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    Black Mirror
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    Scorcm83
    Scorcm83

    106 abonnés 508 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 3
    4,0
    Publiée le 22 décembre 2016
    Bien meilleure que les deux précédentes. Hormis les épisodes 4 et 5 un peu en dessous car dans la veine des premières saisons, trop axés sur la critique et le twist que sur le développement scénaristique, les 4 autres épisodes sont excellents et font travailler notre angoisse en se basant sur des scénarios moins futuristes et extrêmes et au contraire plus réalistes et crédibles, véritblement passionants. D'ailleurs, le dernier épisode est digne d'un film de cinéma, une véritable tuerie, dans tous les sens du terme. Bref, une saison 3 qui vaut vraiment, vraiment, vraiment le coup !
    dragoyo
    dragoyo

    114 abonnés 777 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    3,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    3,5/5 Bien. C’est une note moyenne pour l’ensemble de cette saison car les épisodes sont assez inégaux. Les débats sur la série suite à sa reprise par Netflix vont aller bon train... on retrouve certains codes de la série mais il en manque certains sur plusieurs épisodes qui les rendent décevants. Heureusement le niveau remonte sur d’autres points dans d’autres épisodes...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 19 septembre 2018
    Je suis souvent reticente a regarder les series dont tout le monde parle et que tout le monde encense. Je me suis dit que j'allais tout de meme essayer celle ci.
    JE me suis accrocher 2 épisodes, j'avais deux heures a tuer. J'ai vraiment perdu 2h devant du contenut sans interet, des acteurs effacés, un rythmes leeeennnnntt a mourrir et pour RIEN ( j'ai adorer des serie avec des tempo lent type Mr Robot et Hannibal mais Black mirror, c'est pas pour laisser respirer ni installer une atmosphere ni pour profiter de la qualité de la real. C'est juste long )
    Scene choquante/genante dans les deux episodes, sans warning, morale qui vole pas très haut avec une subtilité pachidermique.
    En fait je ne trouve meme aps de bon point a cette serie. Y'a rien qui va. Pour etre gentille je dirait que le concept d'un episode.une histoire aurait put avoir un interet et etre original. Encore faut il qu'il y est effectivement quelque chose d'interessant.
    Encore une serie dont on parle et je ne comprend pas pourquoi.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    114 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 1
    4,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Petit morceau de bravoure venu tout droit du Royaume-Uni, Black Mirror, diffusée sur Channel 4, création originale d’un certain Charlie Brooker, frappe comme un grand coup de massue dès la diffusion d’hymne nationale, son premier épisode. Au format anthologique, la série, qui n’en n’est pas une au sens strict du terme, pousse à la réflexion en grattant là où ça saigne, pousse le consommateur, l’utilisateur, à s’interroger sur l’avenir d’un monde sur connecté, ses dérives, ses potentiels diktats technologiques. Avec une certaine dose d’humour, un fort penchant pour le politiquement non-correct, Charlie Brooker nous propose, en 2011, une composition de trois épisodes, radicalement différents les uns des autres mais tous ayant traits à l’abus, aux faiblesses, à la marginalisation des médias, de l’internet, des technologies et des réseaux sociaux. Chacun des épisodes, sortes de court-métrages indépendants, nous renvoie vers une certaine logique, certes exacerbée, mais jamais dénuée d’un certain réalisme angoissant.

    Le premier épisode, justement l’hymne national, dystopie plutôt terre-à-terre, dans le fond, s’affiche comme le jeu pervers d’un narrateur qui ose le trash, l’immoralité pour renforcer son propos. Un premier ministre britannique est donc destiné à s’adonner à la zoophilie, aux yeux de toutes et tous en vue du sauvetage de la princesse de la famille royale kidnappée. La toile s’impose alors comme le moteur de l’épisode, qu’il s’agisse du partage de vidéos comme des réseaux sociaux. Dans l’impasse, la triste seule solution proposée au protagoniste principal ne nous est pas épargnée. Réjouissant, d’abord, puis attristant, le constat se lit également sur les faciès des personnages assistant à la scène, nous font nous interroger sur la curiosité morbide dont nous sommes tous dotés. Impressionnant de limpidité, de maîtrise narrative, malgré une durée d’environ 45 minutes, ce mini-film nous égratigne profondément, bien que d’avantage adressé aux britanniques.

