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    Black Mirror
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    706 critiques spectateurs

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    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    164 abonnés 1 091 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 3 septembre 2023
    Bien que les deux dernières saisons (5&6) soient décevantes Black Mirror restera pour moi l'une des grandes séries contemporaines. Par son incroyable capacité à capter, voire devancer, l'air du temps Charlie Brooker a crée une anthologie qui annonce notre futur numérique avec quelques années d'avance. Un futur dystopique où la technologie aliène plus qu'elle aide, où nos libertés fondamentales tombent les unes après les autres. Certains épisodes sont anecdotiques, d'autres des petits chefs-d'œuvre, pour moi le meilleur est "Tais toi et danse" suivi de près par "Chute Libre" et "Retour sur image". Quoiqu'on puisse en penser je ne connais aucune série dont le titre est tombé dans le langage commun, combien de fois ai-je déjà entendu "on dirait un épisode de Black Mirror"? Souvent. Malheureusement.
    HawkMan
    HawkMan

    168 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Voilà une série bien originale et talentueuse. Les anglais sortent 3 épisodes, tous distinct et sans lien, autour du thème de la dépendance de l'homme avec la technologie et les écrans.
    Les 3 épisodes sont forts, intenses, ingénieux et ne laisseront personne insensible.
    Bref : une vraie réussite.
    HawkMan
    HawkMan

    168 abonnés 1 169 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 2
    4,0
    Publiée le 9 septembre 2023
    Plus d'épisodes sont disponibles pour la saison 2 avec toujours des réussites et des idées folles que l'on pourrait voir arriver dans nos vies de tous les jours.
    Bref : une saison qui fera réfléchir !
    LaBrute
    LaBrute

    11 abonnés 323 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,0
    Publiée le 4 juillet 2023
    On prend un élément technologique d'aujourd'hui et on le pousse a l'extrême, voici un concept accrocheur, la force de la série réside surtout dans la réalisation de chaque épisode, court mais efficace, chaque scénario va à l'essentiel, certains épisodes sont plus touchant que d'autres surtout ceux traitant des rapports humains, dommage que la saison 6 n'est pas vraiment dans le thème de la série.
    Lobel
    Lobel

    1 critique Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    1,5
    Publiée le 21 juin 2023
    Une catastrophe ! On ne retrouve vraiment pas l'âme Black mirror. Réellement déçu par ce retour de black mirror.
    Het M
    Het M

    2 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    2,5
    Publiée le 19 juin 2023
    Très moyen, épisodes intéressants sans plus sauf l'épisode 4 qui est insupportable et le tout a perdu sont âme ça satire des 1er saison dommage
    Thomas Dario
    Thomas Dario

    1 abonné 2 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    4,5
    Publiée le 19 juin 2023
    Contrairement à certains retours critique, j'ai été charmé par cette nouvelle saison de black mirror qui, tout en changeant radicalement son image futuriste, garde son excellente écriture ainsi que sa réalisation inventive.
    omar b
    omar b

    2 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    L'effet waow n'est pas au rendez vous, le on ne sait quoi qui nous fait perdre le fil de la réalité pour complément être submergé par la fiction. Les contrechamps psychologiques des dérives et des absurdités de nos sociétés souvent bien trouvés dans les saisons précédentes sont de nouveau tentés dans cette 6eme saison mais la potion ne fait pas son effet. A mon sens, le seul épisode qui restitue un tant soit peu l'esprit de la série est le 3eme. Une critique négative aussi pour le rytme qui m'a paru trop lent, en général nous sommes sur une cadence élevée, ici on se laisse facilement distraire et pianoter sur notre telephone pendant le visionnage. Je mets quand même un 4 pour la réalisation bien soignée et surtout pour que la franchise perdure ce serait dommage de s arrêter sur cette saison.
    ffred
    ffred

    1 625 abonnés 4 004 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    4,0
    Publiée le 28 juin 2023
    Après une très courte et très décevante saison 5, je n’attendais pas grand chose de cette nouvelle saison. Contre toute attente elle est plutôt réussie. Certes, comme souvent les épisodes sont inégaux mais tous assez réussis. Quelques stars invités comme Salma Hayek, Aaron Paul ou Josh Hartnett. Le reste du casting étant comme souvent inconnu, et ce n’est pas plus mal. Plutôt une bonne surprise donc, cinq épisodes très différents mais tous effrayants, drôles ou visionnaires. Voir tout cela à la fois !
     Kurosawa
    Kurosawa

