6ème et une des dernières saisons pour cette série DC composant l'univers connecté de l'Arowverse. 6ème et déjà un élément phare auquel on était habituer et qui n'est désormais qu'un bien vieux souvenir, les flash-back. Ils auront rythmés la série depuis la première fois, nous expliquant le pourquoi du comment un jeune milliardaire échoué sur une île pas tout à fait déserte à la suite d'un accident quasi mortel, se sera changer en un Robin de bois moderne surveillant de jour comme de nuit, les criminels et autres truands de sa chère Starling city devenue depuis Star city. Des flash qui nous auront montrer à la fois son fameux passé entant que survivant, en tant que play-boy gâter, le passé de tous les personnages secondaires, tous les lieux ou il se sera rendu, des flash qui nous ont donc permis de bien plus en apprendre sur tous ce qui aura fait d'Oliver Queen, le jeune Arrow et jeune maire qu'il est devenu. Dans cette saison, on retrouve notre même équipe avec ces nouvelles recrues de 5ème saison,
une nouvelle tenue pour l'un, une amélioration considérable du combat corps à corps pour l'autre, le charme toujours si opérant et la ténacité de la dernière. Mais sans Laurel Lance, il y à réellement du vide, mais l'apparition de cette Black Sirène qui, soyons honnête, sortie de nul part et faisant d'office équipe avec les méchants, fut une surprise légèrement bizarre. Enfin, pour ce qui concerne Speedy, son rôle au sein de la série fut officiellement de plus en plus vague et éloigner, pour finalement, ne faire plus que quelques apparitions et s'en aller avec son amour de début de série qui, lui aussi, se sera offert un ultime round avant de rendre les armes.
Après pour les derniers personnages principaux, ils auront tous garder le cap comme il se doit. Une saison qui marque plusieurs nouveautés, le rôle très fraîd de père pour Oliver, qui à du mal avec son fils sur le début (on comprend avec le final de la saison précédente), Felicity qui redevient quelque peu l'ancienne hackeuse très dark quelle fut des années en arrière, Quentin lui s'obstine à ce que cette nouvelle Laurel soit comme sa vrai fille (mais sans grand succès, et Digle qui supporte de moins en moins les faits et gestes de leader de son ami de toujours... Une saison qui montre donc les failles qui devaient tôt ou tard arrivées dans la série. Puis niveau adversaires,
un premier ennemi, Cayden James, génialement joué par Michael Emerson ("Lost" et "Person of interest") en pro informaticien, un jeu culte de la part de cet acteur. Puis un autre qui se fit bien plus discret à ses côtés, Ricardo Diaz par l'également excellent Kirk Acevedo. Mais une différence de taille oppose pour la première fois de grands ennemis dans une saison d'Arrow, le premier est donc à priori, le principal et donc, le grand manitou à abattre, mais il est distancer par l'un des second qui se révèle être finalement, la principale cible ennemie. Un adversaire coriace qui aura presque été comme Prometheus sur plusieurs points, dont la manipulation. Un ennemi qui possédera peu à peu, tous les principaux services de la ville : Police, Justice, Finance.
C'est ce personnage qui au bout d'un moment, me fera croire qu'Arrow est en passe de devenir la série "Gotham", en raison de cette immense corruption ou plus aucune règle loyale n'existe. L'argent et les menaces de mort contre le pouvoir, la possession, la domination, l'éradication. Tous les éléments fondamentaux qui font d'un humain, une machine devenant infernale. Enfin, Anatoly Knyazev superbement jouer par David Nykl, son jeu m'avait déjà fait vibrer en saison 5, il l'aura autant été ici. Niveau visuel, la série poursuit sur des effets toujours peu révolutionnaire, mais l'ensemble est ici. Niveau combat, je suis obligé de souligner la baisse qualité aussi bien les chorégraphies que sur la photo, les cameraman ont, cette saison, très mal filmés les combats, bien trop près des acteurs pour qu'on n'en voit pas grand chose. Pour conclure, l'épisode cross-over en 4 parties montre une Terre nazis, très bonne idée de mêler l'histoire au super-héroisme DC. Cet épisode aura surtout montrer avec une énorme efficacité, la différence de qualité de mise en scène et de script entre les séries. Arrow et Flash possédant clairement les meilleurs moyens, Supergirl et Legend ayant les moins bon. Pareil sur les combats, manque de rythme et de synchro sur certains passages. Mais un cross-over comporte toujours un inconvénient de taille, faire coordonner beaucoup de personnages en même temps. Mais ce croos aura été génial et nous aura fait profiter de toutes et tous à fond, découvrir Supergirl en version dark fut clairement bon, ce jeu là lui donne de toute évidence, un charme et une meilleur maturité de jeu. Une saison 6 très bonne, plus aucun flash-back, 2 ennemis pour le prix d'un, des altercations profondes, des la manipulation, les derniers épisodes très tendu et haletant, ainsi que le fameux final ou Oliver s'avoue être Arrow, pour éviter à son équipe, la prison pour longtemps. Un dernier très bon épisode à la très bonne mise en scène, très bonne musique et très bon jeu. La dernière saison avant que la série ne passe sur Netflix pour les 2 ultimes, mais que je découvrirai plus tard. Une pose s'impose.