 épisodes au lieu de 3...), néanmoins la recette originale demeure, les scénarios restant écrits par Charlie Brooker. On retrouve donc des histoires indépendantes les unes des autres, aux genres différents (drame, horreur, policier...), qui ont en lien l'aliénation de l'Humanité par les dérives technologiques. Le tout raconté avec un mélange de cynisme et d'intelligence redoutable. Dans cette saison, on retrouve ainsi un jeu de réalité virtuel un peu trop efficace, une application omniprésente qui va jusqu'à noter les personnes, un chantage par piratage de données compromettantes, ou encore des abeilles cybernétiques qui déraillent. Des intrigues toujours mises en scènes avec soin et bien joué. Ce que l'on reproche ici est simplement l'inégalité entre les épisodes (inévitable vu le format choisi), et surtout des chutes de rythme çà et là, ou des thèmes pas toujours exploités à fond. Il n'empêche, cette saison 3 est toujours intéressante et mérite d'être vue.
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