    Le second opus, lui, dévie fortement d’une potentielle réalité. Là, nous nageons en pleine science-fiction, là où le consommateur est l’esclave de sa dépendance à la célébrité, à la reconnaissance, via des avatars qu’il s’agit de personnaliser, via une technologie de pointe. Le potentiel prétendant au titre de star engrange des crédits, s’efforce de payer virtuellement son ticket vers un paradis pas toujours rose. Difficile à comprendre de quoi il ressort? Evidemment. Je ne peux dès lors que conseiller à tous de visionner ce drôle de court-métrage, diablement habile sur le plan technique et narratif, une bombe, là aussi dystopique, qui renvoie le public vers les affres probables du monde de la consommation exacerbée. En prenant le risque de parodier la célèbre et décérébrée émission La nouvelle star, le scénariste tente de dresser le portrait d’une humanité asservie, subjuguée par la réussite sur les réseaux. Curieux mais diablement captivant, l’épisode ne manque pas, lui-aussi, d’atout plutôt glaçant (le destin de la protagoniste féminine).

    Pour boucler sa première trilogie, Black Mirror nous offre un thriller d’anticipation plutôt conventionnel dans sa forme mais plutôt original sur le fond. Moins choquant, moins convaincant que les deux épisodes précédent, celui-ci s’illustre en mettant en lumière le possible enregistrement de la mémoire par le biais d’une puce implantée. Certes, cela n’est pas foncièrement cirant d’originalité, mais ce procédé permet une nouvelle approche d’une vision d’un couple qui se déchire. Si tout est sauvegardé, à portée de main, l’adultère l’est aussi. Bref, la technologie dessert les rapports humains.

    Trois phases, trois différents récits, qui, en toute harmonie, en viennent plus ou moins aux mêmes conclusions. Immanquable, d’autant que maintenant disponible sur Netflix, qui produira prochaine les douze épisodes qui composeront une troisième saison, cette première volée s’avère jouissive, novatrice et suffisamment irrévérencieuse pour que le doute quant à sa provenance ne soit pas permis, le royaume de sa majesté. 17/20
    cseb79
    cseb79

    15 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 7 mai 2018
    Ridicule et prétentieux

    La série fait appel aux ressorts qu’elle prétend dénoncer. Les épisodes, indépendants les uns des autres, sont tour à tour vulgaires, caricaturaux, répétitifs, lents, prévisibles dans leurs dénouements et leurs scénarios sont globalement peu inspirés. Les dangers des nouvelles technologies valent une création (série, film...) de bien meilleure qualité...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    J'ai regardé quelques épisodes de cette série, qui avait l'air pas mal du tout. Et puis non. Rien le vide le néant. Scenario lourd, dialogue nul. Dans chaque épisode il faut toujours qu'il y ait une référence au sexe. Un coup c'est une chanteuse qui finit actrice porno. Un coup c'est un type qui visualise les ébats sexuels de sa femme avec son amant grâce a la "mémoire augmentée". Un coup c'est un ministre qui a un rapport sexuel avec un cochon pour sauver une princesse. On dirait que le tournage de cette série n'est qu'un prétexte pour montrer a l'écran les fantasmes sexuels des producteurs.

    Série nulle, il n'y a rien a garder...
    Nicolas S
    Nicolas S

    46 abonnés 548 critiques Suivre son activité

    Critique de la saison 4
    1,0
    Publiée le 27 janvier 2018
    Une saison absolument catastrophique. Si la science-fiction spéculative des trois premières saisons semblait toujours pertinente, en lien avec les maux de notre époque, elle n'est ici qu'un prétexte à des twists stupides et des histoires abracadabrantes.
    Shékiinä .
    Shékiinä .

