Tellement de sauce Netflix qu'on arrive plus à retrouver les ingrédients de la recette initiale.
Sauf pour l'épisode 3 "Beyond The Sea", on peut résumer la saison en une phrase : "mais qu'ils sont lourds"
L'épisode 1 Joan is a awful aborde le sujet du deepfake.
Un sujet typique black mirror et d'actualité, sur lequel l'ancienne trame black mirror aurait pu faire quelque chose de dingue.
Mais là, pour moi c'est raté. C'est lisse, tellement lisse, c'est long, c'est lourd, du netflix ou du disney +, et je ne veux pas spoiler mais la fin par dans tous les sens sans aucune raison.
Je passe sur l'épisode 2, un horror show, qui n'a aucun intérêt, avec déjà du lourdingue, une succession de clichés assez affligeants sur l'intelligence des gens de la ville vs la bêtise des gens des campagnes.
Regardez l'épisode 3, vraiment. Là on est en plein dans du black mirror. C'est du génie. Super épisode qui justifie ma note de 2. Acteurs incroyables, sujet très bien traité, fin inattendue et magnifique. J'ai adoré.
Les deux derniers hypothèses, on est plus dans de l'american horror story, mais raté en plus.
Avec en apothéose, le dernier épisode 5 "Démon 79". Deux personnages issus des minorités qui tuent des blancs qui sont tous soit violeurs, soit racistes, soit complètement débiles, soit des salauds pur jus, et la fin leur donne raison.
Aie ! Attention, à vouloir absolument politiser les œuvres on en vient parfois à flirter avec les limites, et je dirais même quelle est très largement dépassé sur cet épisode pour moi. Chacun pourra en juger je pense.
Bref, depuis la reprise de la série par Netflix, ce n'est plus la même chose.
Alors attention ce n'est pas mauvais. La réalisation en général est plutôt léchée, la narration est bien amenée, simplement ce n'est pas black mirror. C'est une sorte de soupe informe, un mélange d'american horror story, progressiste, qui pour moi était d'autant plus indigeste qu'avec Black mirror j'attendais du caviard.