    555 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,0
    Publiée le 12 juin 2021
    Avec ces trois épisodes évoquant l'aliénation de l'homme à l'image, "Black Mirror" impose un univers visuel et thématique profondément dérangeant et d'une redoutable cohérence. Imprégnés d'une photographie à la blancheur clinique, ces épisodes dépeignent une surface en apparence limpide, c'est en la grattant que l'horreur et le cynisme apparaissent, sous une forme provocatrice dans la mesure où l'aversion du spectateur n'est pas toujours partagée par les personnages. Avec un goût pour les retournements de situation et une dialectique au sein de la fiction, Charlie Brooker ne se contente pas de mettre au point la dystopie pour réaliser une critique à charge, mais fait diverger tous les points de vue possibles. Aussi il n'est pas simplement question pour le Premier Ministre britannique (épisode 1) de renoncer à un acte sexuel odieux, mais il faut composer avec la pression populaire, l'avis de ses conseillers et de sa femme, car la vie de la célèbre princesse Susannah est en jeu ; quant à Bing, il renonce à pédaler à longueur de journée (épisode 2) et à visionner des publicités imposées dans son étroite cellule, et s'indigne d'un show télé qui propose aux rares gagnants d'élever leur condition (soit en se lançant dans la pornographie, soit en devenant soi-même un acteur de la publicité) : néanmoins, la tentation d'échapper à un quotidien monotone et coupé de l'extérieur est trop tentante ; enfin, dans une société où chacun est équipé d'une puce – rattachée au cerveau – permettant de visionner à n'importe quel moment des instants de sa propre vie (épisode 3), c'est la survie d'un couple qui est en jeu. Toutefois, tous n'ont pas le même rapport à l'image puisque certains décident de ne pas utiliser le gadget, d'autres développent une addiction malsaine, et pour Liam Foxwell, cet objet ne fait qu'exacerber sa jalousie et les soupçons d'adultère de la part de sa femme. Dans tous les cas, cette première saison met en scène des personnages pris au piège par un dilemme ou, de manière plus globale, par leur époque et des dérives communément acceptées. C'est en rendant compte de l'évolution de ses personnages que la satire devient pleinement opérante : quand l'étau se resserre et l'atmosphère devient étouffante, il ne reste plus qu'à céder devant un autoritarisme foudroyant.
    bsalvert
    bsalvert

    376 abonnés 3 542 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    3,0
    Publiée le 31 août 2019
    une série qui appelle à la réfléxion. Chaque épisode est independant et pose des questions.
    PLV : bon jeu d'acteurs, bon scénarios
    BRUCE W.
    BRUCE W.

    6 abonnés 1 critique Suivre son activité

    Critique de la saison 6
    4,0
    Publiée le 19 juin 2023
    Ne vous fiez pas aux critiques négatives. Tout est critiquable, mais cette anthologie reflète l'originalité, l'imagination, le rêve et le cauchemar confondu, chaque épisode est unique, et mérite d'être vu au moins une fois. un vrai régal de bout de bout, laissez vous porter....
    Justine R.
    Justine R.

