Avant de débuter, poursuivre et conclure cette critique, je tiens à précisé qu'elle est ma première en ces temps de confinement national Covid 19.
"5 années en enfer", ce fut les mots d'Oliver Queen sur ces 5 saisons après ce retour inespéré de Lian Yu. S'il on est donc attentif à ces mots, au numéro de la saison, on obtient donc la totalité de ces années-là. 5 saisons, 5 ans de flash-back ou nous avons pu découvrir qui était cet homme presque sorti de nul part, découvrir ses premières années en parti seul après un naufrage quasi mortel, puis découvrant peu à peu des hommes et quelques femmes occupant secrètement l'île pour leurs propres affaires... Nous auront pu découvrir que sur ces 5 ans, Oliver n'est pas totalement resté sur l'île mais à bien largement voyager. Passer de Hong Kong à un bref retour chez lui en mode ninja, puis découvrir la Russie pour neutraliser un puissant trafiquant avant de, donner naissance dans la foulé, à l'instant marquant le début de l'épisode 1 de la saison 1. Tous ces moments qui nous auront permis de découvrir comment un jeune milliardaire pourri gâter et très crâneur, sera petit à petit passer à l'étape d'homme mature, réfléchi, jouant avec les nerfs de ses détracteurs, faisant formation avec un homme au départ, aux allures tout aussi perdu que lui, se révélera le père d'une jeune femme qui plus tard dans la série, sera sa nouvelle promise mais surtout, la cible principale d'un théâtre de vengeance avec un futur camarade de combat qui perdra la raison à cause d'un poison volatile du nom de Miracuru. Des événements qui nous font vivre un chemin constant vers ce final tant attendu par nous, fan de cette série, un chemin final qui fut semer de tant d’embûches.
Mais cette fois-ci j'irais sur le front officiellement. Cette 5ème grande aventure est sans aucun doute et pour l'instant, la première meilleure depuis le début. Marqué notamment par un premier épisode dont 2 scènes ont été superbement réalisées par un total feu d'artifice d'effets, une première donc.
Puis l'épisode 13 "L'ombre des armes" en temps "qu'épisode le plus psychologique et tendu" de la saison, et encore une fois de toute la série. Pour quel raison ? Sa mise en scène de l'emprisonnement d'Oliver par son nouvel et plus cruel ennemi de ce jour, Prometheus, et pour le jeu de Stephen juste pulvérisante. Un 8 clos ayant eut pour but de lui faire avouer sa passion pour le crime, son amour profond pour les morts qu'il à fait sur ces 5 ans, juste pour assouvir l'envie de vengeance de son défin père.
Et enfin par un ultime épisode dont le montage "présent/passé" fut jongler à la perfection, une musique de fond constamment sur les rails et un final assez flippant pour tous l'monde. Globalement, voilà, après détails. Un nouvel ennemi comme trafiquant d'arme ou de drogue en la personne de Chad Coleman ("The walking dead", et que j'ai franchement apprécié) qui n'est pas pour moi, un ennemi redoutable étant donner sa manière d'être, de parler et de sa comporter. Beaucoup d'ennemi "de passage" furent comme lui donc, pas grand chose d'extra, puis sa mort par Prometheus aura été la preuve que ce "nouvel" autre ennemi est réellement plus coriace. Prometheuse donc, le vrai engin mortel de la saison avec une entrée bien remarquée, digne de celle de Negan dans "Walking dead", mais avec bien sûr moins d'extrême tension. Un personnage hyper saisissant dans sa façon d'être, la ressemblance de ses combats au corps à corps avec Oliver, son look quasi identique à celui-ci puis sa voix tout aussi percutante. L'ennemi dont on à envie de connaître l'identité au bout de quelques épisodes mais dont on en serra bien évidement que des miettes. Mais encore cette nouvelle Team Arrow composée d'un jeune père originaire des pauvres Glades, Rene Ramirez, du geek de l'informatique Curtis, de épouvantail à tentacules en tissus Rori regan/Ragman et de la sublime et nouvel atout charme après Théa et Laurel, la nouvelle Black Canari, Dinha Drake et un mélange costumier allant du SM au plus rock, mais réellement toujours canon. Niveau histoire, tous les épisodes furent comme à leur habitude, géniaux à suivre, des intrigues démentes, des affaires secondaires en lien avec les principales menant à la grande principale, le script de chacune et chacun toujours très bien huiler, des caractères toujours géniaux, des scènes de combats parfois gâchées par 2 ou 3 pas sérieusement encadrer et en roue libre, mais ça, pour le peu qu'y en à, je passe facilement. L'invité Dolph Lundgren s'offre ici un nouveau vrai rôle après "Aquaman", loin du rôle de gros bras sans grande cervelle du cinéma d'action à la "Expendable" ou autre petits navets du genre. En Russe sérieux et hyper crédible face au très jeune Stephen Amel, un personnage interressant à suivre et philosophique de l'époque soviétique. Très globalement, je n'oubli rien pour cette 5ème saison, la meilleure pour moi pour l'instant, avec une réelle maîtrise de bons nombre d'éléments mais avec quelques coiques visuels. Très franchement, s'ils ont maintenus cette cadence et cette manière d'être, la 6ème ne peut être que meilleure, et me laisser contempler de la plus belle des façons, la première des 3 dernières saisons, marquée par avance, des 4 parties du cross-over "Crise on earth X". Simplement, HATE d'être à le 6ème grande flèche....