    55 abonnés 678 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    4,5
    Publiée le 8 janvier 2014
    Une série singulière, provocatrice, et qui dans ses scénarios les plus ahurissants n'y va pas de main morte pour faire une critique virulente des médias de masse malhonnêtes, anodins ou sordides. Black Mirror nous met, tel un miroir devant les yeux, face à notre propre réalité et peut-être ses effets secondaires futures dès lors que notre quotidien est régi par la technologie, les réseaux sociaux et les émissions TV (la télé-réalité, les télé-crochets). Mais d'un côté, qui pourrait de nos jours se passer d'écrans ? Rien que pour la conduite on fait appel à un écran. Pour lire un roman on fait appel à un écran. Ridicule, pas ridicule ? Chacun à son opinion sur le sujet. En tout cas, la réalisation de Black Mirror est plutôt originale et inventive ( spoiler: des écrans de télévision à la place des murs, on ne voit jamais la lumière du jour ni l'extérieur, la télévision est notre seule source de distraction quotidienne, etc.
    ). Même si certains épisodes sont moins intéressants ou plus lents, il y a toujours la présence d'une réalisation soignée ainsi que d'une moralité intelligente qui donne à réfléchir.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 17 avril 2018
    Arrêté à la moitié du deuxième épisode.

    Le premier (no spoil, promis) : un terroriste capture la princesse et ne la relâchera que si le premier ministre fait l'amour à un cochon en publique! je ne plaisante pas, c'est vraiment comme ça que les choses sont amenées, dès la 3ème minute.

    Le but? je me pose encore la question, à part choquer gratuitement, je ne vois pas puisqu'on ne saura jamais rien des motivations du terroriste. C'est une situation "comme une autre", on la vit sans savoir pourquoi.

    Passons ce postulat de départ, le seul intérêt d'une telle situation serait d'étudier la réaction des gens... Et ici? tout le monde rigole (parce que c'est carrément drôle, le terrorisme a toujours fait rire, c'est bien connu!), insulte la princesse (retenue en otage, preuve vidéos à l'appui sur laquelle on la voit se faire couper un doigt), ainsi que le premier ministre, et puis sa femme tant qu'à faire! Le mieux? tout le monde MEME LES GOSSES regardent la scène zoo à la télé !!! sérieux qui d'entre vous a déjà regardé une vidéo zoophile? yen a plein sur le net et pourtant la plupart d'entre nous n'aura jamais envie de voir ça !!!! mais là non, tout le monde regarde et rigole.

    Si le but était de montrer que ya des con*ards sur terre, faudrait aussi montrer que ya quand même des gens biens pour que ça reste crédible, non?

    Un mot sur la réalisation : le 0 absolu. pas de musique, dialogues bidons, image lambda. Et qu'est-ce que c'est lent!

    2ème épisode, premier dialogue au bout de 10 minutes. et au bout d'une demi heure, on a vu 3 types faire du vélo d'appart (leur job, pour produire de l'énergie sans doutes) devant des jeux violents ou des films de Q...

    C'est d'un ridicule, même les technos présentées ne sont pas crédibles une seconde, c'est vraiment ridicule. Et lent (oui oui j'insiste, je m'ennuie moins quand je regarde ma tapisserie

    Je suis fan de SF et de philo mais là... c'est pas juste nul, c'est à la fois ennuyeux et énervant. Belle perf!
    nuria92
    nuria92