    4 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    1,5
    Publiée le 8 juin 2019
    Très déçue par cette dernière saison. C'est la première fois que je m'ennuie en regardant cette série censée être visionnaire scenaristiquement et visuellement superbe.
    A un moment, J'ai du me remettre en tête ce qui nous a fait adorer cette série en 1 seul épisode: Le rapport étroit entre la technologie et l'humain, la vision dystopique ou douce-amère de la série, le jeu des acteurs sans artifices et tout en finesse, les retournements scénaristiques, le questionnement du spectateur, les ambiances uniques et les prises de position marquées,...
    Seuls les deux premiers épisodes font monter la note avec une histoire crédible mais beaucoup trop simple, un rapport à la technologie pauvre et sans explication visionnaire ou precise, quelques beaux plans rappelant le côté caméléon de la série, des acteurs talentueux mais gâchés par le reste et des dialogues très pauvres.
    Le pire du pire est selon moi, l'épisode 3 avec Miley Cyrus qui n'a rien à faire dans Black Mirror. On a l'impression de regarder un film promo d'une chanteuse sans saveur pour les adolescentes en mal de reconnaissance. Les moments d'humour m'ont mis mal à l'aise ainsi que la grossièreté exagérée pour être "cool" et "rebelle". Le robot, élément central de la bande-annonce, ne sert à rien finalement puisqu'il ne fait évoluer en rien les personnages ou ne change le cours du récit. Il devient juste un GPS et se fait modifier en 3 secondes par deux ados sans connaissances de la technologie et genre elles seraient les seules à y avoir pensé... On retient aussi le pire et le plus inutile père de l'année dont le centre de sa vie sont... la deratisation ?!
    Bref, on s'est regardé dans ce "miroir noir" et on y a rien appris sur nous-mêmes donc c'est légèrement divertissant avec du potentiel très mal exploité et mal expliqué (la pornographie et les jeux videos virtuels en totale immersion, l'utilisation de la technologie au sein de l'industrie musicale, l'influence des réseaux sociaux et les jouets robots) surtout après le terrible Bandersnatch.
    Lilou D
    Lilou D

    3 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 5
    0,5
    Publiée le 9 juin 2019
    Où est passé l'esprit black mirror sérieux des épisodes d'un ennui sent nom trop d'amour de mélo rien avoir avec les saisons précédentes déçu...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 31 mai 2013
    Charlie Brooker, Journaliste pour The Guardian, réalisateur et scénariste anglais, à qui l'on doit déjà l'excellente mini-série Dead Set, qui sous fond d'apocalypse zombie dénonçait avec ironie les émissions de télé-réalité, en parodiant notamment Big Brother. L'homme, qui a en outre critiqué habilement grâce à sa satire caractéristique le monde de la télévision à travers sa série documentaire How TV Ruined Your Life, signe avec Black Mirror son oeuvre la plus aboutie.

    Black Mirror, diffusée depuis le 4 décembre 2011 est une série critique sur l'influence et le danger des nouvelles technologies, chaque épisode ayant un casting et un scénario différent, mais la problématique reste la même. Jusqu'où va le rapport entre l'homme et la technologie ? Série actuellement en production, divisée en deux saisons de trois épisodes chacune, Black Mirror imagine avec ironie vers quoi pourrait évoluer notre société d'ici quelques décennies, années, ou mois. Ainsi, chaque épisode développe une intrigue ingénieuse, rythmée, mais surtout très critique. Les deux saisons sont basés sur le même schéma d'épisode, le premier épisode flirtant avec l'absurde et critiquant vivement les médias tout en pointant la dangerosité des réseaux sociaux et de l'opinion publique, le second, plus fantaisiste, situé dans un futur où la frontière entre la télévision et la réalité est presque invisible, dénonçant subtilement les effets néfastes de la publicité et la télévision et l'emprise qu'elles ont sur les gens. Le troisième et dernier épisode concluant chaque saison se situe dans notre présent, et si c'est à chaque fois le plus terre à terre, c'est aussi le plus représentatif du monde dans lequel nous évoluons dans un certain sens. La série, qui n'est parfois pas sans rappeler la science-fiction de Philip K. Dick de part les thématiques abordées, parvient à livrer une critique générale acerbe sur notre société de plus en plus dépendante des technologies, tout en innovant en apportant un vent de fraîcheur dans l'univers des séries télévisées, à l'image d'Utopia, nouvelle série ovni elle aussi diffusée sur Channel 4. Chaque épisode de Black Mirror est divisé en quatre parties, chaque partie faisant progresser l'intrigue jusqu'au dénouement bien souvent surprenant, teinté d'ironie et loin d'être une happy-ending. Certaines fins sont très violentes psychologiquement parlant, puisque de part la thématique traitée, on est amené à se projeter et s'identifier aux personnages, et donc subir avec eux. Difficile donc d'imaginer qu'une telle série, plus que jamais dans la tendance que suit actuellement notre société, et qui n'hésite pas à dénoncer et s'amuser avec nous spectateurs, ait pu voir le jour. Et c'est d'ailleurs ce qui caractérise si bien les séries anglaises, plus osées, plus engagées, et généralement plus drôles. Difficile d'imaginer Black Mirror produit par une chaîne de télévision publique américaine, ne serait-ce que pour le thème évoqué dans le premier épisode, qui ouvre la série, où l'on somme au premier ministre anglais d'avoir un rapport sexuel avec un cochon en direct devant tous les écrans de télévisions, seul moyen de récupérer vivante la princesse de la famille royale qui est aux mains de mystérieux tortionnaires. Imaginez une seule seconde l'épisode à la sauce américaine. Le président américain, dans la même situation ? La série devrait passer par tellement de censures que la visionner n'aurait plus le moindre intérêt. Car c'est là que Black Mirror réussit.