    3 abonnés 82 critiques Suivre son activité

    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 27 mars 2018
    c'est de la télé-réalité qui met en avant les bas instincts, tout ce contre quoi la civilisation existe, ca rend nauséeux à souhait. je ne comprends pas comment on peut apprécier ce genre de spectacle.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 11 décembre 2016
    Je ne remet pas en cause la qualité de la série, mais je n'irais pas au dela du premier épisode, dont l'aspect glauque m'a mis très mal à l'aise. J'ai juste envie de vomir tellement le concept est ignoble...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    0,5
    Publiée le 18 août 2018
    Malheureusement je n'appelle pas cela une série. Les épisodes sont ennuyants et très peu de liens les rassemble... Pas d'intrigue à proprement parler ; je ne me suis attachée à aucun personnage puisqu'on ne les suit tout simplement pas. Il n'y a pas non plus d'évolution ou d'intenses rebondissements... En somme il ne se passe vraiment rien, à mon humble avis, la série la plus mauvaise que j'aie pu voir de ma courte vie pour le moment. Je ne recommande vraiment pas, sinon pour le coup d'œil. L'aspect philosophique n'est lui-même pas du tout poussé et d'une platitude désolante...
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 2 mai 2013
    Il est rare que je matte 5/5 mais là c'est complétement mériter la saison 1 ne comporte que trois épisodes mais il sont tous les trois très bien fait (c'est trois histoire différente) tout les acteurs joues très bien les décore sont très beau et l'environnement est très bien fait je conseil à tout le monde de regarder cette série elle nous montre ou la technologie peut nous mener et c'est vrai que c'est complétement flippant !

    Episode 1 : spoiler: J'ai beaucoup aimé l'épisode 1 ou ont force cette homme à enculer un cochon le principe était moral et je trouve que si sa devait arriver demain, je penses que personne irais critiquer cette personne vue que c'est fait pour une bonne cause ! ^^


    Episode 2 : spoiler: Cette épisode mais plus époustoufler et c'est vrai que c'est pas la première fois que l'ont démontre que des personnes peuvent faire des choses dingue sous une autorité (le jurie de l'émission à deux balles) et j'ai beaucoup apprécier ce que l'acteur principale essaye de nous montrer le virtuel nous tue et nous consume à petit feu ont a besoin de choses réel pour être heureux.


    Episode 3 : spoiler: Dans cette épisode ont ce rend juste compte que toute les vérités ne sont pas bonne à savoir et que dans une futur trop évoluer ont ne pourrais plus mentir, ont pourrais s'espionner mutuellement (imaginer déjà qu'il y'a des gens qui passe leur journée derrière leur fenêtre alors si il pouvait voir et entendre plus loin ou ont irais ! ) Et encore une fois ont nous montre le danger que créer la technologie pour nos vie privé.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la saison 5
    0,5
    Publiée le 17 juin 2019
    C'est pas vrai. C'est une blague. Où est passée la vraie saison de black mirror ? Ça ne peut pas être ça.

    Où sont le mindfuck dystopique, le suspense, l'angoisse et les questionnements philosophique ?

    Tout a disparu. L'épisode 3, qu'ont dit le pire, est le seul que j'ai eu vaguement plaisir à voir. Il était marrant au moins. Mais ce n'est pas BM non plus.

    Le 1 n'a ni queue ni tête. spoiler: La VR améliorées du futur permet de transformer un jeu de combat en club échangiste. Et les collocs qui ont eu plusieurs années à vivre ensemble se rendent compte plusieurs années après qu'en fait ils sont homos. Ridicule.


    Le 2 est vain. spoiler: L'intérêt de faire une prise d'otages pour parler au PDG juste pour lui dire qu'on se sent coupable de la mort de sa fiancée ?


    Le 3 est marrant mais aucun frisson ni enjeux, ni angoisse. Rien. Un épisode de Chéri j'ai rétréci les grosses.
    anonyme
    Un visiteur
    Critique de la série
    5,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    Black Mirror est une série britannique traitant de sujets d'actualités et particulièrement intéressants comme le pouvoir des médias, leur influence, mais plus généralement de l'influence des nouvelles technologies sur l'homme. La série de Charlie Brooker (créateur mais également journaliste) prend le parti de situer ses épisodes soit dans un futur proche soit dans notre époque actuelle.

    Saison 1 Episode 1

    Le premier épisode s'ancre justement dans l'Angleterre actuelle, où la princesse est enlevé par un ravisseur. La rançon demandée est la sodomie d'un cochon par le premier ministre. Tout de suite, la série interpelle par la gravité de la situation, et sa tension irrespirable due au compte à rebours enclenchée par le ravisseur. La série n'oublie pas pour autant le fond, traitant de l'influence des médias sur une opinion publique manipulable à souhait, de la pression politique imposée par les sondages mais aussi et surtout du voyeurisme de l'homme. Un voyeurisme et un plaisir partagé dans un premier temps par une partie de la population souhaitant certes que le premier ministre exécute le souhait du ravisseur pour sauver la princesse mais ce qui choque c'est l'amusement et les nombreux sourires se lisant sur les visages des gens qui évoquent cet acte. C'est évidemment un épisode très cruel car il présente une situation sans issue pour un homme écrasé par l'opinion publique et tiraillé entre courage, ambition politique et de l'autre coté pudeur et vie privée. Ce premier épisode pose les bases de la série avec une réalisation nerveuse (peut-être trop dans les rares scènes d'actions) et efficace qui implique et interroge le spectateur.

    Saison 1 Episode 2

    Le deuxième épisode est assez différent car il se déroule dans un futur assez proche dénonçant clairement les dérives d'une société fondée sur des inégalités et des illusions. La série prend son temps, la mise en scène assez lente correspond à la morosité et la monotonie d'un quotidien où les écrans sont omniprésents (même aux toilettes). Les personnages vivent dans des cabines entourées d'écrans à 360 degrés. Dans cet épisode, on suit un homme en particulier qui subit la monotonie et la lassitude d'un quotidien répétitif. Cette société fonctionne également sur la logique d'humiliation et d'écrasement, les jeux vidéos représentant des femmes de ménages obèses qu'il faut exploser, l'épisode décrit un panel de personnages du gros beauf macho à la jeune fille simple, ces personnages étant tous humains de par leurs sentiments (jalousie,haine, méchanceté). Cette société se base donc sur une logique de compétition avec des points à engranger afin d'avoir une chance de participer à un télé-crochet. C'est principalement là que cette logique d'humiliation se pratique du fait que les jurés soient évidemment de véritables salauds méprisants et méprisables n'hésitant pas humilier les candidats, bien sur il y a une forme de discrimination dans cette société les obèses étant des femmes de ménages et les sélections se faisant sur des critères physiques. Enfin, l'autre thématique est évidemment la perversion des rêves dans une société entretenant l'illusion avec une publicité mensongère, mais aussi des avatars ( complètement futiles et inutiles) crées pour chaque personne et personnalisable, mais aussi la diffusion sur tous les écrans des passages des candidats qui suscitent humiliation, jalousie et envie aux spectateurs qui sont représentés dans le public par des avatars virtuels. C'est donc le constat d'une société proche de la notre où humiliation, concurrence et fausses illusions (entretenus par ceux qui contrôlent) détruisent l'homme ou l'ascension sociale est en fait le début de la chute. Cet épisode est probablement le plus riche, le plus fort de la série, la réalisation nous offrant même quelques plans magnifiques comme le dernier très métaphorique et symbolique. Une réussite totale.

    Saison 1 Episode 3

    L'épisode suivant se déroule dans un futur où chaque être humain, peut enregistrer ses souvenirs et les repasser en boucle à l'aide d'une puce intégrée dans le coup. On pénètre ici dans la vie d'un couple en crise, la mise en scène nous permet d'entrer dans la vie de ce couple et certaines scènes sont assez dérangeantes.La thème principal de cet épisode est bien sûr la dérive des technologies qui détruit et brisent les personnages, l'utilisation de ces souvenirs est intéressante mais de manière logique son utilisation non modérée entraîne des dégâts irréversibles, l'épisode traite aussi de l'intrusion de la technologie dans la vie privée brisant toute l'intimité du couple. Le final est une nouvelle fois très fort et très dérangeant classant cet épisode parmi les plus intenses.