    Si l'on semble tomber dans l'excès, le scénario et la réalisation sont si bien maîtrisés que le pire est justifié, puisqu'il permet également d'être évité. Ainsi, si l'on semble, nous spectateurs, noyés dans une incompréhension créée par l'absurdité malsaine des situations présentées dans The National Anthem (Saison 1 épisode 1 ) ou dans White Bear (Saison 2 épisode 2 ), le déroulement de l'épisode fini toujours par nous faire passer d'une fiction tirée par les cheveux à un effroyable parallèle à notre quotidien. Nous sommes menés en bateau et inévitablement amenés à réfléchir, non pas sur ce que nous venons de voir, puisque le dénouement est à chaque fois très clair, mais à la morale, la leçon à en tirer. Le plus remarquable dans ce cas est Fifteen Millions Merits ( Saison 1 épisode 2), qui, bien que comprenant d'énormes longueurs pour certains, est pour l'instant l'épisode le plus abouti et maîtrisé. Situé dans un futur aux allures de dystopie où les hommes vivent dans des pièces minuscules, avec comme murs des écrans de télévisions gigantesques et où la publicité est omniprésente, cet épisode parvient à être à la fois le plus éloigné dans le temps et pourtant le plus représentatif de la société vers laquelle petit à petit nous évoluons. Banalisation de la pornographie et de l’hyper-sexualisation, gloire des canons de beauté et rejet haineux de tout individu hors-norme, course à la gloire, au profit, au confort. Les thèmes dénoncés et abordés sont nombreux, riches et variés, et l'épisode représente une excellente oeuvre de science-fiction, bien que le rythme soit lent et le déroulement de l'intrigue un peu trop branlant sur la fin. Le dénouement est terrible, car il s'adresse directement à nous. Qu'on le veuille ou non, nous ne pouvons pas échapper au système, ni nous y opposer. Au final, il finira toujours par nous absorber. La chute est brusque et rapide. Elle est percutante et frappe là où ça fait mal. On ne peut malheureusement pas en dire autant de The Entire History of You, (saison 1 épisode 3 ) qui malgré une idée ingénieuse qui imagine un appareil implanté dans notre cou capable d'enregistrer tous nos souvenirs et les revisionner à volonté, ne parvient pas à être pleinement exploité et reste dans un cadre peut-être trop convenu, trop personnel. L'impact de l'épisode est moins percutant puisque la technologie sert l'intrigue de l'épisode au lieu d'être le miroir noir et critique de notre société. Cependant, comme dans The Waldo Moment, (saison 2 épisode 3) la technologie sert cette fois-ci à aborder des thèmes plus humains, plus sentimentaux, et surtout plus personnels, et c'est pour cela que ces épisodes diviseront bien souvent l'avis du public.

    En conclusion, Black Mirror, toujours en production (et dont l'épisode trois de la première saison va d'ailleurs être adapté librement en film par Robert Downley Jr. ) est un véritable vent de fraîcheur qui parvient à livrer des intrigues souvent rythmés et originales, traitées de façon inédites et sans démagogie. Avec parfois une dure confrontation avec notre réalité, la série remplie parfaitement sa fonction. A l'heure où la télévision tente de plus en plus de leurrer le spectateur, Black Mirror nous divertit, et sous l'enrobage de scénarios fictionnels, la série nous livre ses mises en gardes et ses leçons parfois avec dureté, mais sans mentir. Black Mirror est une fable contemporaine qui n'est peut-être pas si éloignée de la réalité...
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