    Saison 2 Episode 1

    Le premier épisode de cette saison 2 aborde un thème souvent traité au cinéma, à savoir l'intelligence artificielle.
    SPOILER L'épisode est centré autour d'une femme qui après la perte de son mari va tenter de faire le deuil de son mari. Mais surmonter cette épreuve étant trop dur, elle va avoir recours à une intelligence artificielle recréant la voix de son mari, très vite une dépendance à cette voix va se former (au point qu'elle fasse une crise lorsque qu'elle croit avoir casser son portable) qui va l'entraîner à un stade supérieur, l'intelligence artificielle ne va plus être qu'une simple voix mais un être de chair et de sang. Bien évidemment, elle va comprendre que cet "homme" n'est qu'un produit de consommation pour elle et qu'il ne remplacera jamais son mari, après une nuit, elle va ainsi le jeter comme un produit périmé FIN DU SPOILER
    La thématique de cet épisode est proche du précédent car c'est l'addiction et la dépendance à ces technologies qui l'enfoncent dans la douleur et le souvenir au lieu de lui permettre de recommencer une seconde vie.

    Saison 2 Episode 2

    L' épisode 2 de cette saison 2 est probablement l'un des plus marquants de la série. Il faut dire qu'encore une fois, la série surprend par son inventivité. On suit une femme énigmatique et complètement perdue, elle croit vivre un cauchemar devant la cruauté et la violence avec laquelle un homme se fait exécuter sous ses yeux, violence physique dans un monde se transformant en enfer à ciel ouvert ou se baladent et agissent de manière impunie des psychopathes survoltés, violence psychologique devant le plaisir pris par des hommes, femmes et enfants qui filment avec leur téléphone des actes atroces. Ces hordes de spectateurs agissant de manière passive deviennent très vite insupportables.SPOILER La série fait évidemment monter la tension crescendo jusqu'à une scène insoutenable dans les bois. L'épisode aurait pu n’être au final qu'un survival intense mais la série sait surprendre et le twist donne à l'épisode une ampleur, une tournure incroyable et inattendue. L'épisode interroge constamment notre rapport à la violence, nous implique directement au point qu'on puisse se demander jusqu’où peut-on aller pour se faire justice ? La fin de l'épisode crée une dualité fantastique au point que l'on ait de l'empathie pour une personne ayant commis acte affreux. Cet épisode n'oublie évidemment pas de souligner les dérives liées aux nouvelles technologies dans un monde ou le voyeurisme dû à la multiplication des portables et des écrans est facilité par internet et les médias. On peut également faire un rapprochement avec la cruauté de la télé-réalité et son impact terrible sur certaines personnes, c'est dire à quel point cet épisode est riche, intelligemment construit et dur,les émotions contraires que l'on peut ressentir le prouvent. FIN DU SPOILER

    Saison 2 Episode 3

    L'ultime épisode de la série traite principalement de la liberté des médias. L'épisode est construit autour d'un créature animée nommée Waldo. Waldo est une sorte de trublion qui n'hésite pas à provoquer les politiques. L'épisode dévoile les rouages d'une campagne politique, puis surtout l'influence des sondages. Waldo s'acharnant sur un candidat, il devient très vite l'attention principale de la campagne. Mais sa popularité grandissante va se retourner contre lui, car son doubleur est un gars plutôt simple ne voulant pas entrer dans une campagne politique. Mais la pression des producteurs étant trop forte, il va se retrouver dans la lumière. Cet ultime épisode traite aussi du sensationnalisme des médias n'hésitant pas à s'acharner sur les politiques, de la course au audiences et à l'argent mené par les producteurs ainsi que de la légitimité de certains programmes à s'immiscer dans les débats politiques. L'influence grandissante des réseaux sociaux (surtout Twitter) qui décuplent la vitesse des informations et propagent des rumeurs parfois infondée est évoquée. La fin de l'épisode fait froid dans le dos, un épisode réussi mais qui souffre de quelques longueurs et d'un manque d'approfondissement des personnages.

    Black Mirror est donc une série écrite avec intelligence, subtilité et qui fait preuve d'une inventivité rare. La diversité des sujets permet de proposer de véritables réflexions autour de thématiques assez proches. Black Mirror est une série rare car elle nous implique, nous interroge sur les rapports humains dans une société surconnectée. Une très belle réussite qui s'inscrit comme l'une des meilleures séries de ces dernières années.
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